C’est la place de l’Obélisque qui abrite le monument de l’indépendance qui accueilli l’immense foule venue manifester contre une candidature de Abdoulaye Wade pour la troisième fois. Le mouvement du 23 juin ou M 23 rassemble des partis politiques, des mouvements de la société civile, des syndicats, des imams et le mouvement « Y en a marre ». Il est né le 23 juin dernier, jour du retrait en plein examen du projet de loi instituant la vice-présidence, suite à une forte pression populaire.
Le secrétaire exécutif de la rencontre africaine des droits de l’homme (RADDHO), Alioune Tine a expliqué dès le début le danger que représente le troisième mandat en Afrique. Il s’est appuyé sur les précédents de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Niger pour dire qu’il n’a causé que du tort aux pays dont les présidents ont voulu rester au pouvoir plus que la Constitution ne permette. Il a demandé aux présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, de même que le Premier ministre de dire à Wade de se retirer comme ce fut le cas au Mali et au Nigéria.
« Ma carte mon arme pour essuyer mes larmes » est le slogan du populaire mouvement « Yen a marre » dirigé par des rappeurs. Son leader Thiaat, qui a pris la parole a été vivement applaudi. Il a dit, inversant une parole wolof (langue la plus parlée) qui souligne l’utilité des sages dans les sociétés qu’un « vieux de 90 ans qui ment ne mérite pas de vivre dans une société ». « Abdoulaye Wade ne sera pas candidat » a-t-il menacé. Il a aussi demandé un report du délai de fermeture sur les listes électorales jusqu’en décembre. Il a été rejoint et renforcé dans son appel par le candidat déclaré Ibrahima Fall qui a ajouté que les jeunes sont préoccupés par les examens de la fac, du bac ou du brevet de fin d’études.
Par Macoumba BEYE, La Rédaction AfriSCOOP à Dakar ©
Le secrétaire exécutif de la rencontre africaine des droits de l’homme (RADDHO), Alioune Tine a expliqué dès le début le danger que représente le troisième mandat en Afrique. Il s’est appuyé sur les précédents de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Niger pour dire qu’il n’a causé que du tort aux pays dont les présidents ont voulu rester au pouvoir plus que la Constitution ne permette. Il a demandé aux présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, de même que le Premier ministre de dire à Wade de se retirer comme ce fut le cas au Mali et au Nigéria.
« Ma carte mon arme pour essuyer mes larmes » est le slogan du populaire mouvement « Yen a marre » dirigé par des rappeurs. Son leader Thiaat, qui a pris la parole a été vivement applaudi. Il a dit, inversant une parole wolof (langue la plus parlée) qui souligne l’utilité des sages dans les sociétés qu’un « vieux de 90 ans qui ment ne mérite pas de vivre dans une société ». « Abdoulaye Wade ne sera pas candidat » a-t-il menacé. Il a aussi demandé un report du délai de fermeture sur les listes électorales jusqu’en décembre. Il a été rejoint et renforcé dans son appel par le candidat déclaré Ibrahima Fall qui a ajouté que les jeunes sont préoccupés par les examens de la fac, du bac ou du brevet de fin d’études.
Par Macoumba BEYE, La Rédaction AfriSCOOP à Dakar ©