Les nombreuses coupures d’électricité hantent de nouveau le sommeil des Dakarois. Elles réveillent les souvenirs des délestages de l’année dernière qui avaient causé des préjudices énormes et des désagréments aux usagers. Toutefois, la Senelec, qui assume toute sa part de responsabilité dans la fourniture et la distribution de l’électricité, se veut rassurante. Les responsable de la société d’électricité rejettent cette idée de délestage et parlent plutôt de difficultés de transport de l’énergie liées à des dysfonctionnements dans le réseau. Le chef du département de la communication, Mamadou Diallo, affirme que la production actuelle est suffisante pour satisfaire la demande. Par exemple, pour la matinée d’hier, la puissance disponible était de 459 mégawatts (MW) contre une prévision de 417 MW, soit une marge de 42 MW.
Perte de 75 MW
Et pour le soir, la puissance disponible était de 459 MW (Manantali fournira les 42 MW représentant 33% dans la répartition entre les trois Etats) contre une prévision de 446 MW, soit une marge de 13 MW. Du point de vue production, explique M. Diallo, la Senelec est tout à fait confortable, mais elle reste confrontée à des aléas qu’elle ne maîtrise pas. La densité et la vétusté ne facilite pas toujours le transport de l’énergie.
Selon Mamadou Diallo, tout a été planifié, cette année, pour éviter des problèmes au début du mois de juillet (début de la canicule, la période de pointe qui va jusqu’en octobre). Malheureusement, regrette Mamadou Diallo, il y a eu deux centrales privées qui sont tombées en panne et qui privent actuellement la Senelec de près de 75 MW. L’augmentation de la demande pendant la période de canicule oblige souvent la Senelec à procéder à des délestages techniques qui consistent à baisser la charge dans le réseau pour ne pas perdre de l’énergie. Mais cela ne veut pas dire qu’elle n’a pas suffisamment de production, souligne le chargé de communication.
Selon lui, intervenir dans un réseau en cas d’incident peut également prendre beaucoup de temps. Les travaux d’exécution ne peuvent pas être menés sans la suspension de la fourniture de l’électricité. Et cela fait perdurer souvent les travaux et les coupures dans certains quartiers. «Après avoir présenté à la clientèle les excuses de la Senelec, nous voulons assurer que nous avons une production suffisante pour satisfaire la demande», affirme Mamadou Diallo. Il arrive que des engins, au cours de travaux sur la chaussée, coupent des câbles moyenne tension qui alimentent plusieurs quartiers. «Quand cela arrive, nous sommes obligés de couper l’électricité pendant plusieurs heures pour procéder à une réparation», regrette M. Diallo. De nos jours, indique Mamadou Diallo, chaque année, les nouvelles constructions entraînent une hausse de 12% de la demande en électricité à Dakar. Ce qui entraîne une charge plus importante pour le transport et la distribution d’énergie.
98 % de la consommation couverts
Dès la fin du mois d’août, indique Mamadou Diallo, il sera mis en service le nouveau poste haute tension de l’aéroport qui va permettre d’éviter que des quartiers comme Yoff et les Almadies prennent leur source depuis le poste de Hann. C’est là une partie du grand programme global de transport d’énergie qui sera mis en service d’ici à la fin de l’année.
En attendant l’arrivée des nouvelles unités de production et la fin des travaux de réhabilitation du parc de production de la Senelec, ajoute M. Diallo, s’il y a une panne sur une unité de production, il va s’en dire qu’il y aura des perturbations qui vont être vite maîtrisées puisque les coupures auront une ampleur qui sera limitée dans le temps. «Au vu de la vétusté du parc et de l’étroitesse de notre offre, nous sommes limité mais nous arrivons quand même à satisfaire la consommation à 98%», affirme Mamadou Diallo. L’objectif, selon lui, c’est d’être à «zéro coupure» et la Senelec est en train de travailler pour y arriver dans un horizon très proche. À court terme, l’objectif est de travailler à passer cette période de pointe qui va jusqu’à octobre. D’autant que l’État a consenti d’importants financements qui ont permis de prendre en location des groupes mobiles permettant l’extension des centrales de Bel Air et de Kaolack qui vont accueillir environ 60 MW avant la fin 2012.
«Nous avons transféré deux groupes de 17 MW qui sont stationnés actuellement à Diamniadio et qui sont destinés à la centrale de Kahone», a indiqué Mamadou Diallo. Deux autres groupes de 34 MW qui sont déjà au port de Dakar seront également installés à la centrale de Bel Air. Cela permettra, à terme, d’avoir deux fois 34 MW de puissance additionnelle sous forme d’extension des réseaux de Kahone et de Bel Air. À cela va s’ajouter aussi le résultat attendu de la réhabilitation du parc de production de Senelec qui est en cours avec Electricité de France (Edf) sur un financement de l’Agence française de développement (Afd). «Nous attendons de ce projet un recouvrement de puissance à hauteur de 50 à 60 MW», déclare M. Diallo.
Lesoleil.sn
Perte de 75 MW
Et pour le soir, la puissance disponible était de 459 MW (Manantali fournira les 42 MW représentant 33% dans la répartition entre les trois Etats) contre une prévision de 446 MW, soit une marge de 13 MW. Du point de vue production, explique M. Diallo, la Senelec est tout à fait confortable, mais elle reste confrontée à des aléas qu’elle ne maîtrise pas. La densité et la vétusté ne facilite pas toujours le transport de l’énergie.
Selon Mamadou Diallo, tout a été planifié, cette année, pour éviter des problèmes au début du mois de juillet (début de la canicule, la période de pointe qui va jusqu’en octobre). Malheureusement, regrette Mamadou Diallo, il y a eu deux centrales privées qui sont tombées en panne et qui privent actuellement la Senelec de près de 75 MW. L’augmentation de la demande pendant la période de canicule oblige souvent la Senelec à procéder à des délestages techniques qui consistent à baisser la charge dans le réseau pour ne pas perdre de l’énergie. Mais cela ne veut pas dire qu’elle n’a pas suffisamment de production, souligne le chargé de communication.
Selon lui, intervenir dans un réseau en cas d’incident peut également prendre beaucoup de temps. Les travaux d’exécution ne peuvent pas être menés sans la suspension de la fourniture de l’électricité. Et cela fait perdurer souvent les travaux et les coupures dans certains quartiers. «Après avoir présenté à la clientèle les excuses de la Senelec, nous voulons assurer que nous avons une production suffisante pour satisfaire la demande», affirme Mamadou Diallo. Il arrive que des engins, au cours de travaux sur la chaussée, coupent des câbles moyenne tension qui alimentent plusieurs quartiers. «Quand cela arrive, nous sommes obligés de couper l’électricité pendant plusieurs heures pour procéder à une réparation», regrette M. Diallo. De nos jours, indique Mamadou Diallo, chaque année, les nouvelles constructions entraînent une hausse de 12% de la demande en électricité à Dakar. Ce qui entraîne une charge plus importante pour le transport et la distribution d’énergie.
98 % de la consommation couverts
Dès la fin du mois d’août, indique Mamadou Diallo, il sera mis en service le nouveau poste haute tension de l’aéroport qui va permettre d’éviter que des quartiers comme Yoff et les Almadies prennent leur source depuis le poste de Hann. C’est là une partie du grand programme global de transport d’énergie qui sera mis en service d’ici à la fin de l’année.
En attendant l’arrivée des nouvelles unités de production et la fin des travaux de réhabilitation du parc de production de la Senelec, ajoute M. Diallo, s’il y a une panne sur une unité de production, il va s’en dire qu’il y aura des perturbations qui vont être vite maîtrisées puisque les coupures auront une ampleur qui sera limitée dans le temps. «Au vu de la vétusté du parc et de l’étroitesse de notre offre, nous sommes limité mais nous arrivons quand même à satisfaire la consommation à 98%», affirme Mamadou Diallo. L’objectif, selon lui, c’est d’être à «zéro coupure» et la Senelec est en train de travailler pour y arriver dans un horizon très proche. À court terme, l’objectif est de travailler à passer cette période de pointe qui va jusqu’à octobre. D’autant que l’État a consenti d’importants financements qui ont permis de prendre en location des groupes mobiles permettant l’extension des centrales de Bel Air et de Kaolack qui vont accueillir environ 60 MW avant la fin 2012.
«Nous avons transféré deux groupes de 17 MW qui sont stationnés actuellement à Diamniadio et qui sont destinés à la centrale de Kahone», a indiqué Mamadou Diallo. Deux autres groupes de 34 MW qui sont déjà au port de Dakar seront également installés à la centrale de Bel Air. Cela permettra, à terme, d’avoir deux fois 34 MW de puissance additionnelle sous forme d’extension des réseaux de Kahone et de Bel Air. À cela va s’ajouter aussi le résultat attendu de la réhabilitation du parc de production de Senelec qui est en cours avec Electricité de France (Edf) sur un financement de l’Agence française de développement (Afd). «Nous attendons de ce projet un recouvrement de puissance à hauteur de 50 à 60 MW», déclare M. Diallo.
Lesoleil.sn