L'initiative, qui rassemble plusieurs incubateurs, est chapeautée par le gouvernement, important soutien des start-up vertes.
La GreenTech innovation, portée par le ministère de la Transition écologique, vise à développer à la fois de nouveaux usages et services que les citoyens pourront adopter, et ce grâce à l'étude et à l'exploitation des données ouvertes et des outils numériques. Avec le soutien de l'État et d'incubateurs, de nombreuses start-up tournées vers les questions environnementales et la transition écologique forment aujourd'hui un collectif, une communauté de la GreenTech innovation, qui vient remplacer le label GreenTech Verte. Étudions plus en détails sa structure.
Faire profiter les start-up des avantages des incubateurs et de leurs ressources
Quatre ans après sa création, la démarche Greentech innovation repose désormais et avant tout sur ses incubateurs, qui représentent la pierre angulaire de l'initiative. Leur but est d'accompagner le développement des start-up sélectionnées sur projet. Chacun ouvre son réseau en respectant des critères bien précis, comme la nécessité de travailler à la transition écologique, en sensibilisant parfois de manière ludique, que ce soit grâce à des hackathons ou des concours d'innovateurs.
Divers marchés sont concernés, comme l'hydrogène, le stockage de l'énergie, l'économie verte, les énergies renouvelables dans leur ensemble, la chimie biosourcée, les réseaux électriques intelligents ou la mobilité.
Trois incubateurs sont mis en valeur par le ministère de la Transition écologique. On retrouve d'abord l'incubateur de Champs-sur-Marne, qui propose aux projets sélectionnés de prendre racine au sein de l'École nationale des ponts et chaussée, connue pour former des ingénieurs. L'avantage est qu'il offre un accès à des services stratégiques comme le laboratoire d'informatique Gaspard-Monge, l'incubateur Descartes, la bibliothèque ou les cursus de la d.school (design thinking) de Marne-la-Vallée.
Les deux autres incubateurs sont le DataCentre d'Orléans, installé du côté du pôle environnement du service statistique du ministère et qui soutient les métiers de l'économie verte ainsi que les datasciences ; et l'incubateur toulousain, orienté autour des objets connectés qui favorisent la transition énergétique et écologique, avec deux partenaires de choc : Enedis et Continental. Depuis sa création, la démarche GreenTech a permis de labéliser 154 entreprises.
Au sein de chaque incubateur, le ministère de la Transition écologique et solidaire propose un programme d'accompagnement des start-up, pour les aider à se développer. Il met aussi à disposition des jeunes pousses ses ressources scientifiques et techniques, comme l'informatique durable, l'accessibilité web, l'analyse de cycle de vie et les méthodes d'éco-conception. Les entreprises ont aussi accès à de nombreuses données sur la biodiversité, la météorologie, la production d'énergie ou la performance énergétique. Une transmission des données facilitée par leur intégration au réseau du ministère, qui comprend, notamment, Météo-France, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) ou l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), sans oublier de nombreuses écoles d'ingénieurs.
Au niveau entrepreneurial, la GreenTech innovation facilite la conclusion de partenariats cette fois extérieurs au ministère, notamment avec des grands groupes. Et les start-up les plus innovantes seront aidées d'un fonds de 300 millions d'euros géré par Bpifrance, mis à disposition par l'État, qui en a fait l'annonce en fin de semaine dernière.
Un lab sur les données énergie a aussi été créé "pour développer de la connaissance sur les données de consommation locale d’énergie afin qu’elles puissent être mobilisées efficacement pour le bénéfice de la transition énergétique dans les territoires", indique le ministère, pour qui la connaissance de la consommation locale est un élément important de la transition énergétique. Le lab permettra, à terme, de fournir davantage de données énergies à la plateforme data.gouv.fr, et d'aider à la création d'une boite à outils pour accompagner les collectivités locales à bâtir leur plan climat-air-énergie.
La GreenTech innovation, portée par le ministère de la Transition écologique, vise à développer à la fois de nouveaux usages et services que les citoyens pourront adopter, et ce grâce à l'étude et à l'exploitation des données ouvertes et des outils numériques. Avec le soutien de l'État et d'incubateurs, de nombreuses start-up tournées vers les questions environnementales et la transition écologique forment aujourd'hui un collectif, une communauté de la GreenTech innovation, qui vient remplacer le label GreenTech Verte. Étudions plus en détails sa structure.
Faire profiter les start-up des avantages des incubateurs et de leurs ressources
Quatre ans après sa création, la démarche Greentech innovation repose désormais et avant tout sur ses incubateurs, qui représentent la pierre angulaire de l'initiative. Leur but est d'accompagner le développement des start-up sélectionnées sur projet. Chacun ouvre son réseau en respectant des critères bien précis, comme la nécessité de travailler à la transition écologique, en sensibilisant parfois de manière ludique, que ce soit grâce à des hackathons ou des concours d'innovateurs.
Divers marchés sont concernés, comme l'hydrogène, le stockage de l'énergie, l'économie verte, les énergies renouvelables dans leur ensemble, la chimie biosourcée, les réseaux électriques intelligents ou la mobilité.
Trois incubateurs sont mis en valeur par le ministère de la Transition écologique. On retrouve d'abord l'incubateur de Champs-sur-Marne, qui propose aux projets sélectionnés de prendre racine au sein de l'École nationale des ponts et chaussée, connue pour former des ingénieurs. L'avantage est qu'il offre un accès à des services stratégiques comme le laboratoire d'informatique Gaspard-Monge, l'incubateur Descartes, la bibliothèque ou les cursus de la d.school (design thinking) de Marne-la-Vallée.
Les deux autres incubateurs sont le DataCentre d'Orléans, installé du côté du pôle environnement du service statistique du ministère et qui soutient les métiers de l'économie verte ainsi que les datasciences ; et l'incubateur toulousain, orienté autour des objets connectés qui favorisent la transition énergétique et écologique, avec deux partenaires de choc : Enedis et Continental. Depuis sa création, la démarche GreenTech a permis de labéliser 154 entreprises.
Au sein de chaque incubateur, le ministère de la Transition écologique et solidaire propose un programme d'accompagnement des start-up, pour les aider à se développer. Il met aussi à disposition des jeunes pousses ses ressources scientifiques et techniques, comme l'informatique durable, l'accessibilité web, l'analyse de cycle de vie et les méthodes d'éco-conception. Les entreprises ont aussi accès à de nombreuses données sur la biodiversité, la météorologie, la production d'énergie ou la performance énergétique. Une transmission des données facilitée par leur intégration au réseau du ministère, qui comprend, notamment, Météo-France, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) ou l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), sans oublier de nombreuses écoles d'ingénieurs.
Au niveau entrepreneurial, la GreenTech innovation facilite la conclusion de partenariats cette fois extérieurs au ministère, notamment avec des grands groupes. Et les start-up les plus innovantes seront aidées d'un fonds de 300 millions d'euros géré par Bpifrance, mis à disposition par l'État, qui en a fait l'annonce en fin de semaine dernière.
Un lab sur les données énergie a aussi été créé "pour développer de la connaissance sur les données de consommation locale d’énergie afin qu’elles puissent être mobilisées efficacement pour le bénéfice de la transition énergétique dans les territoires", indique le ministère, pour qui la connaissance de la consommation locale est un élément important de la transition énergétique. Le lab permettra, à terme, de fournir davantage de données énergies à la plateforme data.gouv.fr, et d'aider à la création d'une boite à outils pour accompagner les collectivités locales à bâtir leur plan climat-air-énergie.