L'instruction du dossier sur la fraude aux examens du Baccalauréat 2017 sera bientôt close. Selon des sources , le Doyen des juges a bouclé l'information et a transmis le dossier au procureur de la République pour observations. Le maître des poursuites peut demander un réquisitoire supplétif, qui va impliquer la poursuite de l'instruction. Le cas contraire, il prendra un réquisitoire définitif pour demander le renvoi ou non des inculpés en police correctionnelle. Le dernier mot revient au juge Samba Sall qui prendra une ordonnance de renvoi total ou partiel des inculpés.
D'un autre côté, le dossier devra être plaidé devant la Chambre d'accusation de la Cour d'appel de Dakar mardi prochain, 30 janvier. La juridiction avait été saisie depuis le 2 janvier dernier mais la défense a attaqué l'ordonnance de refus de mise en liberté provisoire de certains inculpés. Il s'agit de notamment de Baye Talla Diallo, Dame Lô, Fatou Bakhoum et Mame Diarra. Le Doyen des juges a rejeté leur demande de liberté provisoire. Les juges d'appel devront statuer à nouveau sur la requête, afin d'infirmer ou de confirmer l'ordonnance du juge Samba Sall.
Dans cette affaire, 43 personnes ont été inculpés, mais seules 17 parmi elles sont placées sous mandat de dépôt. Le reste est sous contrôle judiciaire. Elles sont poursuivies pour les faits d'association de malfaiteurs, de fraudes aux examens et concours frauduleuse d'avantages matériels indus et complicité.
Etant donné que la fraude était motivée par des raisons financière, puisque les épreuves étaient monnayées entre 25 000 et 200 000 F Cfa, le juge Samba Sall a aussi retenu le délit de blanchiment contre le proviseur du lycée de Kahone, Mamadou Djibril Dia, ainsi que contre 3 autres enseignants et 3 agents de l'Office du Baccalauréat. Trois bacheliers de 2016 figurent parmi les suspects, de même que des étudiants et d'autres personnes issues de différentes catégories socioprofessionnelles. 23 candidats sont également inculpés, mais ils sont en liberté provisoire.
Les mis en cause ont été arrêtés, certains par la Division des investigations criminelles (Dic), d'autres par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Ces deux entités ont été actionnées par le procureur de la République, après le scandale né de la fuite sur les épreuves de Français et d'Histo-Géo. En fait, les épreuves étaient entre les mains de certains candidats, avant même qu'ils n'entrent en salle. Ainsi, il y a eu reprise de ces matières incriminées, puis la machine judiciaire a été enclenchée.
Enquête
D'un autre côté, le dossier devra être plaidé devant la Chambre d'accusation de la Cour d'appel de Dakar mardi prochain, 30 janvier. La juridiction avait été saisie depuis le 2 janvier dernier mais la défense a attaqué l'ordonnance de refus de mise en liberté provisoire de certains inculpés. Il s'agit de notamment de Baye Talla Diallo, Dame Lô, Fatou Bakhoum et Mame Diarra. Le Doyen des juges a rejeté leur demande de liberté provisoire. Les juges d'appel devront statuer à nouveau sur la requête, afin d'infirmer ou de confirmer l'ordonnance du juge Samba Sall.
Dans cette affaire, 43 personnes ont été inculpés, mais seules 17 parmi elles sont placées sous mandat de dépôt. Le reste est sous contrôle judiciaire. Elles sont poursuivies pour les faits d'association de malfaiteurs, de fraudes aux examens et concours frauduleuse d'avantages matériels indus et complicité.
Etant donné que la fraude était motivée par des raisons financière, puisque les épreuves étaient monnayées entre 25 000 et 200 000 F Cfa, le juge Samba Sall a aussi retenu le délit de blanchiment contre le proviseur du lycée de Kahone, Mamadou Djibril Dia, ainsi que contre 3 autres enseignants et 3 agents de l'Office du Baccalauréat. Trois bacheliers de 2016 figurent parmi les suspects, de même que des étudiants et d'autres personnes issues de différentes catégories socioprofessionnelles. 23 candidats sont également inculpés, mais ils sont en liberté provisoire.
Les mis en cause ont été arrêtés, certains par la Division des investigations criminelles (Dic), d'autres par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Ces deux entités ont été actionnées par le procureur de la République, après le scandale né de la fuite sur les épreuves de Français et d'Histo-Géo. En fait, les épreuves étaient entre les mains de certains candidats, avant même qu'ils n'entrent en salle. Ainsi, il y a eu reprise de ces matières incriminées, puis la machine judiciaire a été enclenchée.
Enquête