Décidément, on n’en a pas encore fini avec les impairs de la participation du Sénégal à la Can 2017. Après l’histoire de la facture d’hôtel de la délégation ministérielle, que le DAGE a mis du temps à honorer, créant un véritable tollé médiatique, revoilà une histoire de facture impayée, concernant cette fois-ci la Fédération sénégalaise de football.
En effet, l’entreprise JIRE TEXTILE de Libreville, qui a floqué in extremis les maillots des "Lions", réclame toujours le payement de la facture n°01819/09 portant commande du client, Fédération sénégalaise de football pour «impression sur ensembles maillots recto-verso». Le flocage, selon la facture que détient «Les Echos», porte sur 80 maillots, à raison de 30.000F Cfa l’unité. Ce qui fait un coût global de 2.400.000 F Cfa.
La société saisit l’ambassadeur du Sénégal : «J’ai mobilisé mes techniciens qui ont travaillé nuitamment pour permettre au Sénégal de disposer de ces maillots dans les temps…»
Alors que la société qui a floqué les maillots dans des conditions d’urgence (le week-end), sauvant du coup l’honneur de notre pays, n’arrive toujours pas à se faire payer, son patron Castin Lombaliradi, qui ne sait plus à quels fédéraux se fier, a saisi l’ambassadeur du Sénégal au Gabon. Dans sa lettre parcourue par «Les Echos», datée du 6 avril dernier et réceptionné le lendemain 7 avril par les services de l’ambassade, on peut lire : «Dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations Can Total 2017, abritée récemment par le Gabon, j’ai été saisi le 13 janvier (veille du premier match), par la Fédération sénégalaise de football, pour une commande de maillots personnalisés de l’équipe nationale du Sénégal devant compétir le lendemain à Franceville.
Au regard du caractère urgent de cette commande, j’ai donc été amené à mobiliser mes techniciens qui ont travaillé nuitamment pour permettre à cette équipe de disposer de ces maillots dans les temps», explique-t-il.
Mais, malgré ses efforts, JIRE TEXTILE court toujours derrière sa facture. «Depuis la livraison desdits maillots, force est de constater que la facture d’un montant de deux millions quatre cent mille (2.400.000) F Cfa, relative à cette commande, est demeurée impayée à ce jour. C’est fort de ce qui précède que j’ai l’honneur de venir respectueusement solliciter de votre bienveillance le règlement de cette facture datant maintenant de près de trois mois», se plaint son patron auprès de chef de la diplomatie sénégalaise au Gabon. Selon nos sources, l’entrepreneur avait même décidé de saisir en même temps la Caf, avant d’en être dissuadé par de bonnes volontés.
Les maillots sont arrivés vierges, vendredi 12 janvier à 23h30, le flocage a fini dimanche à 7h du matin…
En effet, Romaï, le nouvel équipementier de la Fsf, non seulement a fait parvenir les équipements tardivement, le vendredi 12 janvier à 23h30, selon nos sources, mais pis, il avait fourni des maillots vierges. Or c’est une obligation de jouer avec des maillots floqués. Dès lors, il fallait parer au plus pressé. C’est dans ces conditions que l’entreprise JIRE TEXTILE a été contactée. Et comme l’a expliqué son patron, il a dû faire des sacrifices, en mobilisant ses employés un samedi, (le Sénégal devant jouer le dimanche). Par exemple, quand l’entreprise a reçu la liste des 23 joueurs, il était déjà 19h passées.
«Je ne voulais pas que le Sénégal soit forfait pour des maillots…»
Racontant sa mésaventure avec la Fédération sénégalaise de football, Castin souligne que quand il a accepté de prendre la commande, il y a eu d’abord le problème du prix. Les fédéraux trouvaient trop cher 30.000 F Cfa l’unité. Il leur a expliqué qu’il y avait les conditions d’urgence de la commande (travailler un week-end et la nuit) et le fait que les produits sont beaucoup plus chers au Gabon qu’au Sénégal. Finalement, les fédéraux ont accepté. Et ils n’avaient vraiment plus le choix, vu l’urgence.
Ensuite, un autre problème va se poser à l’entrepreneur. Au début, on lui avait parlé de maillots de couleur verte. Et c’est en fonction de ça qu’il est allé chercher les couleurs pour le flocage. Mais ce sont des maillots blancs qu’on a amenés. En effet, c’est quand les maillots sont arrivés qu’on a su leur couleur exacte. Et il sera obligé d’aller chercher encore d’autres couleurs qui vont avec le blanc.
Pour le flocage proprement dit, cela s’est fait, selon le patron de JIRE TEXTILE, du samedi au dimanche à 7h du matin. Et c’est vers 10h que les maillots ont été acheminés à Franceville, par avion.
Mais l’imprimeur n’était pas au bout de ses surprises. Il raconte que quand le travail a été fait et qu’on devait payer avant la livraison de la commande, on lui a demandé d’attendre. Ce qu’il a refusé dans un premier temps, avant d’accepter après de longs conciliabules. «Je ne voulais pas que le Sénégal soit forfait à cause de maillots. Je leur ai dit : prenez, allez jouer», explique-t-il.
Mbaye THIANDOUM jotay
En effet, l’entreprise JIRE TEXTILE de Libreville, qui a floqué in extremis les maillots des "Lions", réclame toujours le payement de la facture n°01819/09 portant commande du client, Fédération sénégalaise de football pour «impression sur ensembles maillots recto-verso». Le flocage, selon la facture que détient «Les Echos», porte sur 80 maillots, à raison de 30.000F Cfa l’unité. Ce qui fait un coût global de 2.400.000 F Cfa.
La société saisit l’ambassadeur du Sénégal : «J’ai mobilisé mes techniciens qui ont travaillé nuitamment pour permettre au Sénégal de disposer de ces maillots dans les temps…»
Alors que la société qui a floqué les maillots dans des conditions d’urgence (le week-end), sauvant du coup l’honneur de notre pays, n’arrive toujours pas à se faire payer, son patron Castin Lombaliradi, qui ne sait plus à quels fédéraux se fier, a saisi l’ambassadeur du Sénégal au Gabon. Dans sa lettre parcourue par «Les Echos», datée du 6 avril dernier et réceptionné le lendemain 7 avril par les services de l’ambassade, on peut lire : «Dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations Can Total 2017, abritée récemment par le Gabon, j’ai été saisi le 13 janvier (veille du premier match), par la Fédération sénégalaise de football, pour une commande de maillots personnalisés de l’équipe nationale du Sénégal devant compétir le lendemain à Franceville.
Au regard du caractère urgent de cette commande, j’ai donc été amené à mobiliser mes techniciens qui ont travaillé nuitamment pour permettre à cette équipe de disposer de ces maillots dans les temps», explique-t-il.
Mais, malgré ses efforts, JIRE TEXTILE court toujours derrière sa facture. «Depuis la livraison desdits maillots, force est de constater que la facture d’un montant de deux millions quatre cent mille (2.400.000) F Cfa, relative à cette commande, est demeurée impayée à ce jour. C’est fort de ce qui précède que j’ai l’honneur de venir respectueusement solliciter de votre bienveillance le règlement de cette facture datant maintenant de près de trois mois», se plaint son patron auprès de chef de la diplomatie sénégalaise au Gabon. Selon nos sources, l’entrepreneur avait même décidé de saisir en même temps la Caf, avant d’en être dissuadé par de bonnes volontés.
Les maillots sont arrivés vierges, vendredi 12 janvier à 23h30, le flocage a fini dimanche à 7h du matin…
En effet, Romaï, le nouvel équipementier de la Fsf, non seulement a fait parvenir les équipements tardivement, le vendredi 12 janvier à 23h30, selon nos sources, mais pis, il avait fourni des maillots vierges. Or c’est une obligation de jouer avec des maillots floqués. Dès lors, il fallait parer au plus pressé. C’est dans ces conditions que l’entreprise JIRE TEXTILE a été contactée. Et comme l’a expliqué son patron, il a dû faire des sacrifices, en mobilisant ses employés un samedi, (le Sénégal devant jouer le dimanche). Par exemple, quand l’entreprise a reçu la liste des 23 joueurs, il était déjà 19h passées.
«Je ne voulais pas que le Sénégal soit forfait pour des maillots…»
Racontant sa mésaventure avec la Fédération sénégalaise de football, Castin souligne que quand il a accepté de prendre la commande, il y a eu d’abord le problème du prix. Les fédéraux trouvaient trop cher 30.000 F Cfa l’unité. Il leur a expliqué qu’il y avait les conditions d’urgence de la commande (travailler un week-end et la nuit) et le fait que les produits sont beaucoup plus chers au Gabon qu’au Sénégal. Finalement, les fédéraux ont accepté. Et ils n’avaient vraiment plus le choix, vu l’urgence.
Ensuite, un autre problème va se poser à l’entrepreneur. Au début, on lui avait parlé de maillots de couleur verte. Et c’est en fonction de ça qu’il est allé chercher les couleurs pour le flocage. Mais ce sont des maillots blancs qu’on a amenés. En effet, c’est quand les maillots sont arrivés qu’on a su leur couleur exacte. Et il sera obligé d’aller chercher encore d’autres couleurs qui vont avec le blanc.
Pour le flocage proprement dit, cela s’est fait, selon le patron de JIRE TEXTILE, du samedi au dimanche à 7h du matin. Et c’est vers 10h que les maillots ont été acheminés à Franceville, par avion.
Mais l’imprimeur n’était pas au bout de ses surprises. Il raconte que quand le travail a été fait et qu’on devait payer avant la livraison de la commande, on lui a demandé d’attendre. Ce qu’il a refusé dans un premier temps, avant d’accepter après de longs conciliabules. «Je ne voulais pas que le Sénégal soit forfait à cause de maillots. Je leur ai dit : prenez, allez jouer», explique-t-il.
Mbaye THIANDOUM jotay