Une fusillade est en cours ce vendredi matin à l’hôtel Radisson de Bamako, au centre de la capitale. Cent-quarante clients et trente employés, dont des Français, étaient retenus par deux assaillants, qui ont tué au moins trois personnes. Cet établissement est essentiellement fréquenté par des étrangers qui viennent travailler au Mali, notamment de nombreux militaires européens, des représentants d'organisations internationales et du personnel d'Air France. Les forces de l’ordre ont établi un périmètre de sécurité autour de l'hôtel, qui compte 190 chambres.
Des tirs d’armes automatiques ont été entendus de l’extérieur. «Ça se passe au septième étage, des jihadistes sont en train de tirer dans le couloir», a déclaré une source de sécurité à l’AFP. C'est à cet étage que sont situées les chambres du personnel naviguant d'Air France, selon nos infomations. Un témoin devant l’hôtel joint par Libération explique avoir vu dix assaillants rentrer dans le Radisson à bord d’une voiture munie d’une plaque diplomatique en criant «Allahou Akbar» avant de tirer à l’arme automatique. Des otages ont été libérés par les ravisseurs, notamment des personnes capables de réciter des versets du Coran.
Le 7 mars, un attentat contre un bar-restaurant à Bamako avait coûté la vie à 5 personnes, dont un Français et un Belge. Il s’agissait de la première attaque de ce type perpétrée dans la capitale du Mali.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaeda après la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée. Ils y ont été dispersés et en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l’année vers le centre, puis à partir de juin dans le sud du pays.
LIBERATION avec AFP
Des tirs d’armes automatiques ont été entendus de l’extérieur. «Ça se passe au septième étage, des jihadistes sont en train de tirer dans le couloir», a déclaré une source de sécurité à l’AFP. C'est à cet étage que sont situées les chambres du personnel naviguant d'Air France, selon nos infomations. Un témoin devant l’hôtel joint par Libération explique avoir vu dix assaillants rentrer dans le Radisson à bord d’une voiture munie d’une plaque diplomatique en criant «Allahou Akbar» avant de tirer à l’arme automatique. Des otages ont été libérés par les ravisseurs, notamment des personnes capables de réciter des versets du Coran.
Le 7 mars, un attentat contre un bar-restaurant à Bamako avait coûté la vie à 5 personnes, dont un Français et un Belge. Il s’agissait de la première attaque de ce type perpétrée dans la capitale du Mali.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaeda après la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée. Ils y ont été dispersés et en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l’année vers le centre, puis à partir de juin dans le sud du pays.
LIBERATION avec AFP