« Il n’y a pas d’adaptation particulière à la chaleur ; il ne saurait donc y avoir de préparation particulière pour les « Lions » en direction de leur match, face à la Gambie » ! L’avis est du Dr Babacar Ngom, médecin du Diaraf. En programmant les rencontres de la 6ème et dernière journée des éliminatoires combinées CAN/Mondial 2010, le 11 octobre à 13 heures TU, la Fifa entendait « respecter l’équité sportive », mais elle n’a pas forcément facilité la tâche aux équipes engagées. Et le Sénégal n’y échappe point. Au contraire ! Puisque les « Lions », tous expatriés et évoluant « dans un climat tempéré et à des heures assez avancées », ont perdu l’habitude de jouer sous la chaleur. Or, pour le Dr Ngom, « pour la médecine du sport, il y a chaleur dès que la température dépasse les 25 degrés ». Et de révéler qu’hier par exemple, entre 15 heures et 15 heures 30, le thermomètre affichait ... 41 degrés sur le banc de touche du stade Demba Diop.
Alors se posera un gros problème d’adaptation qui pourrait même déboucher sur des malaises physiques. Et pour cause, « l’hypersudation peut causer des crampes, des élongations et des déchirures musculaires ». Le Dr Babacar Ngom n’ose même pas imaginer que ces conséquences aillent jusqu’à « la déshydratation extrême qui peut déboucher sur des syncopes » ou à « l’hyperthermie maligne d’effort susceptible de provoquer même la mort puisque les cellules cardiaques et cérébrales sont totalement déshydratées ». Le premier réflexe des joueurs serait donc de « s’économiser » surtout en première mi-temps, pour pouvoir mieux se donner après la pause. « Le spectacle risque ainsi d’en souffrir », pronostique le Dr Ngom.
Le plus dramatique, c’est que, selon le spécialiste de l’art du Diaraf, il est pratiquement impossible de préparer l’armada d’expatriés sénégalais à faire face à la canicule annoncée. « Car, argumente-t-il, s’entraîner régulièrement à l’heure du match équivaudrait à perdre des forces le jour J. L’idéal c’est d’ailleurs de s’entraîner sous une température relativement basse pour emmagasiner le maximum de jus ». D’ailleurs, selon lui, autant c’est de bon aloi de se préparer à jouer par température basse en s’entraîner sous des températures basses, autant il est déconseillé de s’entraîner sous la canicule pour préparer des matches sous forte chaleur. A la limite, suggère-t-il, 48 heures ou 72 heures avant le match, le sélectionneur national Lamine Ndiaye pourrait sortir ses joueurs pour une séance d’entraînement à l’heure du match (13 heures), histoire de leur montrer ce qui les attend. Encore qu’avec les caprices de la météo, on n’est jamais sûr de rien, le climat pouvant changer du tout au tout, d’un jour à l’autre.
Pour le Dr Babacar Ngom, les Gambiens sont toutefois logés à la même enseigne que les Sénégalais. Sauf peut-être qu’ils ont moins de joueurs expatriés. Ce qui serait un avantage pour eux. « Et si Lamine Ndiaye donnait leurs chances aux joueurs locaux ? » s’est demandé le médecin du Diaraf. « C’est là une piste à expérimenter.
D’autant que ces joueurs pourraient mieux s’habituer à la chaleur. Surtout en défense où l’on connaît de réelles difficultés ». Ou alors, il suggère au coach des « Lions » de miser essentiellement sur ses expatriés qui ont déjà joué au Sénégal comme Henri, Diouf, Ousmane Ndoye, Diagne Faye etc. par rapport à ceux qui sont nés ou ont grandi en France tels Mamadou Niang ou Issiar Dia.
source le soleil
Alors se posera un gros problème d’adaptation qui pourrait même déboucher sur des malaises physiques. Et pour cause, « l’hypersudation peut causer des crampes, des élongations et des déchirures musculaires ». Le Dr Babacar Ngom n’ose même pas imaginer que ces conséquences aillent jusqu’à « la déshydratation extrême qui peut déboucher sur des syncopes » ou à « l’hyperthermie maligne d’effort susceptible de provoquer même la mort puisque les cellules cardiaques et cérébrales sont totalement déshydratées ». Le premier réflexe des joueurs serait donc de « s’économiser » surtout en première mi-temps, pour pouvoir mieux se donner après la pause. « Le spectacle risque ainsi d’en souffrir », pronostique le Dr Ngom.
Le plus dramatique, c’est que, selon le spécialiste de l’art du Diaraf, il est pratiquement impossible de préparer l’armada d’expatriés sénégalais à faire face à la canicule annoncée. « Car, argumente-t-il, s’entraîner régulièrement à l’heure du match équivaudrait à perdre des forces le jour J. L’idéal c’est d’ailleurs de s’entraîner sous une température relativement basse pour emmagasiner le maximum de jus ». D’ailleurs, selon lui, autant c’est de bon aloi de se préparer à jouer par température basse en s’entraîner sous des températures basses, autant il est déconseillé de s’entraîner sous la canicule pour préparer des matches sous forte chaleur. A la limite, suggère-t-il, 48 heures ou 72 heures avant le match, le sélectionneur national Lamine Ndiaye pourrait sortir ses joueurs pour une séance d’entraînement à l’heure du match (13 heures), histoire de leur montrer ce qui les attend. Encore qu’avec les caprices de la météo, on n’est jamais sûr de rien, le climat pouvant changer du tout au tout, d’un jour à l’autre.
Pour le Dr Babacar Ngom, les Gambiens sont toutefois logés à la même enseigne que les Sénégalais. Sauf peut-être qu’ils ont moins de joueurs expatriés. Ce qui serait un avantage pour eux. « Et si Lamine Ndiaye donnait leurs chances aux joueurs locaux ? » s’est demandé le médecin du Diaraf. « C’est là une piste à expérimenter.
D’autant que ces joueurs pourraient mieux s’habituer à la chaleur. Surtout en défense où l’on connaît de réelles difficultés ». Ou alors, il suggère au coach des « Lions » de miser essentiellement sur ses expatriés qui ont déjà joué au Sénégal comme Henri, Diouf, Ousmane Ndoye, Diagne Faye etc. par rapport à ceux qui sont nés ou ont grandi en France tels Mamadou Niang ou Issiar Dia.
source le soleil