
Papa Makhtar Diallo
On peut, si on veut, saluer l'investiture du nouveau président élu, même si la cérémonie s'est déroulée en dehors de la Gambie, pour lui et pour sa population.
Mais il est impératif de condamner fermement, en amont, toutes les dictatures en Afrique.
De l'Est à l'Ouest, du Nord au Sud.
Malheureusement, la dictature est tellement présente qu'elle tend à devenir la norme.
Des dictateurs sont restés au pouvoir pendant plus de vingt ans et Yahya JAMMEH fait partie de ce lot.
ENSUITE... la Cedeao, elle avait annoncée que les chefs d'État seraient présents le jour de l'investiture en Gambie de Adama BARROW.
Premièrement, l'investiture n'a pas eu lieu en Gambie, plutôt dans une ambassade avec la présence
d'aucun chef d'État.
Même le président Macky SALL s'est absenté alors qu'il était au premier plan depuis le début de la crise.
De plus, hier soir, la CEDEAO avait annoncé une intervention militaire à 00h pétante pour déloger le président déchu et instaurer le président élu.
Aller pour tuer des gambiens fussent-ils des soldats? En d'autres termes, des militaires étrangers peuvent-ils pénètrer en Gambie pour tuer des Gambiens?
Ce qui demeure troublante dans cette affaire aussi c'est l'attitude de la CEDEAO et des chefs d'État africains.
On peut même s'interroger sur l'autorité de la CEDEAO ou la pertinence et l'utilité de cette institution.
La CEDEAO a encore prouvé son incompétence, aujourd'hui plus que jamais elle a montré ses limites et son manque de crédibilité.
Au-delà de la question gambienne, il faut envisager très sérieusement la mise en place d'une organisation forte et crédible.
IL RESTE LE PEUPLE GAMBIEN...
A une loi injuste nul n'est tenu d'obéir.
De fait, le peuple gambien, s'il veut en finir avec son Yahya JAMMEH, il n'a qu'à porter le combat.
A la place des sempiternelles déclarations, (le plus souvent faites à Dakar, par des opposants pusillanimes), organiser des manifestations de rue et exiger le départ de Jammeh.
Un peuple qui n'accepte pas, qui lutte, ne reste pas sur les réseaux sociaux avec des hashtags
#Gambie has decided.
La détermination c'est à partir d'actions.
La liberté a un coût!
Qu'il n'attende pas de la CEDEAO, ou d'une quelconque organisation à instaurer la démocratie.
Au mieux, une intervention militaire peut aboutir à la fin d'un régime mais pas d'un système.
Yaya eu le pouvoir par les armes et va le perdre sans doute de la même façon.
Qui sera le perdant dans cette affaire?
Au bout du compte, un peuple qui ne se lève pas pour exiger la fin d'une dictature, mérite-t-il notre compassion?
Les dictateurs n'ont pas peur des armes mais des foules.
Seul le peuple gambien peut résoudre la crise gambienne.
Le peuple est souverain.
Alors Gambia's people, Wake up!
Mais il est impératif de condamner fermement, en amont, toutes les dictatures en Afrique.
De l'Est à l'Ouest, du Nord au Sud.
Malheureusement, la dictature est tellement présente qu'elle tend à devenir la norme.
Des dictateurs sont restés au pouvoir pendant plus de vingt ans et Yahya JAMMEH fait partie de ce lot.
ENSUITE... la Cedeao, elle avait annoncée que les chefs d'État seraient présents le jour de l'investiture en Gambie de Adama BARROW.
Premièrement, l'investiture n'a pas eu lieu en Gambie, plutôt dans une ambassade avec la présence
d'aucun chef d'État.
Même le président Macky SALL s'est absenté alors qu'il était au premier plan depuis le début de la crise.
De plus, hier soir, la CEDEAO avait annoncé une intervention militaire à 00h pétante pour déloger le président déchu et instaurer le président élu.
Aller pour tuer des gambiens fussent-ils des soldats? En d'autres termes, des militaires étrangers peuvent-ils pénètrer en Gambie pour tuer des Gambiens?
Ce qui demeure troublante dans cette affaire aussi c'est l'attitude de la CEDEAO et des chefs d'État africains.
On peut même s'interroger sur l'autorité de la CEDEAO ou la pertinence et l'utilité de cette institution.
La CEDEAO a encore prouvé son incompétence, aujourd'hui plus que jamais elle a montré ses limites et son manque de crédibilité.
Au-delà de la question gambienne, il faut envisager très sérieusement la mise en place d'une organisation forte et crédible.
IL RESTE LE PEUPLE GAMBIEN...
A une loi injuste nul n'est tenu d'obéir.
De fait, le peuple gambien, s'il veut en finir avec son Yahya JAMMEH, il n'a qu'à porter le combat.
A la place des sempiternelles déclarations, (le plus souvent faites à Dakar, par des opposants pusillanimes), organiser des manifestations de rue et exiger le départ de Jammeh.
Un peuple qui n'accepte pas, qui lutte, ne reste pas sur les réseaux sociaux avec des hashtags
#Gambie has decided.
La détermination c'est à partir d'actions.
La liberté a un coût!
Qu'il n'attende pas de la CEDEAO, ou d'une quelconque organisation à instaurer la démocratie.
Au mieux, une intervention militaire peut aboutir à la fin d'un régime mais pas d'un système.
Yaya eu le pouvoir par les armes et va le perdre sans doute de la même façon.
Qui sera le perdant dans cette affaire?
Au bout du compte, un peuple qui ne se lève pas pour exiger la fin d'une dictature, mérite-t-il notre compassion?
Les dictateurs n'ont pas peur des armes mais des foules.
Seul le peuple gambien peut résoudre la crise gambienne.
Le peuple est souverain.
Alors Gambia's people, Wake up!