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Forces armées: Vastes manœuvres autour du fauteuil du CEMGA


Rédigé par leral.net le Jeudi 12 Décembre 2013 à 09:32 | | 7 commentaire(s)|

Forces armées: Vastes manœuvres autour du fauteuil du CEMGA
Le Chef d'Etat-major général des armées(CEMGA), le général de corps d'armée Mamadou Sow, devrait bien surveiller ses arrières, car de grosses casquettes sont en train de manœuvrer dans le dessein de lui chiper son fauteuil. Parmi ces derniers, le journal EnQuête nous révèle un galonné qui pensait bien que le poste lui reviendrait au départ de l’ex-CEMGA Abdoulaye Fall. Pour dire que les récriminations qui avaient suivi la nomination du général Mamadou Sow à la tête des forces armée n’ont pas jamais cessé.


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1.Posté par Ghuirty le 12/12/2013 12:20 | Alerter
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"...n'ont pas jamais cessé."...
TEXTE NUL.

2.Posté par Diallo le 12/12/2013 13:15 | Alerter
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Général Sow le connaissant comme je le connais, je crois pouvoir affirmer qu'il mérite bien ce poste, il est intelligent, calme, discipliné et plein de rigueur. Faisant partie de la premiètre promotion de l'ENOA c'est à dire un des premiers officiers formés au Sénégal, les militaires le connaissent bien, au point de vue militaire, il est hors paire. D'ailleurs moi qui vous parle, j'ai été formé par cette promotion en 1982 à Bango. Cependant, les décideurs de la République doivent savoir faire la différence entre l'armée et la politique surtout au moment où l'on parle tout le temps de rupture.

3.Posté par Maïmoune le 12/12/2013 17:16 | Alerter
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Je n'ai jamais pensé que notre pays avait tant besoin d'une armée puissante! Nous n'aurons jamais de conflits armés avec la Gambie, le Mali, la Guinée Conakry ni même avec Bissau. Nous avons plus besoin de policiers, gendarmes et douaniers pour que notre pays soit l'un des plus sûrs au monde, pace qu'en général nos populations sont des croyants qui, dès 22 heures sont au lit s'ils ne travaillent pas de nuit. Le Sénégalais n'a jamais été de nature violente ni belliqueuse. Le problème avec ce Général nommé par Macky Sall à la surprise générale, c'est qu'il n'a aucune culture générale, parle très mal le Français, aussi mal que beaucoup de jeunes de l'UCAD, ne parle pas anglais et surtout ne peut soutenir aucune conversation avec de hauts gradés hôtes du Sénégal et pire quand il va à l'étranger, des officiers supérieurs que ces homologues (Généraux, Colonels) des autres pays le prennent pour un terreux, un paysan quoi. Jamais dans notre histoire militaire, nous n'avons connu une CEMGA aussi inculte. On doit le changer vite fait, parce que lui-même n'est pas à l'aise dans cette fonction.

4.Posté par ringmybell le 12/12/2013 18:29 | Alerter
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@Maïmoune Etre un paysan n'est pas une honte et puis parler l'anglais on s'en branle. On lui d'être un bon stratège lors des batailles et de gérer l'armée en bon père de famille

5.Posté par diambar le 12/12/2013 21:44 | Alerter
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Lectures sur la nomination du Cemga
À la faveur de la nomination du nouveau chef d’état-major général des armées (Cemga), Mamadou Sow alias « Nowgass », le 29 octobre dernier, jour du réaménagement gouvernemental, beaucoup d’observateurs, de militaires, de pseudo-analystes ou de citoyens ont trouvé un déversoir pour des commentaires ou des appréciations des plus farfelus en phase ou en déphasage avec la réalité. Il est vrai que le débat a été instauré bien avant même que le choix fût porté sur le désormais général de division qui, à quatre ans de son admission dans la deuxième section, aura la lourde tâche de porter les destinées de notre armée. Toutes ces appréciations démontrent la profondeur de l’ignorance, chez les civils, de la chose militaire. Il faut aussi dire qu’à la faveur du changement à la tête de la magistrature sénégalaise, les mêmes ruptures attendues dans la société sénégalaise sont attendues dans l’armée. Il convient d’emblée de préciser que Mamadou Sow est général de brigade depuis le 1er juillet dernier. Il n’a été élevé au rang de divisionnaire par décret présidentiel que le même 29 octobre. Il est donc impossible qu’il soit passé de colonel au rang de général de division. Il y a eu simplement une absence de réactualisation d’un Cv envoyé depuis que le décret nº2011-2068, en date 28 décembre 2011, de Monsieur le Président de la République (Abdoulaye Wade à l’époque) nommant dans la 1ère section (active) des cadres de l’Etat-major général, au grade de général.
Préséance du Cemga
Il avait d’ailleurs été promu au grade de général de brigade (électronique comme on dit) depuis avril 2011 pour assumer la fonction de Chief of staff de l’Unamid (la Mission des Nations-Unies au Darfour). Un tel choix, laissé à la discrétion du chef de l’État, s’explique aisément par la volonté de lui donner une carrure pour son commandement. Mais aussi par la nécessité de redéfinir la hiérarchie et l’ordre protocolaire qui confère la préséance au Cemga. Déjà que les généraux Balla Keïta, inspecteur général des forces armées (Igfa), Saliou Ndiaye, chef d’état-major particulier du président de la République (Cempart) et Mouhamadou Moustapha Diawara, actuel commandant du Groupement national des Sapeurs pompiers (Gnsp), sont passés du grade de colonel à celui de général le 1er janvier 2012. Donc plus anciens. Il y a eu la fournée d’avril (Pape Samba Kamara, Alain Jérôme Charlemagne Peirera et Mohamed Sané) avant celles de juillet (Sangué Ndao, Ousmane Kane, Mamadou Sow) et d’octobre (Boubacar Wade, Alioune Wade, Bara Cissokho et Samba Fall). De même, l’actuel sous-Cemga, Ousmane Ibrahima Sall, promu Grand chancelier à la place du général Amadou Tidiane Dia (déjà à la retraite) était déjà général de brigade avant tous les autres, donc le plus ancien. L’ancien aide de camp du président Abdou Diouf et ancien chef d’état-major de la marine ne pouvait, sauf prolongation, avoir, eu égard à son âge, à commander plus de 18 mois. Tout comme le général Diawara à quelques mois de la retraite. Encore qu’il est préférable qu’un Cemga puisse commander trois à quatre années au maximum. Et dans l’histoire des Forces armées sénégalaises, le plus court temps de commandement a été celui du général Lamine Cissé (18 mois).
Loyauté, légalité et légitimité
Nous passerons outre certains commentaires d’ordre ethnique qui ne puissent se justifier ou confirmer ou infirmer le choix des hommes dans une République. Pour en revenir au « tollé » suite à la nomination de « Nowgass », il faut dire que la tâche n’était pas des plus aisées pour le nouveau président de la République qui, à peine arrivé au pouvoir à la faveur du suffrage universel, trouvait une pléthore de généraux qu’il n’avait pas du tout nommés. Et pourtant il fallait en trouver un, le désigner pour tenir les rênes de l’Armée. Un ensemble de paramètres est pris en compte dans le choix du chef militaire par l’autorité politique. Au premier rang desquels la loyauté. S’ensuivent la légalité et la légitimité qui fondent la crédibilité. Il faut préciser que le choix des chefs militaires se heurte très souvent, chez l’autorité civile et politique, à une méconnaissance non seulement des textes, mais surtout à l’absence d’une connaissance militaire, des filières de formation que suivent les militaires. L’absence d’une culture militaire en somme. Le Cempart (chef d’état-major particulier) reste celui qui introduit et traite des dossiers militaires auprès du chef de l’État, mais il aspire aussi à diriger l’armée. Sur les critères mis en avant, l’actuel Cemga pourrait donc faire l’affaire d’autant plus qu’il est respecté, pour ses états de service, par la troupe.
Subordination du militaire
Seulement certains officiers, surtout directs, peuvent nourrir un complexe de supériorité vis-à-vis de l’actuel chef qui est un ancien sous-officier sorti de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (Ensoa) de Kaolack. Les rumeurs, fondées ou non de contestation au sein de la Grande muette suite à la nomination de « Nowgass », relèveraient d’un autre ordre. Un militaire qui ne comprend pas que la faculté de nommer aux postes civils et militaires est dévolue au seul chef de l’État n’a plus sa place sous les drapeaux. D’où la nécessité pour celui-ci de procéder à des nominations le plus « objectivement » possible pour ne pas créer des frustrations. Donc d’avoir d’excellents conseillers qui ne sont pas forcément militaires. Les plus grands stratèges militaires sont souvent des civils. De piètres militaires peuvent être de grands stratèges. On se rappelle que l’amiral Alfred Thayer Mahan, bien que piètre marin puisqu’il a coulé de nombreux navires, est cité comme le plus grand stratège naval. C’est le même Mahan qui disait qu’« une bonne communication entre les divers échelons de commandement est l'élément le plus important en matière de stratégie ». Aussi, sur cette place des civils, l’on se rappelle de l’affirmation de Georges Clémenceau : « la guerre est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux seuls militaires » ; pour certainement illustrer un principe de la démocratie, à savoir la subordination du militaire à l’autorité civile. Pour aussi rappeler qu’on fait la guerre pour atteindre des objectifs politiques et pas seulement militaires. Une opinion largement partagée par le président Truman qui dénonçait l’insubordination du général Mac Arthur. De nombreux analystes se sont attardés sur le profil académique du général Sow. Mais aussi sur le fait qu’il ait été formé à l’Ecole nationale des officiers d’active (Enoa) de Thiès, mettant en avant une certaine préférence nationale. Une telle appréciation relève d’une simple vue de l’esprit. Si l’Enoa a été, au début de son fonctionnement, une école nationale, elle est devenue une école à vocation régionale dans laquelle s’est engagée la France. Cette implication de la France a été dictée par la qualité et le sérieux de l’enseignement qui y est dispensé. Ainsi, une convention générale, signée en 1988, a lié les deux pays. Un directeur des études français y était jusqu’en 2010. Les curricula développés dans la formation à l’Enoa s’appuient sur une identité propre : la formation y est arrimée sur un fond traditionnel africain. (« Xël-Jom-Fit » savoir, sens de l’honneur, courage est la devise de l’école).
Le militaire, un soldat d’abord
Dans de nombreux pays, le problème du choix des chefs militaires est résolu par les profils des uns et des autres, les parcours professionnels… Il est exceptionnel qu’un ancien sous-officier puisse, en France par exemple, devenir général. Peut-être qu’il serait pertinent de souligner l’exception Bigeard en France qui reste encore l’officier le plus décoré et qui a fait ses classes de soldat au grade de général. La préférence semble très souvent donnée à ceux qui ont poursuivi des études académiques eu égard au fait que celles-ci sont censées développer les neurones, donc la faculté de réfléchir.
Seulement, tous les militaires ont, quelques puissent être leur arme ou spécialisation, en commun d’être des soldats. C’est-à-dire qu’ils ils sont appelés à défendre le sanctuaire national. Aussi, la formation continue, de rigueur chez les officiers jusqu’au grade de colonel, ne les prédisposent-ils pas à acquérir de bonnes bases intellectuelles ? Tout comme les différentes rencontres, lors des cours de spécialisation, ne leur donnent-ils pas des fondamentaux pour s’aguerrir et s’enrichir de l’expérience des autres ? La plupart des civils ignorent qu’il y a énormément de militaires qui pourraient monnayer, à un excellent prix, leurs connaissances et aptitudes hors des drapeaux. Autrement dit, on retrouve des spécialistes dans des domaines les plus variés chez les militaires. Aussi bardé de diplômes soit-il, il lui est demandé d’être d’abord un militaire. Un bon soldat de préférence. Le secret du professionnalisme de notre Armée, chanté partout, réside dans la correction des distorsions notées dès la formation initiale acquise un peu partout. Ainsi donc n’importe quel officier possède un minimum de culture militaire indépendamment de son niveau qui ne peut qu’être intrinsèque.
Un exemple illustratif a pu être donné à l’époque par un médecin lieutenant qui, en l’absence du chef d’unité, a pu prendre les rênes d’un détachement du bat para pour aller au front. Certains membres de la troupe rappellent la bravoure et la combativité de cet officier aujourd’hui spécialiste et servant à l’hôpital Principal de Dakar. Il est vrai que chez les officiers certains sont dits directs puisqu’ils intègrent directement l’école des officiers que ce soit en France, en Angleterre, au Maroc, au Sénégal ou ailleurs. Tous les autres sont dits, dans le langage courant, indirects. On sort diplômé d’une école ou d’une académie. Militaire, journaliste, ingénieur, vétérinaire… c’est sur le terrain qu’on le devient. L’adaptation, la capacité à surfer sur un terrain dangereux, hostile forgent et forcent le militaire à devenir un bon stratège. En cela, Roger Peyrefitte disait également que « nos plus sûrs protecteurs sont nos talents ». Le général Nguyen Giap, instituteur de formation, est vu comme un excellent stratège qui a permis aux Vietnamiens de s’en sortir même s’il n’a pas fait de formation à l’occidentale. Méfions donc du mythe du diplôme ou du label. Paul Valéry ne disait-il pas que le diplôme est l’ennemi de la société ?
Mythe du diplôme
Maintenant, la seule question qui vaille est de savoir si le nouveau Cemga pourrait relever les défis qui interpellent l’armée sénégalaise ; des défis d’ordre conceptuel et doctrinal. L’organisation est-elle toujours adaptée ? La stratégie opérationnelle ne mérite-t-elle pas d’être revue ? La position figée en Casamance ne doit-elle pas évoluer ? Autant de questions, entre autres, qui méritent attention.
Cependant, le fait que le général Sow « Nowgass » ait été sélectionné par les Nations-Unies, dont les critères sont très rigoureux, son expérience en Casamance (il a été commandant de la zone militaire n°5), de même que les brillants officiers qui vont l’accompagner dans sa mission, permettent d’être optimiste. Force est de reconnaître que notre armée, du fait d’une longue posture figée en Casamance, est dans une organisation inadaptée. Rarement elle a été à la base de l’initiative. Notre armée a le plus souvent subi le cours des attaques rebelles. Quand elle a pris l’initiative, c’était pour déloger des rebelles qui avaient déjà pris place. Encore faut-il que les politiques jouent le jeu pour définir la stratégie ou l’option choisie pour la résolution de la crise. La nécessité de repenser notre stratégie opérationnelle fait jour. Elle devrait se faire au regard des évolutions de l’armement, des moyens de commandement et de contrôle des opérations, et des moyens de recherche du renseignement opérationnel. Le chef militaire est aussi celui qui jouit d’une bonne moralité et pour qui le bien-être social et les conditions de travail des hommes constituent une préoccupation majeure.
Présenté comme le « meilleur choix, surtout sur le plan éthique et la probité morale », le général Sow part donc avec un préjugé favorable. Si vos subordonnées n’ont rien à vous reprocher sur ces deux points, et vous connaissent opérationnel, ils seront plus enclins à vous suivre. Le général Sow est aussi titulaire du Brevet de l’enseignement militaire supérieur (Bems), communément identifié comme Brevet de l’école supérieure de guerre, un must pour tous les grands chefs militaires de nos jours.
Une dernière chose, la nomination du général Sow sonne comme un appel à la bonne gouvernance en ce sens que tous les officiers sauront que leurs gestions des hommes et des deniers seront dorénavant revus dans les critères de nomination. Par Ibrahima Khaliloullah NDIAYE

6.Posté par MONI le 13/12/2013 07:54 | Alerter
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promotion tous azimuts des parents toucouleurs et sereres de maky.prenez la grille ethnique et vs comprendrez maky;appareil repressifs et ideologique au service de son ethnie;attention rwanda

7.Posté par Saliou Diallo le 13/12/2013 17:39 | Alerter
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Si vraiment le Général Sow est aussi mauvais comme vous le décriez, dite-moi comment il a réussi à etre major de sa promotion à l'ENOA?

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