Un an après son installation, le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) entend mettre les bouchées doubles. Dans le but de disposer de fonds nécessaires à l’octroi de garanties de prêts pour le financement des projets porteurs de croissance dans des secteurs prioritaires, le Fongip a décidé de mobiliser sur le marché international un montant supérieur ou égal à 20 milliards de francs Cfa, d’ici la fin de l’année. «J’ai eu mandat de mon Conseil d’administration de tout faire pour lever au moins 20 milliards de francs sur le marché international avant 2015. Nous y sommes, ce sera le défi de fin 2014, début 2015», a indiqué hier l’administrateur général du Fonds, Doudou Kâ, lors d’une réunion d’information et d’échanges avec la presse économique.
Dédié aux Petites et moyennes entreprises (Pme), Petites et moyennes industries (Pmi), aux groupements de femmes et de jeunes ainsi que tout porteur de projet, ce fonds de garantie a pour objectif d’accroître l’accès au crédit des Pme-Pmi, de réduire le coût du financement des projets en minimisant les risques liés aux crédits.
Le Fongip compte également réduire au maximum le risque de défauts des Pme et faciliter une relation de confiance avec les institutions financières. En effet, le manque de garantie, les problèmes liés à la structuration des dossiers, entre autres, constituent des causes de rejets de demandes de crédits auprès des institutions financières. A preuve, seuls 10% des Pme-Pmi ont accès aux financements octroyés par le secteur bancaire.
Ainsi, déclare Doudou Kâ : «Nous privilégions les ressources concessionnelles dans la mobilisation financière. Nous sommes actuellement en discussion avec la Banque européenne d’investissement (Bei) et Eximbank de Chine, entre autres institutions financières internationales, pour avoir des fonds concessionnels destinés à la garantie.»
Un budget de 9 milliards
Aujourd’hui, informe l’administrateur général, le Fongip dispose d’un budget de 9 milliards de francs Cfa dont 7,425 milliards destinés à la garantie et à la bonification. 5 milliards sont déjà mobilisés dont les 600 millions sont destinés à la bonification et 4,4 milliards à la garantie, avec des conventions déjà signées avec Ecobank, la Caisse nationale de crédit agricole (Cnca), l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej), la Banque nationale de développement économique (Bnde) et la Banque atlantique.
La garantie du Fongip couvre partiellement jusqu’à 70% des crédits octroyés par les institutions financières. «Elle permet aux Pme-Pmi d’accéder aux crédits et permet aussi aux banques de les octroyer plus facilement en complétant les sûretés prises habituellement. Les crédits garantis sont aussi destinés à l’investissement, l’exploitation, à la restructuration et à la reprise ou la fusion d’entreprises», expliquent les experts du Fongip.
Pour ce qui concerne la bonification, le Fongip, selon l’administrateur général, a négocié avec Pamecas, Cauri microfinance, le Crédit mutuel du Sénégal et l’Union des institutions mutualistes communautaires d’épargne et de crédit (U-Imcec). Le fonds veut que ces institutions de microfinance appliquent aux bénéficiaires un taux d’intérêt nominal de 8% et de plafonner le taux effectif global à 18%. Cela, afin d’éviter que ces institutions ne se rattrapent pas sur les frais qui sont appliqués en termes de frais de dossier, de commission.
Les institutions de microfinance n’accordaient pas souvent de différé aux groupements. Pour permettre aux porteurs de projets de travailler et de rembourser normalement, le Fongip a demandé aux Sfd d’accorder aux bénéficiaires un différé de trois, voire six mois dans tous les financements.
Depuis le démarrage de ses activités, le Fongip comptabilise 579 dossiers de bonification par réseau dont le besoin de financement est estimé à plus de 1,6 milliard de francs Cfa. Le cœur de cible de la bonification, qui est un prêt de refinancement aux institutions financières à un taux préférentiel en charge de la limitation des taux d’intérêt lors de l’accord de prêts aux clients, reste les Gie de femmes et de jeunes.
Pour les dossiers de garantie en cours de traitement, le fonds en a enregistré 862 dont 205 dossiers sélectionnés. 47 projets structurés sont déposés en banque pour un besoin de financement de plus de 8,2 milliards de francs Cfa.
Le Quotidien
Dédié aux Petites et moyennes entreprises (Pme), Petites et moyennes industries (Pmi), aux groupements de femmes et de jeunes ainsi que tout porteur de projet, ce fonds de garantie a pour objectif d’accroître l’accès au crédit des Pme-Pmi, de réduire le coût du financement des projets en minimisant les risques liés aux crédits.
Le Fongip compte également réduire au maximum le risque de défauts des Pme et faciliter une relation de confiance avec les institutions financières. En effet, le manque de garantie, les problèmes liés à la structuration des dossiers, entre autres, constituent des causes de rejets de demandes de crédits auprès des institutions financières. A preuve, seuls 10% des Pme-Pmi ont accès aux financements octroyés par le secteur bancaire.
Ainsi, déclare Doudou Kâ : «Nous privilégions les ressources concessionnelles dans la mobilisation financière. Nous sommes actuellement en discussion avec la Banque européenne d’investissement (Bei) et Eximbank de Chine, entre autres institutions financières internationales, pour avoir des fonds concessionnels destinés à la garantie.»
Un budget de 9 milliards
Aujourd’hui, informe l’administrateur général, le Fongip dispose d’un budget de 9 milliards de francs Cfa dont 7,425 milliards destinés à la garantie et à la bonification. 5 milliards sont déjà mobilisés dont les 600 millions sont destinés à la bonification et 4,4 milliards à la garantie, avec des conventions déjà signées avec Ecobank, la Caisse nationale de crédit agricole (Cnca), l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej), la Banque nationale de développement économique (Bnde) et la Banque atlantique.
La garantie du Fongip couvre partiellement jusqu’à 70% des crédits octroyés par les institutions financières. «Elle permet aux Pme-Pmi d’accéder aux crédits et permet aussi aux banques de les octroyer plus facilement en complétant les sûretés prises habituellement. Les crédits garantis sont aussi destinés à l’investissement, l’exploitation, à la restructuration et à la reprise ou la fusion d’entreprises», expliquent les experts du Fongip.
Pour ce qui concerne la bonification, le Fongip, selon l’administrateur général, a négocié avec Pamecas, Cauri microfinance, le Crédit mutuel du Sénégal et l’Union des institutions mutualistes communautaires d’épargne et de crédit (U-Imcec). Le fonds veut que ces institutions de microfinance appliquent aux bénéficiaires un taux d’intérêt nominal de 8% et de plafonner le taux effectif global à 18%. Cela, afin d’éviter que ces institutions ne se rattrapent pas sur les frais qui sont appliqués en termes de frais de dossier, de commission.
Les institutions de microfinance n’accordaient pas souvent de différé aux groupements. Pour permettre aux porteurs de projets de travailler et de rembourser normalement, le Fongip a demandé aux Sfd d’accorder aux bénéficiaires un différé de trois, voire six mois dans tous les financements.
Depuis le démarrage de ses activités, le Fongip comptabilise 579 dossiers de bonification par réseau dont le besoin de financement est estimé à plus de 1,6 milliard de francs Cfa. Le cœur de cible de la bonification, qui est un prêt de refinancement aux institutions financières à un taux préférentiel en charge de la limitation des taux d’intérêt lors de l’accord de prêts aux clients, reste les Gie de femmes et de jeunes.
Pour les dossiers de garantie en cours de traitement, le fonds en a enregistré 862 dont 205 dossiers sélectionnés. 47 projets structurés sont déposés en banque pour un besoin de financement de plus de 8,2 milliards de francs Cfa.
Le Quotidien