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GBAGBO SUR PIED DE GUERRE : Il loue les services de 3000 miliciens venus du Libéria

Voici un récit de la journée depuis l'intérieur de l'hôtel du Golf, où M. Ouattara et ses partisans sont cernés et sous les tirs des hommes de Gbagbo. 8 heures du matin : une petite foule a répondu à l'appel du président élu Alassane Ouattara et s'est regroupée devant l'hôtel du Golf où se trouve le gouvernement reconnu par la communauté internationale, sous protection des forces de l'ONU. Mot d'ordre : marcher sur la télévision d'État. 10 heures : les troupes d'élite des Forces Nouvelles (ex-rebelles du Nord) sortent de l'hôtel du Golf lourdement armées, équipées de lance-roquettes RPG7, mitrailleuses et fusils mitrailleurs.


Rédigé par leral.net le Samedi 18 Décembre 2010 à 19:19 | | 2 commentaire(s)|

GBAGBO SUR PIED DE GUERRE : Il loue les services de 3000 miliciens venus du Libéria
Elles se dirigent vers les blindés des forces de défense et de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo postées à 500 mètres de l'hôtel, au premier carrefour. 10 h 05 : une première rafale retentit. Puis c'est l'escalade. Aux tirs de roquettes et aux crépitements des armes automatiques répondent les canons de 20 mm des blindés. La foule reflue. Plus les minutes passent, plus l'affrontement est intense. Les Casques bleus couchés derrière les tas de sable, le doigt sur la gâchette, sont obligés de se replier. 11 heures : les détonations se rapprochent. Les premiers blessés des Forces nouvelles arrivent couchés à l'arrière de pick-up. Un gendarme français et un médecin suisse de l'ONU prennent les choses en mains. Les tirs sont tout près mais visiblement l'hôtel où est resté le président Ouattara n'est pas visé directement. 12 heures : le président Ouattara fait une apparition dans le hall de l'hôtel. Il est calme et souriant, mais peu bavard. Il est acclamé par ses partisans. Pendant ce temps, des hommes en arme vont et viennent, montent au front, reviennent, s'approvisionner. Les rumeurs les plus folles circulent. 14 heures : Les combats se poursuivent mais de façon moins intense. Malgré tout, la circulation en ville n'est plus possible. On apprend que 3 000 miliciens de sinistre réputation venus du Liberia voisin combattraient aux côtés de la Garde républicaine de Laurent Gbagbo. Ils tiennent les ponts et les carrefours. Fin de journée : Des tirs sporadiques se font entendre. L'hôtel du Golf se trouve en état de siège. Les forces de l'ONU sécurisent les abords sans participer aux combats. Un officier de l'ONU confirme la présence de la milice libérienne dans Abidjan et laisse tomber ce sombre pronostic : « Ça ne fait que commencer ». L'heure du couvre-feu approche. Le Premier ministre Guillaume Soro rejoint les quelques journalistes coincés pour la nuit dans le hall cerné de l'hôtel et confirme l'objectif du lendemain : « Nous allons prendre le contrôle de la télévision ».

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par Seck le 19/12/2010 18:53 | Alerter
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dommages que le Liberia soit implique dans un problème ivoirio-
ivoirienne et surtout en faisant appel à des mercenaires;nous n'avons plus besoin de ça en afrique

2.Posté par moulaye le 19/12/2010 19:24 | Alerter
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Chers freres et soeurs d'afrique,donnez vous lapeine delire cet article d'un monsieur qui comprend les enjeux en CI au dela dans toutel'Afrique au Sud du Sahara

Cote d'ivoire: Halte au pillage du Continent Africain

Comme par le passé, ce qui se passe aujourd'hui en Côte d'Ivoire s'inscrit en droite ligne dans la volonté de la France et des Puissances occidentales de pérenniser le schéma de division verticale internationale du travail dans lequel l'Afrique est confinée depuis l'aube des temps(au moins 2500 ans).
Encore une fois, ces Puissances utilisant leur outil de domination que constituent les Nations Unies, veulent chasser du pouvoir des citoyens patriotes pour les remplacer par d'autres plus malléables, taillables et corvéables à merci, capables de sauvegarder les intérêts de leurs Maitres parce que mus par le seul désir de satisfaction d'ambitions personnelles au détriment de leurs pauvres populations.
Je suis triste pour l'Afrique, qui comme l'évoquait déjà le Professeur Cheikh Anta DIOP dans son ouvrage Nations Nègres et Culture, il y a des décennies , l'Afrique depuis le déclin de l'Egypte Antique, suite aux coups de boutoirs des Indo-Européens de l'époque, est ballotée, empoignée, meurtrie, dépecée dans le but de se livrer à un pillage éhonté de ses richesses.
Ces groupes de pays qui se font soit disant appeler "Communauté Internationale", ne sont rien d 'autres que les prédateurs historiques de l'Afrique, qui n'arrêteront jamais cette sale besogne qui a fait leur développement et continue de l'alimenter et de le renforcer.
Seuls les africains pourront arrêter ce massacre en se dressant comme un seul homme, loin des intérêts personnels et en extirpant de leurs rangs tous les fils indignes qui, aveuglés par le pouvoir et les richesses de ce bas monde, nouent des rapports basés sur une éternelle complicité avec ces étrangers qui pillent le continent.
Je suis indigné car le schémas, jadis utilisé et qui consiste à nous opposer les uns contre les autres, n'a jamais varié. Ils jouent depuis le temps sur les ambitions personnelles des uns et des autres au détriment des nombreuses masses africaines qui souffrent chaque jour davantage un peu plus dans leur chaire. C'est la même technique peut être plus huilée et un peu plus subtile au fil des âges.
Africains, Réveillez-vous et Défendez-vous.


C'est maintenant ou jamais
Mour Talla MBAYE
Docteur Es Sciences Économiques
Économiste du Développement-Spécialiste des Questions d'Intégration Régionale Comparée
Enseignant Chercheur Associé à la Chaire Jean Monnet en «Intégration régionale Comparée »
Université Montesquieu - Bordeaux IV - FRANCE
Ancien Sous-directeur de la BCEAO Dakar
Tel: 06 13 79 26 93
E-mail:mmtbaye@yahoo.



































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