En tant que écrivain francophone, je tiens à dire ma déception quant à la réélection du président Diouf à la tête de l'Organisation internationale de la Francophonie.
En soutenant activement la candidature de M. Diouf à la tête de l’Oif, en s'arrangeant pour qu'il soit l'unique candidat, le président français montre le peu de cas qu'il fait de la démocratie d'une part, et d'autre part des Droits de l'homme.
En effet malgré le rapport d'Amnesty International faisant état de milliers de civils tués en Casamance au Sénégal alors que Diouf en était le président, document clairement porté à la connaissance de l'Elysée, M. Sarkozy a cru bon de ne pas tenir compte de la souffrance des familles des victimes dont certaines sont françaises.
Aujourd’hui, j'ai honte ne point être Française, mais de voir les valeurs de la République piétinées par celui qui est censé l'incarner. Je m’insurge contre cette accointance malsaine qui laisse supposer une collusion d'intérêts individuels et non de la nation et qui bafoue la dignité humaine. Je ne rendrai pas ma légion d'honneur mais je ne me reconnais pas dans cette Francophonie dévoyée.
Calixte Beyala
En soutenant activement la candidature de M. Diouf à la tête de l’Oif, en s'arrangeant pour qu'il soit l'unique candidat, le président français montre le peu de cas qu'il fait de la démocratie d'une part, et d'autre part des Droits de l'homme.
En effet malgré le rapport d'Amnesty International faisant état de milliers de civils tués en Casamance au Sénégal alors que Diouf en était le président, document clairement porté à la connaissance de l'Elysée, M. Sarkozy a cru bon de ne pas tenir compte de la souffrance des familles des victimes dont certaines sont françaises.
Aujourd’hui, j'ai honte ne point être Française, mais de voir les valeurs de la République piétinées par celui qui est censé l'incarner. Je m’insurge contre cette accointance malsaine qui laisse supposer une collusion d'intérêts individuels et non de la nation et qui bafoue la dignité humaine. Je ne rendrai pas ma légion d'honneur mais je ne me reconnais pas dans cette Francophonie dévoyée.
Calixte Beyala