Depuis lundi dernier, la Division des investigations criminelles (DIC) fait défiler nombre de personnes dans ses locaux, citées qu'elles sont dans le rapport de la Cour des Comptes consacré à la gestion des fonds Covid-19. Hier, mardi, la Division des investigations criminelles (DIC) a déféré six personnes au procureur de la République, dans le cadre de cette affaire de détournement de deniers publics.
Parmi les mis en cause figurent Léonce Nzalé, ancien Directeur de l’Administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère de la Culture, Ibrahima Issa, entrepreneur dans le BTP, accusé dans une affaire de construction d’un bâtiment destiné à une unité de traitement gravimétrique, évaluée à 73,2 millions FCfa, Mamadou Ngom Niang, ancien DAGE du ministère des Sports, Alimatou Sadiya Guèye, styliste, poursuivie pour un montant de 50 millions FCfa, Abdou Aziz Mbaye, communicateur traditionnel, impliqué pour 150 millions FCfa, Baba Hamdi Diawara, artiste, accusé pour 81,728 millions FCfa. Mais aussi les commerçants Bassirou Fall et Djibril Kan, ainsi que le Sage Mamadou Sène.
Une dame nommée Fatou Faty, se présentant comme prestataire de services, a également été interpellée, Tange Tandian, patron du site "VIP People", a été déféré au Tribunal de Dakar, rapportent de bonnes sources. Tange Tandian serait impliqué dans la gestion de 73 millions FCfa issus du fonds Force Covid-19. Moussa Sam Daff, directeur de l'hôpital Dalal Jamm, Alioune Badara Diop, ancien comptable de l’hôpital, Mamadou Ndiaye, directeur de la Prévention, entre autres, sont en garde-à-vue.
En plus de ces personnes, on cite nombre de personnes qui seraient également dans le collimateur de la justice. C’est à croire que nous sommes pas encore libérés du fardeau épidémique, dont on croyait l’étreinte totalement desserrée. Un nouveau variant a resurgi, frappant dans les directions et autres milieux d’affaires. En février 2023, dans un communiqué étrangement long et à la tonalité martiale, le parquet, longtemps resté silencieux, était enfin sorti de sa réserve, dans un dossier où tous les regards étaient rivés sur lui, un mois après la publication du rapport de la Cour des Comptes. Si l’adresse publique du Procureur coïncidait, curieusement, avec la plainte collective d’organisations de la société civile réunies autour de “Sunu’y milliards du ress”, “nos milliards ne vont pas disparaître” déposée au tribunal, par Aliou Sané, coordonnateur de l'organisation citoyenne Y en a marre, une source bien informée affirmait que le gouvernement avait cédé à l’intenable pression des partenaires financiers. “Ces partenaires ont même menacé de se désengager, si la lumière n’est pas faite sur le rapport de la Cour des Comptes”, précisait-il, à tort ou à raison.
D'après le journal "Point Actu", la pression des partenaires financiers du Sénégal s’était révélée, dans cette affaire, concluante. “Les bailleurs ont exigé du gouvernement qu’une suite soit donnée au rapport de la Cour des Comptes”, avait confié la même source. La même source affirmait, à tort ou à raison, que “ces partenaires particulièrement intransigeants sur la nécessité de mettre au clair ces allégations de la Cour des Comptes, auraient même menacé de se désengager si le Sénégal continue de faire la sourde oreille”.
Le maître des poursuites avait, en effet, rendu public un communiqué à la tonalité particulièrement musclée, dans lequel il demandait à la DIC de mener des “enquêtes préliminaires aux fins de constater la matérialité des faits dénoncés, d'en rassembler les preuves, d'élucider les circonstances”. Le communiqué du parquet mettait le doigt sur “un ensemble de manquements liés à des violations manifestes du Code des Marchés publics, des ouvertures de comptes bancaires sans autorisation du Ministre des Finances, des surfacturations sur les prix, des paiements en espèce supérieurs aux montants autorisés”.
Dans ce communiqué, le procureur soupçonnait “de potentielles violations de la loi et l’existence d’infractions pénales, notamment des atteintes aux deniers publics et autres infractions assimilées telles la corruption et l’abus de fonction”. Il poursuivait : “J’ai demandé aux unités de la police judiciaire de la Division des Investigations Criminelles, (…), conformément aux dispositions des articles 67 et suivants du CPP, des enquêtes préliminaires aux fins de constater la matérialité des faits dénoncés, d’en rassembler les preuves, d’élucider les circonstances qui ont entouré les actes sus évoqués et d’identifier, s’il y a lieu, l’ensemble des auteurs et des personnes qui ont facilité ou aidé à la commission des faits ou profité d’une manière ou d’une autre des produits du crime. Ces enquêtes au regard de la gravité des faits dénoncés et de la nature des fonds en question, devront être débutées sans délai et conduites avec célérité, ainsi qu’une grande rigueur, aussi bien professionnelle que procédurale”.
Parmi les mis en cause figurent Léonce Nzalé, ancien Directeur de l’Administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère de la Culture, Ibrahima Issa, entrepreneur dans le BTP, accusé dans une affaire de construction d’un bâtiment destiné à une unité de traitement gravimétrique, évaluée à 73,2 millions FCfa, Mamadou Ngom Niang, ancien DAGE du ministère des Sports, Alimatou Sadiya Guèye, styliste, poursuivie pour un montant de 50 millions FCfa, Abdou Aziz Mbaye, communicateur traditionnel, impliqué pour 150 millions FCfa, Baba Hamdi Diawara, artiste, accusé pour 81,728 millions FCfa. Mais aussi les commerçants Bassirou Fall et Djibril Kan, ainsi que le Sage Mamadou Sène.
Une dame nommée Fatou Faty, se présentant comme prestataire de services, a également été interpellée, Tange Tandian, patron du site "VIP People", a été déféré au Tribunal de Dakar, rapportent de bonnes sources. Tange Tandian serait impliqué dans la gestion de 73 millions FCfa issus du fonds Force Covid-19. Moussa Sam Daff, directeur de l'hôpital Dalal Jamm, Alioune Badara Diop, ancien comptable de l’hôpital, Mamadou Ndiaye, directeur de la Prévention, entre autres, sont en garde-à-vue.
En plus de ces personnes, on cite nombre de personnes qui seraient également dans le collimateur de la justice. C’est à croire que nous sommes pas encore libérés du fardeau épidémique, dont on croyait l’étreinte totalement desserrée. Un nouveau variant a resurgi, frappant dans les directions et autres milieux d’affaires. En février 2023, dans un communiqué étrangement long et à la tonalité martiale, le parquet, longtemps resté silencieux, était enfin sorti de sa réserve, dans un dossier où tous les regards étaient rivés sur lui, un mois après la publication du rapport de la Cour des Comptes. Si l’adresse publique du Procureur coïncidait, curieusement, avec la plainte collective d’organisations de la société civile réunies autour de “Sunu’y milliards du ress”, “nos milliards ne vont pas disparaître” déposée au tribunal, par Aliou Sané, coordonnateur de l'organisation citoyenne Y en a marre, une source bien informée affirmait que le gouvernement avait cédé à l’intenable pression des partenaires financiers. “Ces partenaires ont même menacé de se désengager, si la lumière n’est pas faite sur le rapport de la Cour des Comptes”, précisait-il, à tort ou à raison.
D'après le journal "Point Actu", la pression des partenaires financiers du Sénégal s’était révélée, dans cette affaire, concluante. “Les bailleurs ont exigé du gouvernement qu’une suite soit donnée au rapport de la Cour des Comptes”, avait confié la même source. La même source affirmait, à tort ou à raison, que “ces partenaires particulièrement intransigeants sur la nécessité de mettre au clair ces allégations de la Cour des Comptes, auraient même menacé de se désengager si le Sénégal continue de faire la sourde oreille”.
Le maître des poursuites avait, en effet, rendu public un communiqué à la tonalité particulièrement musclée, dans lequel il demandait à la DIC de mener des “enquêtes préliminaires aux fins de constater la matérialité des faits dénoncés, d'en rassembler les preuves, d'élucider les circonstances”. Le communiqué du parquet mettait le doigt sur “un ensemble de manquements liés à des violations manifestes du Code des Marchés publics, des ouvertures de comptes bancaires sans autorisation du Ministre des Finances, des surfacturations sur les prix, des paiements en espèce supérieurs aux montants autorisés”.
Dans ce communiqué, le procureur soupçonnait “de potentielles violations de la loi et l’existence d’infractions pénales, notamment des atteintes aux deniers publics et autres infractions assimilées telles la corruption et l’abus de fonction”. Il poursuivait : “J’ai demandé aux unités de la police judiciaire de la Division des Investigations Criminelles, (…), conformément aux dispositions des articles 67 et suivants du CPP, des enquêtes préliminaires aux fins de constater la matérialité des faits dénoncés, d’en rassembler les preuves, d’élucider les circonstances qui ont entouré les actes sus évoqués et d’identifier, s’il y a lieu, l’ensemble des auteurs et des personnes qui ont facilité ou aidé à la commission des faits ou profité d’une manière ou d’une autre des produits du crime. Ces enquêtes au regard de la gravité des faits dénoncés et de la nature des fonds en question, devront être débutées sans délai et conduites avec célérité, ainsi qu’une grande rigueur, aussi bien professionnelle que procédurale”.