La loi sur le gaspillage dans les cérémonies familiales pourrait bientôt être réajustée. La révélation a été faite, lundi dernier, par le ministre d’Etat, ministre de la Famille, des Organisations féminines et de la Petite enfance devant les députés lors du vote du budget de son ministère.
Ndèye Khady Diop répondait à plusieurs interpellations des parlementaires sur le gaspillage dans les cérémonies familiales. Les députés ont estimé que les femmes n’utilisent pas souvent à bon escient les fruits de leurs activités génératrices de revenus. Selon les députés, l’argent est souvent injecté dans les cérémonies familiales.
Saluant l’intérêt que les élus du peuple accordent à la cause des femmes, Ndèye Khady Diop a suggéré aux ministres, députés, sénateurs, conseillers économiques et sociaux de commencer par donner l’exemple. « Cela permettrait de mieux agir sur les populations », a dit le ministre d’Etat qui a également demandé le soutien des élus du peuple et des chefs de religieux dans la sensibilisation des populations. Elle a rappelé les actions déjà entreprises par les femmes pour combattre le phénomène. « Les femmes, suffisamment conscientisées sur le phénomène, ont, lors de la dernière quinzaine de la femme, préparé un mémorandum dans lequel est inscrite une forte recommandation contre le gaspillage », a-t-elle fait remarquer. Répondant à une interpellation sur le « Cash transfert », un projet test de transferts sociaux en bons d’achat alimentaire d’un montant de 1.875.000.000FCfa récemment lancé par le gouvernement, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (Pam) et l’Union européenne, le ministre d’Etat a laissé entendre que cette initiative est destinée aux familles démunies. Selon elle, le projet a déjà contribué à améliorer les conditions de vie de 17.400 ménages.
Le ministre a également fait savoir que le projet sera davantage orienté vers la prise en charge correcte des enfants en situation difficile pour leur assurer un suivi alimentaire et scolaire satisfaisant.
Activités génératrices de revenus
Sur la répartition des denrées de la sécurité alimentaire, le ministre d’Etat a souligné que la dotation budgétaire ne représente que le quart des besoins annuels pour satisfaire les cérémonies religieuses, assister les populations victimes de sinistres et intervenir en cas de pénurie. C’est pourquoi les députés ont recommandé au gouvernement l’augmentation des fonds destinés à la sécurité alimentaire.
Le ministre d’Etat a dit que son département va accorder une attention particulière à la Loi d’orientation familiale pour son adoption en 2011. Il a aussi rappelé la formation au développement d’activités génératrices de revenus cette année de 960 femmes de la région de Dakar. Tout en appréciant la démarche, les députés ont plaidé l’extension du projet à d’autres régions comme Ziguinchor, Saint-Louis. Mme Ndèye Khady Diop a promis d’apporter une réponse positive aux demandes des élus.
Le projet de budget pour la gestion 2011 du ministère de la Famille, des Organisations féminines et de la Protection de l’enfance est arrêté à la somme de 9.464.152.560 FCfa contre 18.758.118.120 FCfa en 2010, soit une baisse de 9.292.965.560 FCfa en valeur absolue et 49,54% en valeur relative. Selon le ministre, cette baisse s’explique, entre autres, par le rattachement de certaines directions aux nouveaux ministères créés lors du dernier remaniement.
Le Soleil
Ndèye Khady Diop répondait à plusieurs interpellations des parlementaires sur le gaspillage dans les cérémonies familiales. Les députés ont estimé que les femmes n’utilisent pas souvent à bon escient les fruits de leurs activités génératrices de revenus. Selon les députés, l’argent est souvent injecté dans les cérémonies familiales.
Saluant l’intérêt que les élus du peuple accordent à la cause des femmes, Ndèye Khady Diop a suggéré aux ministres, députés, sénateurs, conseillers économiques et sociaux de commencer par donner l’exemple. « Cela permettrait de mieux agir sur les populations », a dit le ministre d’Etat qui a également demandé le soutien des élus du peuple et des chefs de religieux dans la sensibilisation des populations. Elle a rappelé les actions déjà entreprises par les femmes pour combattre le phénomène. « Les femmes, suffisamment conscientisées sur le phénomène, ont, lors de la dernière quinzaine de la femme, préparé un mémorandum dans lequel est inscrite une forte recommandation contre le gaspillage », a-t-elle fait remarquer. Répondant à une interpellation sur le « Cash transfert », un projet test de transferts sociaux en bons d’achat alimentaire d’un montant de 1.875.000.000FCfa récemment lancé par le gouvernement, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (Pam) et l’Union européenne, le ministre d’Etat a laissé entendre que cette initiative est destinée aux familles démunies. Selon elle, le projet a déjà contribué à améliorer les conditions de vie de 17.400 ménages.
Le ministre a également fait savoir que le projet sera davantage orienté vers la prise en charge correcte des enfants en situation difficile pour leur assurer un suivi alimentaire et scolaire satisfaisant.
Activités génératrices de revenus
Sur la répartition des denrées de la sécurité alimentaire, le ministre d’Etat a souligné que la dotation budgétaire ne représente que le quart des besoins annuels pour satisfaire les cérémonies religieuses, assister les populations victimes de sinistres et intervenir en cas de pénurie. C’est pourquoi les députés ont recommandé au gouvernement l’augmentation des fonds destinés à la sécurité alimentaire.
Le ministre d’Etat a dit que son département va accorder une attention particulière à la Loi d’orientation familiale pour son adoption en 2011. Il a aussi rappelé la formation au développement d’activités génératrices de revenus cette année de 960 femmes de la région de Dakar. Tout en appréciant la démarche, les députés ont plaidé l’extension du projet à d’autres régions comme Ziguinchor, Saint-Louis. Mme Ndèye Khady Diop a promis d’apporter une réponse positive aux demandes des élus.
Le projet de budget pour la gestion 2011 du ministère de la Famille, des Organisations féminines et de la Protection de l’enfance est arrêté à la somme de 9.464.152.560 FCfa contre 18.758.118.120 FCfa en 2010, soit une baisse de 9.292.965.560 FCfa en valeur absolue et 49,54% en valeur relative. Selon le ministre, cette baisse s’explique, entre autres, par le rattachement de certaines directions aux nouveaux ministères créés lors du dernier remaniement.
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