Interpellé par nos confrères de la RFM, Me Abdoulaye Babou donne des précisions sur la manière dont les changements doivent être effectués, notamment au niveau des groupes parlementaires. « Le groupe parlementaire est installé annuellement et non après cinq ans comme on tente de le faire croire », précise d’emblée l’ancien président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale. Et l’avocat d’expliquer la procédure pour former un groupe parlementaire. « Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale dit : ‘’à la vieille de l’ouverture de la première session, ceux qui veulent former un groupe parlementaire, c’est-à-dire qui ont au moins quinze députés, doivent déposer au bureau du président de l’Assemblée nationale, une liste de quinze députés avec un manifeste, une profession de foi et un nom’’. Et cela se fait annuellement. Ce qui compte, c’est le nom qu’on dépose à l’ouverture de la session qui est une session annuelle ».
S'agissant de l'article 22 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale évoquée ce matin, dans la presse, et qui pourrait freiner le Pape du Sopi dans sa volonté de liquider Fada, Me Babou explique qu'il concerne le député qui veut quitter le groupe parlementaire une fois que celui-ci est constitué. Selon lui, cet article ne peut pas être évoqué au moment de la formation du groupe.
L’article 22 stipule que « les modifications apportées à la composition d’un groupe seront portées à la connaissance du président de l’Assemblée nationale, sous la signature du député intéressé s’il s’agit d’une démission, sous la signature du président du groupe s’il s’agit d’une adhésion ou d’un apparentement ».
S'agissant de l'article 22 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale évoquée ce matin, dans la presse, et qui pourrait freiner le Pape du Sopi dans sa volonté de liquider Fada, Me Babou explique qu'il concerne le député qui veut quitter le groupe parlementaire une fois que celui-ci est constitué. Selon lui, cet article ne peut pas être évoqué au moment de la formation du groupe.
L’article 22 stipule que « les modifications apportées à la composition d’un groupe seront portées à la connaissance du président de l’Assemblée nationale, sous la signature du député intéressé s’il s’agit d’une démission, sous la signature du président du groupe s’il s’agit d’une adhésion ou d’un apparentement ».