Selon Amadou Tidiane Gaye, directeur du secteur parapublic à la direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, le Trésor devrait s'attaquer au chantier de la réalisation de la fonction bancaire.
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Ce chantier est d'autant plus nécessaire que la nouvelle loi des finances qui va entrer en vigueur en 2017 impose au Trésor public la garantie de la liquidité des dépôts effectués par les correspondants, ajoute M. Gaye qui a animé le sous-thème « Gestion de la trésorerie et stratégie de compte unique du trésor au Sénégal ».
Pour ce faire, des réformes structurelles s'imposent pour permettre au Trésor d'offrir les mêmes services que le système bancaire.
La stratégie de Compte unique du Trésor (Cut), rappelle M. Gaye, est un concept dans une phase initiale de mise en œuvre dans le cadre du respect des engagements liés à l'Instrument de soutien à la politique économique (Ispe) signés avec le Fmi.
Il s'agit d'une modalité de gestion de la trésorerie publique caractérisée notamment par la centralisation des ressources financières dans les comptes du Trésor et leur réallocation dans l'espace et dans le temps en fonction des besoins réels exprimés par les services publics.
Le Cut s'applique essentiellement dans la région de Dakar où plus de 90 % des ressources de la loi des finances sont mobilisées.
Pour sa part, le directeur de la Dette publique, Babacar Cissé, a abordé le sous thème : «Endettement public et gestion de la trésorerie ».
A l'en croire, le niveau et la structure des financements mobilisés peuvent plus ou moins contraindre la gestion de la trésorerie et, parallèlement, le niveau du déficit de trésorerie ainsi que les conditions et modalités de couverture des besoins de financement impactent la qualité de l'endettement.
Il recommande une meilleure coordination entre la gestion de la dette publique et celle de la trésorerie de l'Etat mais aussi la formulation d'une stratégie de la dette à moyen terme et la mise en place de spécialistes en valeur du Trésor.
L'idée de réformer le Trésor en vue de le doter d'un rôle bancaire n'a pas emporté l'adhésion totale des inspecteurs, au cours des débats. Certains parmi eux ont soulevé l'idée du reprofilage de la dette.
Ils se sont inquiétés aussi du niveau de la dette par rapport au Pib et de son encours qui, selon le directeur général du Trésor, se situe entre 30 et 40 % alors que les normes communautaires le fixent à 70 %.
Dans leurs propos, les intervenants ont estimé qu'il ne sert à rien de contracter une dette publique qui n'a aucun impact sur le développement du pays.
Certains ont proposé la suppression des agences et leur retour aux ministères d'origine. Pour d'autres, l'Etat ne doit plus déstructurer le Trésor public en créant des structures qu'il ne maîetrise pas.
Le diner-débat a été une occasion pour l'Aits de procéder au lancement de son nouveau magazine dénommé « Le Trésor public ». Elle a aussi procédé à la remise d'un don de deux millions de francs Cfa à la mutuelle des agents du Trésor.
Son président, Mamadou Oumar Bocoum, a annoncé aussi la remise prochaine de deux ambulances en faveur de structures hospitalières.
Par Aly Diouf
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Ce chantier est d'autant plus nécessaire que la nouvelle loi des finances qui va entrer en vigueur en 2017 impose au Trésor public la garantie de la liquidité des dépôts effectués par les correspondants, ajoute M. Gaye qui a animé le sous-thème « Gestion de la trésorerie et stratégie de compte unique du trésor au Sénégal ».
Pour ce faire, des réformes structurelles s'imposent pour permettre au Trésor d'offrir les mêmes services que le système bancaire.
La stratégie de Compte unique du Trésor (Cut), rappelle M. Gaye, est un concept dans une phase initiale de mise en œuvre dans le cadre du respect des engagements liés à l'Instrument de soutien à la politique économique (Ispe) signés avec le Fmi.
Il s'agit d'une modalité de gestion de la trésorerie publique caractérisée notamment par la centralisation des ressources financières dans les comptes du Trésor et leur réallocation dans l'espace et dans le temps en fonction des besoins réels exprimés par les services publics.
Le Cut s'applique essentiellement dans la région de Dakar où plus de 90 % des ressources de la loi des finances sont mobilisées.
Pour sa part, le directeur de la Dette publique, Babacar Cissé, a abordé le sous thème : «Endettement public et gestion de la trésorerie ».
A l'en croire, le niveau et la structure des financements mobilisés peuvent plus ou moins contraindre la gestion de la trésorerie et, parallèlement, le niveau du déficit de trésorerie ainsi que les conditions et modalités de couverture des besoins de financement impactent la qualité de l'endettement.
Il recommande une meilleure coordination entre la gestion de la dette publique et celle de la trésorerie de l'Etat mais aussi la formulation d'une stratégie de la dette à moyen terme et la mise en place de spécialistes en valeur du Trésor.
L'idée de réformer le Trésor en vue de le doter d'un rôle bancaire n'a pas emporté l'adhésion totale des inspecteurs, au cours des débats. Certains parmi eux ont soulevé l'idée du reprofilage de la dette.
Ils se sont inquiétés aussi du niveau de la dette par rapport au Pib et de son encours qui, selon le directeur général du Trésor, se situe entre 30 et 40 % alors que les normes communautaires le fixent à 70 %.
Dans leurs propos, les intervenants ont estimé qu'il ne sert à rien de contracter une dette publique qui n'a aucun impact sur le développement du pays.
Certains ont proposé la suppression des agences et leur retour aux ministères d'origine. Pour d'autres, l'Etat ne doit plus déstructurer le Trésor public en créant des structures qu'il ne maîetrise pas.
Le diner-débat a été une occasion pour l'Aits de procéder au lancement de son nouveau magazine dénommé « Le Trésor public ». Elle a aussi procédé à la remise d'un don de deux millions de francs Cfa à la mutuelle des agents du Trésor.
Son président, Mamadou Oumar Bocoum, a annoncé aussi la remise prochaine de deux ambulances en faveur de structures hospitalières.
Par Aly Diouf