"Moi, président de la République, je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur. Moi, président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fond pour mon propre parti dans un hôtel parisien". Désormais célèbre, la longue tirade de François Hollande, prononcée lors du débat de l'entre-deux-tour avec Nicolas Sarkozy, a marqué les esprits et inspiré des détournements en série sur Internet.
En privé, François Hollande est revenu sur la fameuse anaphore: "Il faut que je remercie Laurence Ferrari. Si sa question avait commencé par 'Quelle est votre conception de la présidence de la République ?'', j'aurais répondu simplement 'Ma conception est...'. Mais elle a choisi une autre formule: 'Vous président, que feriez-vous?' Du coup, j'ai enchaîné !"".
Lors du débat du 2 mai, le candidat socialiste avait en effet mouché son adversaire UMP en prenant la parole pour une longue déclaration - ininterrompue. Une critique indirecte de du président sortante.
"Moi, président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l'Elysée. Moi, président de la République, je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur.Moi, président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fond pour mon propre parti dans un hôtel parisien. Moi, président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante, je ne nommerai pas les membres du parquet alors que l'avis du Conseil Supérieur de la Magistrature n'a pas été dans ce sens. Moi, président de la République, je n'aurai pas la prétention de nommer les présidents des chaînes publiques, je laisserai ça à des instances indépendantes. Moi, président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire. Moi, président (...)
SOURCE:lexpress.fr
En privé, François Hollande est revenu sur la fameuse anaphore: "Il faut que je remercie Laurence Ferrari. Si sa question avait commencé par 'Quelle est votre conception de la présidence de la République ?'', j'aurais répondu simplement 'Ma conception est...'. Mais elle a choisi une autre formule: 'Vous président, que feriez-vous?' Du coup, j'ai enchaîné !"".
Lors du débat du 2 mai, le candidat socialiste avait en effet mouché son adversaire UMP en prenant la parole pour une longue déclaration - ininterrompue. Une critique indirecte de du président sortante.
"Moi, président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l'Elysée. Moi, président de la République, je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur.Moi, président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fond pour mon propre parti dans un hôtel parisien. Moi, président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante, je ne nommerai pas les membres du parquet alors que l'avis du Conseil Supérieur de la Magistrature n'a pas été dans ce sens. Moi, président de la République, je n'aurai pas la prétention de nommer les présidents des chaînes publiques, je laisserai ça à des instances indépendantes. Moi, président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire. Moi, président (...)
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