Pour ce faire, le bus doit effectuer une sorte de repérage du trajet qu’il est amené à faire. Il enregistre les caractéristiques du trajet, comme le nombre de virages et leurs amplitudes. Ainsi, il est à même de rouler de manière autonome, en détectant les éventuels piétons et les passages au feu rouge.
« Lors de l’accotement à quai, les capteurs permettent au bus de stationner au plus proche sans dégât pour la carrosserie ou les pneus », se réjouit Johannes Kramer, directeur commercial Autobus et Grands comptes. Le changement de vitesse se fait via une boîte automatique, et les rétroviseurs, habituellement à l’extérieur du véhicule, se trouvent remplacés par des caméras à l’intérieur de l’habitacle, a-t-il précisé.
Mais, la présence d’un chauffeur est tout de même nécessaire car l’autobus s’arrête à chaque danger. Aussi, il revient également à celui-ci d’actionner le bouton pour stopper le bus si l’arrêt est demandé. Le chauffeur de bus reste enfin présent en cas de problème, et le bus passe alors en conduite manuelle. Enfin, le bus n’a pas encore les capacités de circuler en pleine ville, et doit avoir des voies réservées.