Libye-Sénégal (0-0) de mercredi figure dans le régistre de ces rendez-vous dont les enseignements valent plus que le score final. Les deux équipes testaient amicalement leurs forces de frappe en vue de la 5e journée des éliminatoires de la Can et du Mondial 2010. Les Verts iront à l’assaut du Black star du Ghana alors que les ‘Lions’ seront aux prises avec les ‘Fennecs’ d’Algérie le 5 septembre à Blida ou Annaba.
Premier du groupe 6 avec 8 points, le Sénégal doit au moins ramener un point de son déplacement pour rester en tête du classement. Les Algériens sont à deux longueurs avec la possibilité de passer devant en cas de victoire. Ainsi, les retrouvailles entre les deux équipes s’annoncent explosives. Au match aller à Dakar, le 31 mai, les ‘Lions’ s’étaient imposés par 1 à 0.
A Tripoli, il fallait revoir la machine sénégalaise avant l’expédition. Tout n’a pas été bon. Tout n’a pas été mauvais, non plus. C’est ça le propre des rencontres de football au cours desquels, inéluctablement, les bons et les mauvais moments s’alternent. Cependant, suivant le côté vers lequel penche la balance, on peut légitimement être inquiet ou satisfait. Ou encore éprouver le double sentiment de la satisfaction et de l’inquiétude. Tous les facteurs étaient réunis pour que Lamine Ndiaye soit saisi par cet état mitigé. Son équipe montrait un visage radieux à chaque début de mi-temps avant de sombrer à la fin dans la désorganisation, l’imprécision, la précipitation et le manque de rythme.
Dans les 20 premières minutes du match, le bloc d’équipe était parfaitement en place dans les phases défensives. Henri Camara et El Hadji Diouf, placés en pointe, s’érigeaient en premier rideau défensif pour gêner les premières rampes de lancement algériennes, les défenseurs centraux et les latéraux. Les deux excentrés, Issiar Dia et Frédéric Mendy, gonflaient le milieu de terrain pour prêter main forte à la paire de récupérateurs Salif Diao-Kader Mangane. Avec ce dispositif, la défense s’occupait de broutilles tandis que Tony Sylva avait tout le loisir de promener son regard ailleurs que dans le jeu.
Offensivement, par contre, les ‘Lions’ étaient beaucoup moins séduisants. Ce, durant toutes les 45 premières minutes. Faute d’un point d’ancrage fiable, leurs attaques étaient désordonnées et inconstantes. Ce n’est qu’en deuxième mi-temps, avec les entrées d’Ousmane Ndoye et Guirane Ndaw (46e), respectivement, à la place de Frédéric Mendy et de Ibou Faye, qu’il y a eu un léger mieux dans les combinaisons sur le front de l’attaque sénégalaise.
Résultat : Henri Camara hérite de quatre occasions nettes dans les 15 premières minutes de la deuxième période. Ensuite, plus rien. Les ‘Lions’ retombent dans les mêmes travers qu’à la fin de la période précédente. Ils s’en tireront sans trop de dégats. Lamine Ndiaye doit toutefois se pencher sérieusement sur ses notes et tenter de corriger ce qui doit l’être et améliorer ce qui semble net dans le jeu des ‘Lions’ au sortir du match contre la Libye.
Au niveau des trois lignes, il y a à faire. En défense, il faudra trouver une solution définitive et fiable à droite. A moins que le sélectionneur national n’attende une catastrophe pour se décider de rompre avec le dépanneur Waigo Ndiaye pour un défenseur latéral droit de métier. Au milieu de terrain, la masse athlétique du duo de récupérateurs Salif Diao-Kader Mangane peut s’avérer trop lourde le 5 septembre face à la vélocité et à l’adresse balle au pied des Algériens. Pour contourner la difficulté, si ces derniers sont titularisés, l’apport des deux excentrés sera un bon raccourci. En attaque, l’équipe sénégalaise manque de finisseur. Aucun couple entre Mbaye Léye-Diouf et Diouf-Henri ne danse le tango mieux que l’autre. Ndoffène Fall (dans Walf Sports) et Lamine Dieng (Walf Tv) pensent à Mamadou Niang pour épauler Diouf, la constante.
Pour le reste, les joueurs sénégalais doivent améliorer leur vitesse et leur mobilité pour faire le siège du camp adverse en un temps record. Lamine Ndiaye n’a que deux semaines pour se pencher sur tout cela.
El Hadji Ibrahima FALL
Premier du groupe 6 avec 8 points, le Sénégal doit au moins ramener un point de son déplacement pour rester en tête du classement. Les Algériens sont à deux longueurs avec la possibilité de passer devant en cas de victoire. Ainsi, les retrouvailles entre les deux équipes s’annoncent explosives. Au match aller à Dakar, le 31 mai, les ‘Lions’ s’étaient imposés par 1 à 0.
A Tripoli, il fallait revoir la machine sénégalaise avant l’expédition. Tout n’a pas été bon. Tout n’a pas été mauvais, non plus. C’est ça le propre des rencontres de football au cours desquels, inéluctablement, les bons et les mauvais moments s’alternent. Cependant, suivant le côté vers lequel penche la balance, on peut légitimement être inquiet ou satisfait. Ou encore éprouver le double sentiment de la satisfaction et de l’inquiétude. Tous les facteurs étaient réunis pour que Lamine Ndiaye soit saisi par cet état mitigé. Son équipe montrait un visage radieux à chaque début de mi-temps avant de sombrer à la fin dans la désorganisation, l’imprécision, la précipitation et le manque de rythme.
Dans les 20 premières minutes du match, le bloc d’équipe était parfaitement en place dans les phases défensives. Henri Camara et El Hadji Diouf, placés en pointe, s’érigeaient en premier rideau défensif pour gêner les premières rampes de lancement algériennes, les défenseurs centraux et les latéraux. Les deux excentrés, Issiar Dia et Frédéric Mendy, gonflaient le milieu de terrain pour prêter main forte à la paire de récupérateurs Salif Diao-Kader Mangane. Avec ce dispositif, la défense s’occupait de broutilles tandis que Tony Sylva avait tout le loisir de promener son regard ailleurs que dans le jeu.
Offensivement, par contre, les ‘Lions’ étaient beaucoup moins séduisants. Ce, durant toutes les 45 premières minutes. Faute d’un point d’ancrage fiable, leurs attaques étaient désordonnées et inconstantes. Ce n’est qu’en deuxième mi-temps, avec les entrées d’Ousmane Ndoye et Guirane Ndaw (46e), respectivement, à la place de Frédéric Mendy et de Ibou Faye, qu’il y a eu un léger mieux dans les combinaisons sur le front de l’attaque sénégalaise.
Résultat : Henri Camara hérite de quatre occasions nettes dans les 15 premières minutes de la deuxième période. Ensuite, plus rien. Les ‘Lions’ retombent dans les mêmes travers qu’à la fin de la période précédente. Ils s’en tireront sans trop de dégats. Lamine Ndiaye doit toutefois se pencher sérieusement sur ses notes et tenter de corriger ce qui doit l’être et améliorer ce qui semble net dans le jeu des ‘Lions’ au sortir du match contre la Libye.
Au niveau des trois lignes, il y a à faire. En défense, il faudra trouver une solution définitive et fiable à droite. A moins que le sélectionneur national n’attende une catastrophe pour se décider de rompre avec le dépanneur Waigo Ndiaye pour un défenseur latéral droit de métier. Au milieu de terrain, la masse athlétique du duo de récupérateurs Salif Diao-Kader Mangane peut s’avérer trop lourde le 5 septembre face à la vélocité et à l’adresse balle au pied des Algériens. Pour contourner la difficulté, si ces derniers sont titularisés, l’apport des deux excentrés sera un bon raccourci. En attaque, l’équipe sénégalaise manque de finisseur. Aucun couple entre Mbaye Léye-Diouf et Diouf-Henri ne danse le tango mieux que l’autre. Ndoffène Fall (dans Walf Sports) et Lamine Dieng (Walf Tv) pensent à Mamadou Niang pour épauler Diouf, la constante.
Pour le reste, les joueurs sénégalais doivent améliorer leur vitesse et leur mobilité pour faire le siège du camp adverse en un temps record. Lamine Ndiaye n’a que deux semaines pour se pencher sur tout cela.
El Hadji Ibrahima FALL