En pleine crise du Covid-19, qui frappe de plein fouet les États-Unis, Donald Trump juge l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) trop favorable à Pékin. Lors du point presse quotidien à Washington, mardi 7 avril, le président américain a vivement critiqué l’OMS, menaçant de suspendre le financement américain des États-Unis.
"Nous allons suspendre (le versement) des sommes destinées à l'OMS", a déclaré le président des États-Unis. Quelques minutes plus tard, cependant, il a fait machine arrière dans une certaine confusion, en affirmant qu'il souhaitait seulement étudier cette possibilité. "Je ne dis que pas que je vais le faire mais nous allons examiner cette possibilité", a-t-il déclaré, contre-disant sa déclaration initiale.
Objet de la frustration présidentielle vis-à-vis de cette agence de l'ONU : son attitude vis-à-vis de Pékin. "Tout semble très favorable à la Chine, ce n'est pas acceptable", a-t-il déclaré. "Ils reçoivent des sommes énormes de la part des États-Unis", a-t-il insisté. "Ils ont critiqué la fermeture des frontières (aux personnes venues de Chine) quand je l'ai annoncée, et ils ont eu tort", a-t-il ajouté. "Ils ont eu tort sur beaucoup de choses", a-t-il martelé, sans donner plus de précisions.
Le milliardaire républicain avait déjà rédigé, mardi matin, un tweet particulièrement virulent à l'encontre de l'organisation. "L'OMS s'est vraiment plantée", a-t-il écrit. "Étrangement, ils sont largement financés par les États-Unis et pourtant très centrés sur la Chine. Nous allons nous pencher avec attention sur le dossier", avait-il ajouté.
"Nous allons suspendre (le versement) des sommes destinées à l'OMS", a déclaré le président des États-Unis. Quelques minutes plus tard, cependant, il a fait machine arrière dans une certaine confusion, en affirmant qu'il souhaitait seulement étudier cette possibilité. "Je ne dis que pas que je vais le faire mais nous allons examiner cette possibilité", a-t-il déclaré, contre-disant sa déclaration initiale.
Objet de la frustration présidentielle vis-à-vis de cette agence de l'ONU : son attitude vis-à-vis de Pékin. "Tout semble très favorable à la Chine, ce n'est pas acceptable", a-t-il déclaré. "Ils reçoivent des sommes énormes de la part des États-Unis", a-t-il insisté. "Ils ont critiqué la fermeture des frontières (aux personnes venues de Chine) quand je l'ai annoncée, et ils ont eu tort", a-t-il ajouté. "Ils ont eu tort sur beaucoup de choses", a-t-il martelé, sans donner plus de précisions.
Le milliardaire républicain avait déjà rédigé, mardi matin, un tweet particulièrement virulent à l'encontre de l'organisation. "L'OMS s'est vraiment plantée", a-t-il écrit. "Étrangement, ils sont largement financés par les États-Unis et pourtant très centrés sur la Chine. Nous allons nous pencher avec attention sur le dossier", avait-il ajouté.