
Selon La Tribune, les délégations judiciaires au pays du Cèdre sont rentrées les mains vides. Elles n’ont même pas eu l’occasion de fouiller dans les banques. Selon le journal de D Média, Beyrouth a invoqué le rôle important que jouent ses banques dans son développement économique. En clair, pour les autorités libanaises, il n’est pas question qu’un pays, fut-il ami, soit autorisé à fourrer le nez pour fouiller les banques installées dans le pays. Elles ont fait comprendre à la juridiction spéciale que toute violation du secret bancaire sur son sol entraînerait de graves répercussions sur son développement économique.