Comment François Hollande compte-t-il rompre avec la «Françafrique» s’il est élu lors du second tour de la présidentielle française le 6 mai?
Dans une interview accordée au journal en ligne tunisien Kapitalis, le 29 avril, le candidat socialiste assure vouloir se démarquer de la ligne politique suivie par le président sortant Nicolas Sarkozy en Afrique.
«Rompre avec la Françafrique, c’est d’abord rompre avec une certaine vision de l’Afrique, une vision paternaliste et ethnocentrée de ce continent qu’a tristement illustré le discours de Dakar», a déclaré François Hollande.
En 2007, Nicolas Sarkozy avait affirmé à Dakar que «l’Homme africain [n’était] pas assez rentré dans l’histoire», provoquant un tollé, tant en France qu’en Afrique.
Des propos qui «illustrent un mépris envers l’Afrique, [et] puisés dans les fonds peu reluisants de l’ethnologie coloniale», selon François Hollande.
En cas de victoire, celui qui est arrivé en tête du premier tour du 22 avril a répondu être «prêt» à prononcer un «grand discours anti-Dakar à Tunis».
Il souhaite rééquilibrer les relations entre l’Afrique et la France. Elles doivent être «basées sur l’égalité, sans ingérence ni indifférence», rapporte encore Kapitalis.
Le programme du socialiste fait également état d’une volonté de développer la Francophonie ainsi que les relations avec la rive sud de la Méditerrannée, sur la base d’un «projet économique, démocratique et culturel.»
François Hollande s’est ensuite indigné de la stigmatisation, en France, des étrangers et des Français d’origine étrangère, attaquant à nouveau Nicolas Sarkozy en affirmant que «la recherche de boucs émissaires étrangers ou d’origine étrangère a été utilisée par le président candidat pour masquer le bilan désastreux de son quinquennat en matière économique et social.» Avant d’appeler de ses souhaits une «République […] respectueuse des différences.»
SOURCE:Lu sur Kapitalis
Dans une interview accordée au journal en ligne tunisien Kapitalis, le 29 avril, le candidat socialiste assure vouloir se démarquer de la ligne politique suivie par le président sortant Nicolas Sarkozy en Afrique.
«Rompre avec la Françafrique, c’est d’abord rompre avec une certaine vision de l’Afrique, une vision paternaliste et ethnocentrée de ce continent qu’a tristement illustré le discours de Dakar», a déclaré François Hollande.
En 2007, Nicolas Sarkozy avait affirmé à Dakar que «l’Homme africain [n’était] pas assez rentré dans l’histoire», provoquant un tollé, tant en France qu’en Afrique.
Des propos qui «illustrent un mépris envers l’Afrique, [et] puisés dans les fonds peu reluisants de l’ethnologie coloniale», selon François Hollande.
En cas de victoire, celui qui est arrivé en tête du premier tour du 22 avril a répondu être «prêt» à prononcer un «grand discours anti-Dakar à Tunis».
Il souhaite rééquilibrer les relations entre l’Afrique et la France. Elles doivent être «basées sur l’égalité, sans ingérence ni indifférence», rapporte encore Kapitalis.
Le programme du socialiste fait également état d’une volonté de développer la Francophonie ainsi que les relations avec la rive sud de la Méditerrannée, sur la base d’un «projet économique, démocratique et culturel.»
François Hollande s’est ensuite indigné de la stigmatisation, en France, des étrangers et des Français d’origine étrangère, attaquant à nouveau Nicolas Sarkozy en affirmant que «la recherche de boucs émissaires étrangers ou d’origine étrangère a été utilisée par le président candidat pour masquer le bilan désastreux de son quinquennat en matière économique et social.» Avant d’appeler de ses souhaits une «République […] respectueuse des différences.»
SOURCE:Lu sur Kapitalis