Ce parvenu aux ambitions démesurées, comme on le constate, est prêt à passer si on le laisse faire, sur les corps des Guinéens pour se maintenir au pouvoir par la terreur et la barbarie pour toujours, comme un certain Moussa Traoré de triste mémoire, du Mali.
Me Wade devrait se rendre compte aujourd’hui encore, d’avoir commis une erreur ou plutôt une faute grave comme à son habitude par empressement ou course de vitesse, être toujours le premier à ceci ou cela. Les lauréats qu’il a dressés à ce soldat véritablement de 1ère classe, par des éloges appuyés et un soutien quasiment indéfectible ne sont pas justifiés, surtout au regard da la manière antidémocratique –un putsch militaire- qu’il a utilisée pour accéder au pouvoir. Ne serait-ce que cela, était largement suffisant pour amener Me Wade, s’il était un homme d’Etat avisé et respectueux de la volonté des peuples à s’éloigner comme la peste de ce petit soldat de rien du tout. Mais hélas ! On dirait que Me Wade a un faible pour les putschistes ou ils le charment alors car, il les parraine presque tous. Pour un président élu démocratiquement, tout au moins pour son premier mandat, il y a de quoi se poser des questions sur l’homme, pour ne pas dire s’inquiéter.
L’armée guinéenne a perdu toute crédibilité et par delà, l’honneur qui lui était dû par le monde entier. Comment avec tous les Hauts gradés que comptent l’armée guinéenne, un petit capitaine peut-il se hisser au sommet de celle-ci et même s’imposer définitivement à la tête de l’Etat et de cette armée sans qu’aucun officier supérieur ne bronchât. Cela veut dire que la manière dont s’acquiert les grades dans cette armée est assez curieuse et pose problème.
Par ailleurs, la Communauté internationale qui se présente souvent en médecin après la mort ne pipe mot, sinon des condamnations de principe dont les dictateurs se moquent royalement.
A cet égard, où sont donc la CDEAO et l’Union Africaine face à cette barbarie dont l’auteur est de leur membre ? Ceci est encore une confirmation sans équivoque, que ces organisations-là sont de véritables syndicats de chefs d’Etat et qu’elles ne servent à rien pour les peuples africains. La preuve, aucune action de sanction punitive n’a jamais été appliquée concrètement et dans les faits à aucun de ses membres, et pourtant ce ne sont pas les motifs qui manquent. Alors, ils se font la politesse mutuellement et personne ne dénonce son collègue, quel que soit la gravité des faits du reste et ainsi, chacun garde ses vaches à sa manière et en fait ce que bon lui semble. Une véritable complicité concertée me direz-vous !
L’Union Européenne quant à elle, sauvegarde ses intérêts et tant que ceux-ci ne sont pas menacés par les putschistes qui prennent le pouvoir, sa condamnation ne s’arrêtera qu’au bout de ses lèvres. C’est pour vous dire que les peuples ne comptent pour rien auprès de ses organisations internationales et de même que les pays membres.
L’inefficacité de l’Onu et le manque d’autorité ou d’influence sur les dictateurs de tout bord des pays membres ne fait l’objet d’un doute. Ses interventions sont généralement faites, là où des guerres civiles éclatent. C’est l’occasion pour cette organisation, de dépenser des sommes faramineuses au titre d’une prétendue paix mondiale ou de la sous région. Mais quand un dictateur massacre son peuple même avec barbarie, l’Onu n’a rien à dire, pour soi-disant le respect de la souveraineté nationale.
L’ère des prises de pouvoir par la force qui semblait s’éloigner de nous après quelques lueurs d’espoir, est en train de refaire surface, surtout dans la partie ouest de l’Afrique malheureusement. En effet, si ce n’est le transfert du pouvoir par la voie monarchique, de père en fils par des simulacres d’élections, des truquages, ou toutes sortes de subterfuges, ce sont de petits soldats trop peu ambitieux , de véritables têtes brûlées comme par exemple, Yaya Diamé, Mohamar Kadhafi hier et aujourd’hui Moussa Dadis Camara qui s’emparent du pouvoir par junte et refusent de le quitter démocratiquement.
Le recul démocratique que nous observons sur notre continent, par la faute de dirigeants incompétents, qui ne supportent pas la démocratie, veulent s’incruster au pouvoir et qui se cachent derrière de prétendues missions ou œuvres à parachever, est un phénomène caractéristique et propre aux dirigeants africains. Il est particulièrement déplorable que, les peuples africains faute d’une éducation citoyenne bien assises, se comportent comme des sujets devant leur monarque. Il revient aux avant-gardes africaines non assoiffées de pouvoir, de procéder à une éducation citoyenne approfondie, pour les libérer de certaines pesanteurs sociologiques néfastes, ce qui les permettra de participer effectivement à la gestion du pays mais, à se choisir eux-mêmes et démocratiquement leurs propres dirigeants.
C’est la seule voie de salut des peuples africains, pour éviter que le pouvoir tombe entre les mains de n’importe quel premier aventurier, comme Moussa Dadis Camara, sans la moindre riposte appropriée du peuple pour y mettre un terme. En effet, quand on ramasse aussi facilement le pouvoir comme Dadis Camara, ce n’est surprenant du tout, de le voir se comporter de la sorte, surtout pour un homme qui, dans des circonstances normales, rien en lui ne peut justifier qu’il soit à la tête d’un Etat, le plus petit soit-il. Mais, aujourd’hui, gonflé à bloc par certains chefs d’Etat dont le premier est Me Wade, il se prend naturellement au sérieux et pense qu’il peut, avec la force bêtise des armes et non par la volonté du peuple guinéen, s’imposer à ce dernier et rester finalement au pouvoir à vie comme son prédécesseur, le tristement célèbre, le général Lanssana Conté.
Les peuples d’Afrique doivent avoir assez des putschistes à la tête de leurs pays et des chefs d’Etat élus démocratiquement mais, qui refusent de le quitter par la même voie ou s’initie à la succession monarchique. La passivité de nos peuples est liée dans une large mesure, à l’absence d’une conscience citoyenne affirmée en son sein ou pour la grande majorité. Cette tâche qui revient à mon sens aux forces vives et aux intellectuels avisés et engagés aux côtés de leurs peuples pour les libérer, des mains des dictateurs et autres sanguinaires de notre continent. Elle doit être menée avec détermination et abnégation, de concert avec tous ceux qui s’accordent sur cette nécessité.
La Communauté internationale en définitive, par ses réactions timides et de principe, encourage plutôt dans une certaine mesure ce genre de prise de pouvoir et de comportement antidémocratique, qui tend à se propager encore dans une impunité totale, sur notre continent.
Peuples d’Afrique, réveillons-nous pour barrer la route à la monarchie rampante!
Mandiaye GAYE
Gaye_mandiaye@hotmail.com
Me Wade devrait se rendre compte aujourd’hui encore, d’avoir commis une erreur ou plutôt une faute grave comme à son habitude par empressement ou course de vitesse, être toujours le premier à ceci ou cela. Les lauréats qu’il a dressés à ce soldat véritablement de 1ère classe, par des éloges appuyés et un soutien quasiment indéfectible ne sont pas justifiés, surtout au regard da la manière antidémocratique –un putsch militaire- qu’il a utilisée pour accéder au pouvoir. Ne serait-ce que cela, était largement suffisant pour amener Me Wade, s’il était un homme d’Etat avisé et respectueux de la volonté des peuples à s’éloigner comme la peste de ce petit soldat de rien du tout. Mais hélas ! On dirait que Me Wade a un faible pour les putschistes ou ils le charment alors car, il les parraine presque tous. Pour un président élu démocratiquement, tout au moins pour son premier mandat, il y a de quoi se poser des questions sur l’homme, pour ne pas dire s’inquiéter.
L’armée guinéenne a perdu toute crédibilité et par delà, l’honneur qui lui était dû par le monde entier. Comment avec tous les Hauts gradés que comptent l’armée guinéenne, un petit capitaine peut-il se hisser au sommet de celle-ci et même s’imposer définitivement à la tête de l’Etat et de cette armée sans qu’aucun officier supérieur ne bronchât. Cela veut dire que la manière dont s’acquiert les grades dans cette armée est assez curieuse et pose problème.
Par ailleurs, la Communauté internationale qui se présente souvent en médecin après la mort ne pipe mot, sinon des condamnations de principe dont les dictateurs se moquent royalement.
A cet égard, où sont donc la CDEAO et l’Union Africaine face à cette barbarie dont l’auteur est de leur membre ? Ceci est encore une confirmation sans équivoque, que ces organisations-là sont de véritables syndicats de chefs d’Etat et qu’elles ne servent à rien pour les peuples africains. La preuve, aucune action de sanction punitive n’a jamais été appliquée concrètement et dans les faits à aucun de ses membres, et pourtant ce ne sont pas les motifs qui manquent. Alors, ils se font la politesse mutuellement et personne ne dénonce son collègue, quel que soit la gravité des faits du reste et ainsi, chacun garde ses vaches à sa manière et en fait ce que bon lui semble. Une véritable complicité concertée me direz-vous !
L’Union Européenne quant à elle, sauvegarde ses intérêts et tant que ceux-ci ne sont pas menacés par les putschistes qui prennent le pouvoir, sa condamnation ne s’arrêtera qu’au bout de ses lèvres. C’est pour vous dire que les peuples ne comptent pour rien auprès de ses organisations internationales et de même que les pays membres.
L’inefficacité de l’Onu et le manque d’autorité ou d’influence sur les dictateurs de tout bord des pays membres ne fait l’objet d’un doute. Ses interventions sont généralement faites, là où des guerres civiles éclatent. C’est l’occasion pour cette organisation, de dépenser des sommes faramineuses au titre d’une prétendue paix mondiale ou de la sous région. Mais quand un dictateur massacre son peuple même avec barbarie, l’Onu n’a rien à dire, pour soi-disant le respect de la souveraineté nationale.
L’ère des prises de pouvoir par la force qui semblait s’éloigner de nous après quelques lueurs d’espoir, est en train de refaire surface, surtout dans la partie ouest de l’Afrique malheureusement. En effet, si ce n’est le transfert du pouvoir par la voie monarchique, de père en fils par des simulacres d’élections, des truquages, ou toutes sortes de subterfuges, ce sont de petits soldats trop peu ambitieux , de véritables têtes brûlées comme par exemple, Yaya Diamé, Mohamar Kadhafi hier et aujourd’hui Moussa Dadis Camara qui s’emparent du pouvoir par junte et refusent de le quitter démocratiquement.
Le recul démocratique que nous observons sur notre continent, par la faute de dirigeants incompétents, qui ne supportent pas la démocratie, veulent s’incruster au pouvoir et qui se cachent derrière de prétendues missions ou œuvres à parachever, est un phénomène caractéristique et propre aux dirigeants africains. Il est particulièrement déplorable que, les peuples africains faute d’une éducation citoyenne bien assises, se comportent comme des sujets devant leur monarque. Il revient aux avant-gardes africaines non assoiffées de pouvoir, de procéder à une éducation citoyenne approfondie, pour les libérer de certaines pesanteurs sociologiques néfastes, ce qui les permettra de participer effectivement à la gestion du pays mais, à se choisir eux-mêmes et démocratiquement leurs propres dirigeants.
C’est la seule voie de salut des peuples africains, pour éviter que le pouvoir tombe entre les mains de n’importe quel premier aventurier, comme Moussa Dadis Camara, sans la moindre riposte appropriée du peuple pour y mettre un terme. En effet, quand on ramasse aussi facilement le pouvoir comme Dadis Camara, ce n’est surprenant du tout, de le voir se comporter de la sorte, surtout pour un homme qui, dans des circonstances normales, rien en lui ne peut justifier qu’il soit à la tête d’un Etat, le plus petit soit-il. Mais, aujourd’hui, gonflé à bloc par certains chefs d’Etat dont le premier est Me Wade, il se prend naturellement au sérieux et pense qu’il peut, avec la force bêtise des armes et non par la volonté du peuple guinéen, s’imposer à ce dernier et rester finalement au pouvoir à vie comme son prédécesseur, le tristement célèbre, le général Lanssana Conté.
Les peuples d’Afrique doivent avoir assez des putschistes à la tête de leurs pays et des chefs d’Etat élus démocratiquement mais, qui refusent de le quitter par la même voie ou s’initie à la succession monarchique. La passivité de nos peuples est liée dans une large mesure, à l’absence d’une conscience citoyenne affirmée en son sein ou pour la grande majorité. Cette tâche qui revient à mon sens aux forces vives et aux intellectuels avisés et engagés aux côtés de leurs peuples pour les libérer, des mains des dictateurs et autres sanguinaires de notre continent. Elle doit être menée avec détermination et abnégation, de concert avec tous ceux qui s’accordent sur cette nécessité.
La Communauté internationale en définitive, par ses réactions timides et de principe, encourage plutôt dans une certaine mesure ce genre de prise de pouvoir et de comportement antidémocratique, qui tend à se propager encore dans une impunité totale, sur notre continent.
Peuples d’Afrique, réveillons-nous pour barrer la route à la monarchie rampante!
Mandiaye GAYE
Gaye_mandiaye@hotmail.com