Les populations des villages de Ndayane, Popenguine et Yène regroupées autour d’un collectif de la défense des intérêts ne veulent pas attendre parler de la réalisation du port de Ndayane. Une raison pour laquelle elles ont traîné l’Etat du Sénégal, FP world et Port autonome de Dakar devant la justice.
Alors que le verdict du procès était renvoyé, les membres du collectif ont tenu un point de presse pour alerter. Selon Massogui Thiandoum, porte-parole des habitants, tout est flou dans leur tête. Jusque-là, personne n’a pu leur donner des explications convaincantes.
Pour ce qui est de l’étude d’impact environnemental, le porte-parole soutient : “Pour l’instant, nous n’avons aucune information sur cette étude. Normalement, nous devrions être au courant de ce qui se fait dans ce sens mais nous ne sommes pas informés. Le problème avec ces études, c’est que c’est le promoteur lui-même qui paie les gens pour le faire. Je trouve que ce n’est pas normal. Dans ce cas d’espèce, ça aurait dû être une instance indépendante, autonome, qui demande à faire cette étude ».
« C’est pour cela d’ailleurs que nous avons demandé à la justice de nous permettre de commettre un consultant ou une personne expérimentée dans le domaine pour faire une enquête et pouvoir faire un rapport détaillé des risques et impacts que le port peut avoir sur les populations”, a fait entendre M. Thiandoum.
Ce qui semble encore être plus critique à leurs yeux, c’est la spoliation foncière dont les habitants de ces localités sont victimes à cause du futur port qui, selon certains, va s’étendre sur 6 000 ha.
“Le grand problème que nous avons, c’est qu’il y a une spéculation foncière et un très grand risque que les gens se positionnent pour profiter du projet de port et récupérer les terres des populations. La question de l’accaparement des terres est extrêmement importante et de plus en plus, nous voyons ce que les États sont en train de faire avec les capitaux internationaux qui consistent à monter des projets et à récupérer les terres des populations locales qui du coup, se retrouvent dans des conditions extrêmement difficiles parce qu’elles sont déguerpies de leur milieu naturel de vie, elles sont chassées de chez elles et elles deviennent des personnes pauvres et vulnérables qui ne peuvent plus profiter de leur localité”, fustigent les membres du collectif. D’ailleurs, pour obtenir gain de cause, le collectif a adressé des correspondances aux bailleurs et aux artenaires
financiers afin de retarder ou de refuser le financement du projet en attendant d’y voir plus clair.
L’As
Alors que le verdict du procès était renvoyé, les membres du collectif ont tenu un point de presse pour alerter. Selon Massogui Thiandoum, porte-parole des habitants, tout est flou dans leur tête. Jusque-là, personne n’a pu leur donner des explications convaincantes.
Pour ce qui est de l’étude d’impact environnemental, le porte-parole soutient : “Pour l’instant, nous n’avons aucune information sur cette étude. Normalement, nous devrions être au courant de ce qui se fait dans ce sens mais nous ne sommes pas informés. Le problème avec ces études, c’est que c’est le promoteur lui-même qui paie les gens pour le faire. Je trouve que ce n’est pas normal. Dans ce cas d’espèce, ça aurait dû être une instance indépendante, autonome, qui demande à faire cette étude ».
« C’est pour cela d’ailleurs que nous avons demandé à la justice de nous permettre de commettre un consultant ou une personne expérimentée dans le domaine pour faire une enquête et pouvoir faire un rapport détaillé des risques et impacts que le port peut avoir sur les populations”, a fait entendre M. Thiandoum.
Ce qui semble encore être plus critique à leurs yeux, c’est la spoliation foncière dont les habitants de ces localités sont victimes à cause du futur port qui, selon certains, va s’étendre sur 6 000 ha.
“Le grand problème que nous avons, c’est qu’il y a une spéculation foncière et un très grand risque que les gens se positionnent pour profiter du projet de port et récupérer les terres des populations. La question de l’accaparement des terres est extrêmement importante et de plus en plus, nous voyons ce que les États sont en train de faire avec les capitaux internationaux qui consistent à monter des projets et à récupérer les terres des populations locales qui du coup, se retrouvent dans des conditions extrêmement difficiles parce qu’elles sont déguerpies de leur milieu naturel de vie, elles sont chassées de chez elles et elles deviennent des personnes pauvres et vulnérables qui ne peuvent plus profiter de leur localité”, fustigent les membres du collectif. D’ailleurs, pour obtenir gain de cause, le collectif a adressé des correspondances aux bailleurs et aux artenaires
financiers afin de retarder ou de refuser le financement du projet en attendant d’y voir plus clair.
L’As