Dans sa dernière livraison, Jeune Afrique informe que le président Abdoulaye Wade a « aidé » (l’expression est de l’un de ses collaborateurs) Alpha Condé, de passage à Dakar à la veille du lancement officiel de la campagne, offert des véhicules à l’ex-ministre des Finances Ibrahima Kassory Fofana, confectionné du matériel électoral au profit de Cellou Dalein Diallo ». Tous sont candidats à l’élection présidentielle guinéenne. Ils sont donnés favoris. Si l’un d’eux triomphe, Abdoulaye Wade aura en lui un allié de taille, auquel il ne manquera certainement pas de demander le retour d’ascenseur. C’est un libéral. Il passe tout son temps à calculer. C’est pour cette raison, sans doute, que lui, l’Africain le plus diplômé du Cap au Caire, a choisi d’exercer la profession d’avocat, avant de devenir, aujourd’hui, le président le plus vieux du monde.
En tout cas, son intérêt pour la Guinée Conakry est manifeste. On se souvient qu’il fut le premier chef d'État à soutenir le putschiste, le capitaine Dadis Camara. Dès que celui-ci usurpa le pouvoir, il plaida que celui qu’il appelait son « fils », n’avait que « ramasser un pouvoir qui était dans la rue ». Par la suite il le soutiendra, avant de l’encourager à organiser une élection présidentielle et d’y participer, pour conserver le pouvoir. Ce que voulait Dadis, qui finira par être désavoué par la communauté internationale, après avoir fait massacrer le 29 septembre, dans le stade du même nom, des centaines de civils désarmés.C’était en 2009. C’était le début de la descente aux enfers de Dadis, qui recevra des balles de son aide de camp. Depuis, le pouvoir lui a échappé.
Pour un retour à la normale en Guinée, le président Compaoré sera choisi comme médiateur par ses pairs africains, à la place de Me Abdoulaye Wade. Est-ce pour se venger de ce choix qu’il a cherché à appuyer les trois présidentiables guinéens ? En tout cas, avant Dadis, il avait offert 500 millions à l’ancien président Lansana Konté en guise de soutien aux cérémonies marquant l’anniversaire de l’indépendance de la Guinée. Le président Wade ne se gêne pas, à 86 ans de saigner ses compatriotes, qui manquent de tout, pour distribuer des « cadeaux », ailleurs.
La Redaction xibar.net
En tout cas, son intérêt pour la Guinée Conakry est manifeste. On se souvient qu’il fut le premier chef d'État à soutenir le putschiste, le capitaine Dadis Camara. Dès que celui-ci usurpa le pouvoir, il plaida que celui qu’il appelait son « fils », n’avait que « ramasser un pouvoir qui était dans la rue ». Par la suite il le soutiendra, avant de l’encourager à organiser une élection présidentielle et d’y participer, pour conserver le pouvoir. Ce que voulait Dadis, qui finira par être désavoué par la communauté internationale, après avoir fait massacrer le 29 septembre, dans le stade du même nom, des centaines de civils désarmés.C’était en 2009. C’était le début de la descente aux enfers de Dadis, qui recevra des balles de son aide de camp. Depuis, le pouvoir lui a échappé.
Pour un retour à la normale en Guinée, le président Compaoré sera choisi comme médiateur par ses pairs africains, à la place de Me Abdoulaye Wade. Est-ce pour se venger de ce choix qu’il a cherché à appuyer les trois présidentiables guinéens ? En tout cas, avant Dadis, il avait offert 500 millions à l’ancien président Lansana Konté en guise de soutien aux cérémonies marquant l’anniversaire de l’indépendance de la Guinée. Le président Wade ne se gêne pas, à 86 ans de saigner ses compatriotes, qui manquent de tout, pour distribuer des « cadeaux », ailleurs.
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