Les parties civiles dans le procès en appel de René Teulade, jugé à partir de ce mois-ci à Paris pour abus de confiance, envisagent de faire citer comme témoin François Hollande, dont l'élu socialiste fut jadis le suppléant aux législatives en Corrèze.
"Le président s'est toujours engagé à contribuer autant que faire se pouvait à la détection de la vérité", a déclaré Najat Vallaud-Belkacem lors du compte rendu du conseil des ministres.
"Est-ce que ça passera par un témoignage, pas nécessairement (...) Ça peut passer par d'autres moyens", a-t-elle souligné. "Le président de la République devrait apporter des réponses satisfaisantes de ce point de vue".
La Cour d'appel doit juger du 15 mai au 7 juin de présumés avantages indus perçus par René Teulade au détriment de la Mutuelle retraite de la fonction publique (MRFP).
René Teulade, figure du mutualisme français, a été condamné en première instance, en juin 2011, à 18 mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende.
L'ancien ministre des Affaires sociales du gouvernement de Pierre Bérégovoy, qui a présidé la MRFP de 1974 à 1992, avait contesté les faits.
L'accusation reprochait à certains administrateurs permanents d'avoir bénéficié d'avantages ne respectant pas l'esprit mutualiste, comme le logement que René Teulade occupait dans le VIIe arrondissement de Paris.
Source (Reuters)
"Le président s'est toujours engagé à contribuer autant que faire se pouvait à la détection de la vérité", a déclaré Najat Vallaud-Belkacem lors du compte rendu du conseil des ministres.
"Est-ce que ça passera par un témoignage, pas nécessairement (...) Ça peut passer par d'autres moyens", a-t-elle souligné. "Le président de la République devrait apporter des réponses satisfaisantes de ce point de vue".
La Cour d'appel doit juger du 15 mai au 7 juin de présumés avantages indus perçus par René Teulade au détriment de la Mutuelle retraite de la fonction publique (MRFP).
René Teulade, figure du mutualisme français, a été condamné en première instance, en juin 2011, à 18 mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende.
L'ancien ministre des Affaires sociales du gouvernement de Pierre Bérégovoy, qui a présidé la MRFP de 1974 à 1992, avait contesté les faits.
L'accusation reprochait à certains administrateurs permanents d'avoir bénéficié d'avantages ne respectant pas l'esprit mutualiste, comme le logement que René Teulade occupait dans le VIIe arrondissement de Paris.
Source (Reuters)