Contactée par Le Monde, la première secrétaire du Parti socialiste (PS) confirme : "Nous avons discuté de cela lundi avec François Hollande. Il m'a dit qu'il avait fait le choix de Jean-Marc Ayrault. Nous sommes convenus que, dans cette configuration, ma présence au gouvernement n'aurait pas de sens."
Pour Mme Aubry, le choix fait par le président de la République de nommer M. Ayrault à Matignon n'était "pas une surprise". "J'ai toujours pensé que François Hollande choisirait Jean-Marc Ayrault, parce que je savais qu'il voudrait quelqu'un de très proche de lui. Au fond, je n'ai jamais eu de doute sur le choix qu'il ferait. Je l'ai dit à mes proches dès le second tour de la primaire" socialiste, le 16 octobre 2011.
Mme Aubry est-elle déçue ? "Absolument pas. C'est le choix de François Hollande et je le respecte", dit-elle. Depuis quelques semaines, la nomination de la première secrétaire du PS à Matignon paraissait de plus en plus improbable. Son nom circulait pour un "super ministère" regroupant la culture, l'éducation nationale et la jeunesse. On la disait promue au rang de ministre d'Etat. Récemment, on la citait aussi pour le ministère de l'économie et des finances.
A tous ces "racontars", comme elle dit, MmeAubry tient à couper court. "J'ai été numéro deux du gouvernement, rappelle celle qui fut ministre de l'emploi et de la solidarité dans le gouvernement de Lionel Jospin de 1997 à 2000. François Hollande a fait un choix politique en ne me nommant pas à Matignon, je n'allais pas entrer dans je ne sais quelle négociation sur un ministère de je ne sais quoi."
Pour le moment, Mme Aubry "reste à la tête du PS". "J'ai mis toute mon énergie pour la victoire de François Hollande, je la mets encore dans le combat pour les législatives", dit-elle, en précisant toutefois qu'"il n'y a qu'un seul patron de la majorité, Jean-Marc Ayrault". Elle-même ne sera pas candidate. Elle reste maire de Lille ("cette ville me comble"), souhaite qu'il y ait "de nouvelles têtes au gouvernement", et assure que "bien sûr", elle "continuer[a] à faire de la politique au niveau national".
Thomas Wieder (Lemonde.fr)
Pour Mme Aubry, le choix fait par le président de la République de nommer M. Ayrault à Matignon n'était "pas une surprise". "J'ai toujours pensé que François Hollande choisirait Jean-Marc Ayrault, parce que je savais qu'il voudrait quelqu'un de très proche de lui. Au fond, je n'ai jamais eu de doute sur le choix qu'il ferait. Je l'ai dit à mes proches dès le second tour de la primaire" socialiste, le 16 octobre 2011.
Mme Aubry est-elle déçue ? "Absolument pas. C'est le choix de François Hollande et je le respecte", dit-elle. Depuis quelques semaines, la nomination de la première secrétaire du PS à Matignon paraissait de plus en plus improbable. Son nom circulait pour un "super ministère" regroupant la culture, l'éducation nationale et la jeunesse. On la disait promue au rang de ministre d'Etat. Récemment, on la citait aussi pour le ministère de l'économie et des finances.
A tous ces "racontars", comme elle dit, MmeAubry tient à couper court. "J'ai été numéro deux du gouvernement, rappelle celle qui fut ministre de l'emploi et de la solidarité dans le gouvernement de Lionel Jospin de 1997 à 2000. François Hollande a fait un choix politique en ne me nommant pas à Matignon, je n'allais pas entrer dans je ne sais quelle négociation sur un ministère de je ne sais quoi."
Pour le moment, Mme Aubry "reste à la tête du PS". "J'ai mis toute mon énergie pour la victoire de François Hollande, je la mets encore dans le combat pour les législatives", dit-elle, en précisant toutefois qu'"il n'y a qu'un seul patron de la majorité, Jean-Marc Ayrault". Elle-même ne sera pas candidate. Elle reste maire de Lille ("cette ville me comble"), souhaite qu'il y ait "de nouvelles têtes au gouvernement", et assure que "bien sûr", elle "continuer[a] à faire de la politique au niveau national".
Thomas Wieder (Lemonde.fr)