Signe d'un malaise grandissant dans le pays, cinq jours après des manifestations visant directement le président sénégalais Abdoulaye Wade, plusieurs bâtiments publics, (notamment ceux de la société nationale d'électricité du Sénégal), ont été incendiés lundi soir à Dakar et ses banlieues, par des habitants excédés par les coupures d'électricité de plus en plus longues et fréquentes.
Pour protester contre les “délestages”, ces coupures de courant qui ont un impact négatif sur l'activité économique, en particulier pour les petits commerces très nombreux au Sénégal, des habitants en colère, pour la plupart des jeunes, ont bloqué la circulation pendant plusieurs heures en érigeant des barricades, et en incendiant plusieurs bâtiments publics.
Le printemps sénégalais en février 2012 ?
Une période d'incertitude s'est-elle ouverte au Sénégal? S'agit-il d'un embrasement social? Ces manifestations de colère, au-delà de dénoncer un problème qui affecte lourdement la population, expriment un ras-le-bol général.
Surtout, elles interviennent cinq jours après une journée d'émeutes jeudi dernier à Dakar, provoquée par un projet de loi du président Abdoulaye Wade. Ce projet était suspecté de bénéficier, selon ses détracteurs, au président Abdoulaye Wade et à sa famille.
Pour protester contre les “délestages”, ces coupures de courant qui ont un impact négatif sur l'activité économique, en particulier pour les petits commerces très nombreux au Sénégal, des habitants en colère, pour la plupart des jeunes, ont bloqué la circulation pendant plusieurs heures en érigeant des barricades, et en incendiant plusieurs bâtiments publics.
Le printemps sénégalais en février 2012 ?
Une période d'incertitude s'est-elle ouverte au Sénégal? S'agit-il d'un embrasement social? Ces manifestations de colère, au-delà de dénoncer un problème qui affecte lourdement la population, expriment un ras-le-bol général.
Surtout, elles interviennent cinq jours après une journée d'émeutes jeudi dernier à Dakar, provoquée par un projet de loi du président Abdoulaye Wade. Ce projet était suspecté de bénéficier, selon ses détracteurs, au président Abdoulaye Wade et à sa famille.