Malgré les milliards qu’annoncent chaque fois les libéraux pour relever les défis de certains secteurs, les politiciens de la gauche les considèrent comme virtuels. Mody Niang, inspecteur de l’enseignement, qui animait la conférence des cadres progressistes a axé son discours sur les milliards investis selon lui sans résultats probants dans le secteur de l’agriculture, base de tout développement d’un pays. A l’entame de son propos, Mody Niang conclut d’emblée que «le «nouveau» Sénégal a un problème de gestion des deniers publics». Mody Niang remonte à la période de 2006 pour parler des tracteurs et motopompes octroyés par l’Inde. «310 tracteurs et 800 motopompes ont été achetés pour le coût de huit milliards et distribués dans la vallée du fleuve Sénégal le 12 Avril 2006. Mais ce matériel était jugé inadapté par les cultivateurs aux terres de la vallée» a révélé M. Niang. Des dépenses jugées mêmes inutiles par Djibo Kâ à l’époque selon M. Niang. Et notre conférencier de révéler d’autres projets du Président Wade qui ont englouti des milliards mais qui n’ont cependant abouti à rien. «Cheikh Amar avait bénéficié de 26 milliards pour les maisons présidentielles qui sont toujours virtuelles. Le projet «Baawnane» qui devait provoquer la pluie, a absorbé 20 milliards annoncés pour l’achat de deux avions. J’ignore où ils en sont avec ce projet jugé d’ailleurs irréalisables par les experts. Dix milliards étaient prévus pour assainir Kaolack et six milliards ont été décaissés pour le «cœur de Kaolack». L’université du futur Africain a pris 15 milliards, en tout cas selon ce qui a été annoncé…» a laissé entendre M. Niang. Pour toutes ces considérations, les dépenses des libéraux dont M. Niang dit avoir eu écho, il affirmera que «Me Wade investit pour frapper les imaginations des Sénégalais. Tout est Anoci dans la gestion des libéraux car beaucoup de nos milliards se sont volatilisés dans d’autres secteurs comme celui de l’agriculture». La question «dynastique» de la succession de père à fils a été aussi au cœur du débat. Pour M. niang, Wade a seulement peur d’être traîné devant les juridictions à causes de ses scandales. «Quand Wade veut nous imposer son fils, c’est parce qu’il sait qu’à son départ, il risque la prison» a déclaré M. Niang. Selon M. Niang, la gestion des libéraux est parsemée de scandales financiers très graves jusqu’au point de les comparer à la haute trahison du peuple. «Le plus petit scandale de Wade est plus grave que l’affaire Ndiouga Kébé» a condamné M. Niang. Et de conclure que «les libéraux n’ont pas leur place à la Présidence de la République».
GOUVERNANCE ECONOMIQUE - DIAGNOSTIC DE L’ALLIANCE NATIONALE DES CADRES POUR LE PROGRES : «Le plus petit scandale de Wade est plus grave que l’affaire Ndiouga Kébé»Face à la gouvernance économique du régime libéral tant critiqué par l’opposition, l’Alliance Nationale des Cadres pour le Progrès (ANCP) jette aussi un regard critique sur la gestion des deniers publics par les libéraux estimée «aveugle». Hier, à la permanence de l’AFP de Moustapha Niasse, les cadres progressistes ont déterré les crapauds du Président de la République et de ses complices.Rédigé par leral.net le Jeudi 10 Septembre 2009 à 11:31 | | 5 commentaire(s)|
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