Un caporal tunisien a tué lundi sept camarades avant d'être lui-même abattu dans une caserne de Tunis, a indiqué le ministère de la Défense en précisant que l'auteur avait été récemment privé de port d'armes en raison de problèmes psychologiques. La fusillade « a causé les décès de sept militaires et la mort de l'auteur. Dix militaires ont été blessés, un étant dans un état grave », a dit le porte-parole du ministère de la Défense, Belhassen Oueslati, lors d'une conférence de presse.
L'assaillaint était interdit de port d'armes
L'assaillant « a attaqué un collègue avec un couteau et a pris son arme puis a tiré sur ses camarades qui étaient en train de saluer le drapeau », a dit le porte-parole du ministère de la Défense. Le militaire « avait des problèmes familiaux et psychologiques » et pour cette raison il avait été « interdit de port d'armes » et « transféré à un poste non sensible. »
Le porte-parole assure que « l'incident (…) n'est pas lié à une opération terroriste » et que les motivations du soldat demeurent inconnues.
Plus tôt, le ministère de l'Intérieur avait exclu la piste d'un attentat djihadiste. « L'incident qui a eu lieu à la caserne de Bouchoucha n'est pas lié à une opération terroriste », a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui. M. Oueslati s'est voulu moins catégorique : « les investigations vont montrer s'il s'agit d'un acte terroriste ou pas ».
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