La proposition de loi visant à diminuer le mandat du président de l’Assemblée nationale de cinq à un an n’émane pas de Sada Ndiaye, selon le Fss, qui parle d’ailleurs de proposition « entre guillemets ». En effet, pour Dansokho et Cie qui fustigent la démesure du « pouvoir personnel » du Président Wade dans le « parti-Etat » libéral, « toute proposition de loi est inspirée par l’exécutif ». Ce qui est d’autant plus déplorable, pour le Fss, que Wade, après avoir fait augmenter le mandat présidentiel de cinq à sept ans, veut faire ramener celui du président de l’Assemblée nationale de cinq à un an. Les leaders du Front sont d’autant plus outrés que tout ce remue-ménage n’a qu’un seul but : « liquider un individu », en l’occurrence Macky Sall. Suffisant pour que les opposants crient à la prise d’otage du pays par un « groupe privé » mu uniquement par des intérêts personnels. En réalité, le Fss ne peut pas comprendre qu’au moment où le pays se débat dans une crise multiforme et profonde, les tenants du régime, au lieu de concentrer leurs efforts sur la recherche de solution, mettent toutes leurs forces dans des querelles politiciennes. Pour le porte-parole du jour, Bouna Mohamed Seck, cette attitude des libéraux n’est ni plus ni moins que de « l’insoucience, de l’irresponsabilité et du manque de respect » envers les Sénégalais.
La lumière sur les moyens déployés par Karim Wade
Karim Wade disposerait de plus de moyens que l’Etat du Sénégal, pense la conférence des leaders du Fss, et pour cause. « Nous avons vu le fils du président de la République aller traiter en peu de temps les sites inondés où se trouvent les Mosquées », a martelé le porte-parole du jour, Bouna Mohamed Seck. Dès lors, le Fss, qui a exprimé tout son « étonnement », ne s’est pas fait prier pour en déduire que « ce monsieur (Karim Wade) détiendrait des moyens supérieurs à ceux des services de l’Etat ». Aussi, l’opposition la plus représentative se demande « d’où viennent ces moyens déployés par Karim Wade » dans la banlieue. Une question d’autant plus pertinente, pour Dansokho et Cie, qu’au même moment, les autorités légales du pays peinent à décaisser les 300 millions de F Cfa du plan Orsec destinés au traitement des zones inondées. Des difficultés de trésorerie que l’Etat tente de combler avec l’apport de privés, en direction desquels le ministre de l’Intérieur a lancé un appel à la solidarité. Fort de ce contraste entre les moyens engagés par l’Etat et ceux mis en œuvre par le fils du président de la République, Bouna Mohamed Seck « dénonce avec la dernière énergie cette opacité et ce manque de transparence ». Karim exploite la misère des populations sinistrées de la banlieue Les opposants au régime libéral condamnent la démarche du président du Conseil de surveillance de l’Anoci. Démarche qu’ils qualifient de « politicienne, indécente » et qui vise à « exploiter la misère des populations ». En outre, les leaders de l’opposition ont apprécié positivement leur descente dans les sites inondés. Car, à en croire B.M Seck, la visite leur a permis de « mesurer l’ampleur du désastre et des difficultés que vivent les populations ». Des difficultés d’autant plus accrues, pour le Fss, que les moyens, déployés par l’Etat, sont dérisoires. En ce sens, Dansokho et ses amis exigent plus que jamais l’audit du Plan « Jaxaay », pour lequel 67 milliards ont été débloqués pour de piètres résultats.
source Las
La lumière sur les moyens déployés par Karim Wade
Karim Wade disposerait de plus de moyens que l’Etat du Sénégal, pense la conférence des leaders du Fss, et pour cause. « Nous avons vu le fils du président de la République aller traiter en peu de temps les sites inondés où se trouvent les Mosquées », a martelé le porte-parole du jour, Bouna Mohamed Seck. Dès lors, le Fss, qui a exprimé tout son « étonnement », ne s’est pas fait prier pour en déduire que « ce monsieur (Karim Wade) détiendrait des moyens supérieurs à ceux des services de l’Etat ». Aussi, l’opposition la plus représentative se demande « d’où viennent ces moyens déployés par Karim Wade » dans la banlieue. Une question d’autant plus pertinente, pour Dansokho et Cie, qu’au même moment, les autorités légales du pays peinent à décaisser les 300 millions de F Cfa du plan Orsec destinés au traitement des zones inondées. Des difficultés de trésorerie que l’Etat tente de combler avec l’apport de privés, en direction desquels le ministre de l’Intérieur a lancé un appel à la solidarité. Fort de ce contraste entre les moyens engagés par l’Etat et ceux mis en œuvre par le fils du président de la République, Bouna Mohamed Seck « dénonce avec la dernière énergie cette opacité et ce manque de transparence ». Karim exploite la misère des populations sinistrées de la banlieue Les opposants au régime libéral condamnent la démarche du président du Conseil de surveillance de l’Anoci. Démarche qu’ils qualifient de « politicienne, indécente » et qui vise à « exploiter la misère des populations ». En outre, les leaders de l’opposition ont apprécié positivement leur descente dans les sites inondés. Car, à en croire B.M Seck, la visite leur a permis de « mesurer l’ampleur du désastre et des difficultés que vivent les populations ». Des difficultés d’autant plus accrues, pour le Fss, que les moyens, déployés par l’Etat, sont dérisoires. En ce sens, Dansokho et ses amis exigent plus que jamais l’audit du Plan « Jaxaay », pour lequel 67 milliards ont été débloqués pour de piètres résultats.
source Las