Toujours selon Rfi : "Une cour d’arbitrage international avait déjà tranché la semaine dernière : France Télécom va bien pouvoir racheter la totalité du capital de l’opérateur Mobinil. Le groupe français en possède déjà 30%, les 70% restant, propriété du groupe Orascom, lui sont acquis. Le litige porte à présent sur ECMS, filiale de Mobinil, une compagnie de téléphonie mobile. Les autorités égyptiennes ont estimé le titre Mobinil à 270 livres égyptiennes, environ 36 euros. Pour Mobinil, ainsi que pour les autorités égyptiennes, ce montant vaut aussi pour les titres d’ECMS, la filiale de téléphonie mobile. Ce que France Télécom conteste ; elle a bien proposé une offre de rachat sur la filiale mais pour moins de 27 euros le titre. Proposition rejetée, mais affaire non classée".
A en croire Rfi : "France Télécom est prêt à surenchérir, mais demande dans un premier temps à obtenir les parts de Mobinil, l’opérateur principal, que lui a déjà assuré la justice. Avec cette opération, d’un coût de 530 millions d’euros, France Télécom compte récupérer 360 millions d’euros de chiffre d’affaires par an. Plus de 20 millions d’Egyptiens sont abonnés à Mobinil dont les résultats ont progressé de 20% l’année dernière".
Une semaine avant cela, au Sénégal, "afin de renforcer le partenariat stratégique initié en 1997 entre Sonatel et France Télécom, l’État du Sénégal et France Télécom ont signé ce jour 8 avril 2009 un protocole d’accord qui conduira à l’acquisition par France Télécom d’une partie de la part de capital détenue par l’État dans Sonatel, soit 9,87%. France Télécom passera ainsi de 42,3% à 52,2% du capital de Sonatel. Une fois que la transaction sera effective, l’État du Sénégal restera le deuxième actionnaire de Sonatel avec 17,28% du capital".
Pour rappel, les modalités de cette transaction financière sont les suivantes : Distribution exceptionnelle par Sonatel à ses actionnaires (et après approbation des actionnaires), de 50 milliards de francs CFA (76 millions d’euros) ; et cession de 987 000 actions par l’État du Sénégal à France Télécom, sur la base d’un prix par action de 156 273 francs CFA, soit 238 euros (avant distribution de dividendes et distribution exceptionnelle). Ce prix par action représente une prime de 32% sur le cours de bourse du 7 avril 2009 et 27% sur la moyenne des cours depuis trois mois".
Suite à la signature du Protocole d’Accord de ce jour, la transaction effective devrait intervenir d’ici à la fin du premier semestre 2009. Pour France Télécom, l’acquisition des actions représenterait une sortie de cash de 209 millions d’euros (137 milliards de francs CFA), sur la base d’un prix par action après distribution de dividendes et distribution exceptionnelle.
En parallèle à ces opérations, Sonatel a prévu d’utiliser les 1,9% d’anciennes actions flottantes Sonatel acquises auprès de l’État en novembre 2008 dans le cadre d’un plan d’actions gratuites pour renforcer l’actionnariat salarial.
Cependant cette transaction n’a pas été du gouput des Sénégalais. Plusieurs voix se sont élevées pour protester : les travailleurs de la Sonatel, les actionnaires et en dernier les opérateurs économiques et le patronat du pays.
C’est dans cet esprit que Me Ibrahima Diawara, président de l’Association des petits porteurs physiques de la Sonatel et Mor Talla Kane, le directeur exécutif du Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (Cnes) ont fustigé la vente des actions Sonatel détenues par l’Etat à France Télécom qui devient l’actionnaire majoritaire de la société nationale avec 52%. Les deux hommes étaient les invités de Remue-ménage, l’émission- dominicale de la Radio Futurs Médias.
Avant eux, Ibrahima Konté syndicaliste à la Sonatel et Ousmane Sy Ndiaye de l’Unacois avaient donné le la de cette contestation.
Source: Ferloo.com avec Rfi
A en croire Rfi : "France Télécom est prêt à surenchérir, mais demande dans un premier temps à obtenir les parts de Mobinil, l’opérateur principal, que lui a déjà assuré la justice. Avec cette opération, d’un coût de 530 millions d’euros, France Télécom compte récupérer 360 millions d’euros de chiffre d’affaires par an. Plus de 20 millions d’Egyptiens sont abonnés à Mobinil dont les résultats ont progressé de 20% l’année dernière".
Une semaine avant cela, au Sénégal, "afin de renforcer le partenariat stratégique initié en 1997 entre Sonatel et France Télécom, l’État du Sénégal et France Télécom ont signé ce jour 8 avril 2009 un protocole d’accord qui conduira à l’acquisition par France Télécom d’une partie de la part de capital détenue par l’État dans Sonatel, soit 9,87%. France Télécom passera ainsi de 42,3% à 52,2% du capital de Sonatel. Une fois que la transaction sera effective, l’État du Sénégal restera le deuxième actionnaire de Sonatel avec 17,28% du capital".
Pour rappel, les modalités de cette transaction financière sont les suivantes : Distribution exceptionnelle par Sonatel à ses actionnaires (et après approbation des actionnaires), de 50 milliards de francs CFA (76 millions d’euros) ; et cession de 987 000 actions par l’État du Sénégal à France Télécom, sur la base d’un prix par action de 156 273 francs CFA, soit 238 euros (avant distribution de dividendes et distribution exceptionnelle). Ce prix par action représente une prime de 32% sur le cours de bourse du 7 avril 2009 et 27% sur la moyenne des cours depuis trois mois".
Suite à la signature du Protocole d’Accord de ce jour, la transaction effective devrait intervenir d’ici à la fin du premier semestre 2009. Pour France Télécom, l’acquisition des actions représenterait une sortie de cash de 209 millions d’euros (137 milliards de francs CFA), sur la base d’un prix par action après distribution de dividendes et distribution exceptionnelle.
En parallèle à ces opérations, Sonatel a prévu d’utiliser les 1,9% d’anciennes actions flottantes Sonatel acquises auprès de l’État en novembre 2008 dans le cadre d’un plan d’actions gratuites pour renforcer l’actionnariat salarial.
Cependant cette transaction n’a pas été du gouput des Sénégalais. Plusieurs voix se sont élevées pour protester : les travailleurs de la Sonatel, les actionnaires et en dernier les opérateurs économiques et le patronat du pays.
C’est dans cet esprit que Me Ibrahima Diawara, président de l’Association des petits porteurs physiques de la Sonatel et Mor Talla Kane, le directeur exécutif du Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (Cnes) ont fustigé la vente des actions Sonatel détenues par l’Etat à France Télécom qui devient l’actionnaire majoritaire de la société nationale avec 52%. Les deux hommes étaient les invités de Remue-ménage, l’émission- dominicale de la Radio Futurs Médias.
Avant eux, Ibrahima Konté syndicaliste à la Sonatel et Ousmane Sy Ndiaye de l’Unacois avaient donné le la de cette contestation.
Source: Ferloo.com avec Rfi