Le Président français François Hollande, entreprendra, le 1er juillet 2015, trois visites d’Etat qui vont le conduire successivement au Bénin, en Angola et au Cameroun. Dans ces trois pays, le dirigeant français s’entretiendra avec ses homologues africains. Au menu de cette tournée : volet politique et partenariat économique.
C’est la deuxième tournée africaine du Président François Hollande, après celle de juillet 2014. Ce lundi 29 juin, en conférence de presse, Hélène Legal, Conseillère Afrique et Thomas Melonio, Conseiller adjoint Afrique, ont fait face à la presse, à l’hôtel de Marigny - Salon Jaune, pour présenter le déroulé du programme du Président français. D’après Hélène Legal, la visite du Président se fera dans trois pays africains avec des thématiques différentes.
Début du périple par le Bénin
Selon le calendrier détaillé à la presse, le périple africain du Président français débutera, mercredi 1er juillet 2015, par le Bénin où il sera accueilli par son homologue béninois Yayi Boni. Il prévoit trois étapes : une intervention avec les forces vives notamment les parlementaires et autres personnalités du pays. « C’est un moment qui sera centré sur ce que peut représenter le Bénin en termes de démocratie vis-à-vis de l’Afrique », précise Hélène Legal.
Ensuite, le dirigeant se rendra au CLIP, centre de coopération franco-béninoise en matière de santé, un laboratoire dans lequel est testé un vaccin contre le paludisme, en partenariat avec l’IRD, principal acteur français de coopération. « Ça montre que la coopération, ce n’est pas seulement l’éducation de base, mais c’est des chercheurs très pointus qui travaillent dans le domaine comme celui-là », dit la conseillère.
L’étape béninoise sera clôturée par la visite du Bluezone, un espace qui offre un certain nombre de services : centre d’ordinateur, salle de spectacle,... mis en place par Bolloré.
Après le Bénin, François Hollande se rendra en Angola, à l’invitation de son homologue Jose Edouardo dos Santos. Ce dernier était venu en France, en avril 2014, après une longue absence de 20 ans à cause du différend "Angolagate" du nom de cette affaire qui avait refroidi les relations entre Paris et Luanda.
Le déplacement du Président français en Angola aura pour objectif le réchauffement des relations franco-angolaises. Le volet économique sera aussi abordé. François Hollande sera accompagné par une forte délégation d’hommes d’affaires français qui viendront pour la tenue d’un forum économique, révèle la conseillère Afrique de l’Elysée, avant d’ajouter qu’il y aura plusieurs accords intergouvernementaux qui seront signés en marge de cette étape.
L’affaire de l’avocate Lydienne Yen-Eyoum au menu ?
C’est par le Cameroun que va s’achever la tournée africaine du Président Hollande qui aura un tête-à-tête avec son homologue camerounais. Les deux dirigeants évoqueront la question politique et sécuritaire.
Interpellée par un journaliste sur l’affaire de l’avocate Lydienne Yen-Eyoum, la conseillère de Hollande souligne que « le Président s’entretiendra avec son homologue camerounais en faisant valoir que la peine de 25 ans est choquante pour la France et les Français (...). Le Président fera valoir une justice humanitaire en sa faveur ».
Arrivé au pouvoir en 2012 en France, François Hollande effectue sa deuxième tournée africaine au moment où le débat est dominé par la question des limitations du nombre des mandats présidentiels, les questions des droits de l’Homme et de justice sociale, sujets généralement sensibles pour Paris et ses partenaires africains.
afrik.com
Début du périple par le Bénin
Selon le calendrier détaillé à la presse, le périple africain du Président français débutera, mercredi 1er juillet 2015, par le Bénin où il sera accueilli par son homologue béninois Yayi Boni. Il prévoit trois étapes : une intervention avec les forces vives notamment les parlementaires et autres personnalités du pays. « C’est un moment qui sera centré sur ce que peut représenter le Bénin en termes de démocratie vis-à-vis de l’Afrique », précise Hélène Legal.
Ensuite, le dirigeant se rendra au CLIP, centre de coopération franco-béninoise en matière de santé, un laboratoire dans lequel est testé un vaccin contre le paludisme, en partenariat avec l’IRD, principal acteur français de coopération. « Ça montre que la coopération, ce n’est pas seulement l’éducation de base, mais c’est des chercheurs très pointus qui travaillent dans le domaine comme celui-là », dit la conseillère.
L’étape béninoise sera clôturée par la visite du Bluezone, un espace qui offre un certain nombre de services : centre d’ordinateur, salle de spectacle,... mis en place par Bolloré.
Après le Bénin, François Hollande se rendra en Angola, à l’invitation de son homologue Jose Edouardo dos Santos. Ce dernier était venu en France, en avril 2014, après une longue absence de 20 ans à cause du différend "Angolagate" du nom de cette affaire qui avait refroidi les relations entre Paris et Luanda.
Le déplacement du Président français en Angola aura pour objectif le réchauffement des relations franco-angolaises. Le volet économique sera aussi abordé. François Hollande sera accompagné par une forte délégation d’hommes d’affaires français qui viendront pour la tenue d’un forum économique, révèle la conseillère Afrique de l’Elysée, avant d’ajouter qu’il y aura plusieurs accords intergouvernementaux qui seront signés en marge de cette étape.
L’affaire de l’avocate Lydienne Yen-Eyoum au menu ?
C’est par le Cameroun que va s’achever la tournée africaine du Président Hollande qui aura un tête-à-tête avec son homologue camerounais. Les deux dirigeants évoqueront la question politique et sécuritaire.
Interpellée par un journaliste sur l’affaire de l’avocate Lydienne Yen-Eyoum, la conseillère de Hollande souligne que « le Président s’entretiendra avec son homologue camerounais en faisant valoir que la peine de 25 ans est choquante pour la France et les Français (...). Le Président fera valoir une justice humanitaire en sa faveur ».
Arrivé au pouvoir en 2012 en France, François Hollande effectue sa deuxième tournée africaine au moment où le débat est dominé par la question des limitations du nombre des mandats présidentiels, les questions des droits de l’Homme et de justice sociale, sujets généralement sensibles pour Paris et ses partenaires africains.
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