Le G20 Finances s'achève à Fukuoka au Japon. Des avancées ont été réalisées sur la taxation des Gafa, les géants du numérique, les ministres des plus grandes économies du monde ont promis de redoubler d'efforts pour mettre en place un système fiscal plus juste. Et si des divergences demeurent, l'objectif est de parvenir à un accord final d'ici à 2020. Autre grand dossier de ce sommet : les tensions commerciales.
À l'issue de la rencontre, Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire internationale (FMI), a de nouveau lancé un avertissement : les tensions commerciales représentent la principale menace pour l'économie mondiale.
Une urgence qui ne transparaît pas complètement dans le communiqué final, consulté par l'AFP : une petite ligne y est consacrée. Soulignant que la croissance mondiale semble se stabiliser, les ministres des Finances et les banquiers centraux tempèrent : elle reste faible et les risques d'une détérioration demeurent. Surtout, ajoutent-ils, les tensions commerciales et géopolitiques se sont intensifiées.
Une petite phrase, mais qui a suscité des discussions longues et compliquées. Sans surprise, la voix dissonante est venue des États-Unis.
Steven Mnuchin, le secrétaire américain au Trésor ne pense d'ailleurs pas que le ralentissement observé dans plusieurs régions du monde, soit la conséquence des tensions commerciales.
De nombreux pays ont au contraire exprimé leur inquiétude. C'est le cas de la France. Le ministre des Finances Bruno Le Maire a insisté : cela aura un impact négatif direct sur notre vie quotidienne et nos emplois. Le FMI estime que les surtaxes imposées par Washington et Pékin, pourraient réduire le PIB mondial de 0,5% l'an prochain.
À l'issue de la rencontre, Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire internationale (FMI), a de nouveau lancé un avertissement : les tensions commerciales représentent la principale menace pour l'économie mondiale.
Une urgence qui ne transparaît pas complètement dans le communiqué final, consulté par l'AFP : une petite ligne y est consacrée. Soulignant que la croissance mondiale semble se stabiliser, les ministres des Finances et les banquiers centraux tempèrent : elle reste faible et les risques d'une détérioration demeurent. Surtout, ajoutent-ils, les tensions commerciales et géopolitiques se sont intensifiées.
Une petite phrase, mais qui a suscité des discussions longues et compliquées. Sans surprise, la voix dissonante est venue des États-Unis.
Steven Mnuchin, le secrétaire américain au Trésor ne pense d'ailleurs pas que le ralentissement observé dans plusieurs régions du monde, soit la conséquence des tensions commerciales.
De nombreux pays ont au contraire exprimé leur inquiétude. C'est le cas de la France. Le ministre des Finances Bruno Le Maire a insisté : cela aura un impact négatif direct sur notre vie quotidienne et nos emplois. Le FMI estime que les surtaxes imposées par Washington et Pékin, pourraient réduire le PIB mondial de 0,5% l'an prochain.