« Nous réaffirmons sans ambages notre rejet des résultats de l’élection présidentielle du 30 août tel que proclamés par la Cour constitutionnelle », souligne le collectif dans une déclaration publiée à Libreville. Selon La déclaration, « de graves manipulations desdits résultats, de scandaleux bourrages des urnes, ainsi que d’incompréhensibles gonflements des listes électorales ont contribué à fausser les résultats en faveur du candidat du Pdg.
C’est pour cette raison que « les représentants de l’opposition à la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap ont refusé de signer le procès-verbal de centralisation des résultats », explique la déclaration. es pratiques devenues habituelles sont inacceptables alors même que les Gabonais ont largement effectué leur choix en faveur du changement, lors du scrutin, poursuit le texte, dénonçant « un coup d’état électoral, encore un de plus, de la part du PDG », à l’origine de la légitime colère des populations.
Dans sa déclaration, le collectif exige le recomptage des voix, interrompu par le Président de la Cenap, sur la base des procès-verbaux de tous les bureaux de vote et demande au gouvernement d’assurer la sécurité de tous et surtout celle des responsables politiques et des représentants de l’opposition à la Cenap qui se sentent menacés dans leur intégrité physique ».
Le nombre de victimes est plus élevé, selon l’opposition
Par ailleurs, le collectif des 17 candidats à l’élection présidentielle du 30 août dernier au Gabon a estimé, dans une déclaration, lundi à Libreville, que le nombre de morts des violences à Port-Gentil est bien plus élevé que le chiffre de trois victimes déclinés par le pouvoir. « Le nombre de morts occasionné par la répression de l’armée est bien plus élevé que ne veut bien dire le pouvoir », souligne la déclaration, condamnant avec « la plus grande rigueur la répression sauvage inhumaine et aveugle des troupes armées, composées essentiellement de mercenaires étrangers envoyées à Port-Gentil.
La déclaration exige la mise en place d’une commission d’enquête internationale pour déterminer les responsabilités dans les violences qui ont éclaté dans la capitale économique gabonaise après la proclamation jeudi dernier des résultats du scrutin donnant vainqueur, Ali Bongo Ondimba, candidat du parti démocratique gabonais (PDG). « La commission d’enquête internationale doit déterminer la gravité des faits, les violations des droits de l’homme ainsi que les responsabilités de ce véritable bain de sang », a expliqué Jean Eyéghé Ndong, porte-parole du collectif, un des cinq candidats indépendants qui s’est désisté en faveur du candidat indépendant André Mba Obame.
Selon la déclaration, les premières violences perpétrées contre les populations, des candidats, dont deux parlementaires et un conseiller municipal, l’ont été par ces mêmes troupes, le jeudi 3 septembre, à 8 heures, avant l’annonce des résultats de la présidentielle et l’éclatement des manifestations à Libreville et Port-Gentil.
(Apa)
C’est pour cette raison que « les représentants de l’opposition à la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap ont refusé de signer le procès-verbal de centralisation des résultats », explique la déclaration. es pratiques devenues habituelles sont inacceptables alors même que les Gabonais ont largement effectué leur choix en faveur du changement, lors du scrutin, poursuit le texte, dénonçant « un coup d’état électoral, encore un de plus, de la part du PDG », à l’origine de la légitime colère des populations.
Dans sa déclaration, le collectif exige le recomptage des voix, interrompu par le Président de la Cenap, sur la base des procès-verbaux de tous les bureaux de vote et demande au gouvernement d’assurer la sécurité de tous et surtout celle des responsables politiques et des représentants de l’opposition à la Cenap qui se sentent menacés dans leur intégrité physique ».
Le nombre de victimes est plus élevé, selon l’opposition
Par ailleurs, le collectif des 17 candidats à l’élection présidentielle du 30 août dernier au Gabon a estimé, dans une déclaration, lundi à Libreville, que le nombre de morts des violences à Port-Gentil est bien plus élevé que le chiffre de trois victimes déclinés par le pouvoir. « Le nombre de morts occasionné par la répression de l’armée est bien plus élevé que ne veut bien dire le pouvoir », souligne la déclaration, condamnant avec « la plus grande rigueur la répression sauvage inhumaine et aveugle des troupes armées, composées essentiellement de mercenaires étrangers envoyées à Port-Gentil.
La déclaration exige la mise en place d’une commission d’enquête internationale pour déterminer les responsabilités dans les violences qui ont éclaté dans la capitale économique gabonaise après la proclamation jeudi dernier des résultats du scrutin donnant vainqueur, Ali Bongo Ondimba, candidat du parti démocratique gabonais (PDG). « La commission d’enquête internationale doit déterminer la gravité des faits, les violations des droits de l’homme ainsi que les responsabilités de ce véritable bain de sang », a expliqué Jean Eyéghé Ndong, porte-parole du collectif, un des cinq candidats indépendants qui s’est désisté en faveur du candidat indépendant André Mba Obame.
Selon la déclaration, les premières violences perpétrées contre les populations, des candidats, dont deux parlementaires et un conseiller municipal, l’ont été par ces mêmes troupes, le jeudi 3 septembre, à 8 heures, avant l’annonce des résultats de la présidentielle et l’éclatement des manifestations à Libreville et Port-Gentil.
(Apa)