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Fin des délestages. La Senelec annonce son impuissance

Les populations vont devoir prendre leur mal en patience. La sénélec ne donne pas de date butoir pour la fin des coupures intempestives. Malgré le retour tant souhaité de la Gti, le déficit de 40 méga watts dans la production de la nouvelle centrale de Kounoune, fait que la demande reste toujours supérieure à l’offre.


Rédigé par leral.net le Vendredi 12 Février 2010 à 15:19 | | 2 commentaire(s)|

Fin des délestages. La Senelec annonce son impuissance
Les populations vont devoir prendre leur mal en patience. La sénélec ne donne pas de date butoir pour la fin des coupures intempestives. Malgré le retour tant souhaité de la Gti, le déficit de 40 méga watts dans la production de la nouvelle centrale de Kounoune, fait que la demande reste toujours supérieure à l’offre.
Ce n’est pas demain la veille de la fin des délestages. Les Sénégalais s’éclaireront encore longtemps avec des bougies. Le service de la communication de la Senelec, face à la presse a annoncé son impuissance devant l’ampleur de la question. Cheikhou Cissé explique cet état de fait par le retrait de la Gti depuis 2008. Un manque à gagner de 10%sur la production nationale.

Les délestages notés ces derniers temps sur le réseau de la sénélec sont dûs à des pannes de machines mais aussi à la révision programmée des groupes de la société d’électricité.

Le retour de Gti un impératif

Les problèmes de la Sénélec sont survenus depuis le retrait de GTI, une centrale privée, dans la production du courant en juin 2008. Selon Cheikhou Cissé, le directeur de la communication de la Senelec s’exprimant face à la presse hier : « c’est la période de froid qui est toujours choisie par la Senelec pour faire des révisions sur ses groupes. Parce que c’est la période de basse consommation ». Un autre phénomène est venu encore se greffer sur les problèmes du réseau : de petites pannes sur les groupes que le directeur de la communication appelle « phénomène aléatoire » qui rend très difficile la communication avec les populations. Un déficit de 107 méga watts serait à l’origine des délestages. « Des réfections sur les groupes qui ne seront pas prêtes avant la fin du mois de février » précise M. Cissé.

Le retour de Gti est un impératif pour la Senelec. Tant qu’elle ne revient pas, la distribution de l’électricité connaîtra toujours des imperfections parce que la demande reste supérieure à l’offre. D’autre part, la nouvelle centrale de Kounoune connaît aussi des difficultés avec moins de 40 méga watts ajoutés aux 107mégas des autres groupes. Le Directeur de la communication de la sénélec ne rassure pas quant à la fin des délestages à la fin de ce mois.

Selon Cheikhou Cissé, la Senelec ne dispose pas de réserve pour pouvoir remplacer les machines en panne. Et puis ajoute Cissé « notre objectif est de distribuer le courant pour toute la population. Si on n’y arrive pas, c’est indépendant de notre volonté ». Il y a de nouveaux investissements pour plus de 200 méga watts. Si on y ajoute la production de la centrale de Sendou cela ne fera que du bien à la Senelec et début 2012. « La Senelec attend d’autres investissements de 250méga watts en 2012 qui je l’espère peut assurer la sécurité dans la distribution » révèle t- il

Les coupures connaitront un début de solution.

Sur la période de haute consommation qui débute au mois de juin M. Cissé se veut clair : « rien n’est assuré pour la fin des délestages à cette période. Parce qu’elle nécessite certains investissements ». Le Directeur du transport de la société d’électricité, M. Abdoulaye Dia, annonce le début de distribution des lampes à basse consommation pour cette année. Ceci pour réduire la consommation du courant dans les ménages. Par ailleurs, il invite les familles à éteindre les lampes et matériels non utilisés la nuit. En effet selon lui « c’est entre dix neuf heures et vingt deux heures que la consommation du courant est en hausse »

Les familles religieuses seront bien servies à l’occasion du Maouloud

Les populations se plaignent de l’absence de communication au niveau de la Senelec. Ceci s’explique selon M. Cissé par le fait que : « les délestages sont des problèmes conjoncturels. Les incidents sont considérés comme de type aléatoire » et il faut savoir que : « la meilleure façon de communiquer est de donner de l’énergie » a t-il ajouté

S’agissant des Gamous, de Tivaouane, Ndiassane, Médina Baye à Kaolack et de Thiénéba la Senelec a pris toutes les dispositions afin qu’ils ne connaissent pas de délestage. « Les équipes sont sur le terrain pour faire les derniers réglages » informe Cheikhou Cissé. Parce dit il « le goût du Gamou et celui du magal repose sur l’électricité ».

africanglobalnews.com

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1.Posté par lemzo le 12/02/2010 22:51 | Alerter
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MANA DOUL REK
KE SAMUEL SARR SEN AILLE
MAI DOU KENE LOUDOULE LAYE WADE KI DILAPIDE NOS MILLIARD SAN SINTERESSER AU PRIMORDIAL.
SENEGAL SOUDONE COTE DIVOIRE BA LAGUI GNAPE NAGNOU NDEYE S.S AK L.W

2.Posté par DOF BI le 13/02/2010 15:00 | Alerter
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SENELEC EST A L'IMAGE DU REGIME DE WADE

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