Arrêté jeudi matin, le Premier ministre Carlos Gomes Junior est maintenu en résidence surveillée à son domicile.
Les mutins ont également arrêté le chef d’état-major de l’armée, le général José Zamora Induta, et une "quarantaine d’officiers".Les centaines de sympathisants qui exigeaient la libération du Premier ministre près de sa résidence se sont progressivement dispersés.Hier après-midi, le général Indjai avait en effet menacé, lors d’une conférence de presse, de "tuer" le Premier ministre Carlos Gomes Junior si les "attroupements" de ses sympathisants ne cessaient pas."Nous vous demandons d’éviter tout attroupement dans les rues. Si vous ne le faites pas, cela peut nous amener à tuer Cadogo", surnom du Premier ministre, avait-il mis en garde.
Hier soir, la situation était calme à Bissau, les rues du centre de la capitale restaient désertes, la population se terrant chez elle par crainte de violences.
"Les forces armées bissau-guinéennes tiennent à informer l’opinion nationale et internationale que les événements survenus sont un problème purement militaire qui ne concerne donc pas le pouvoir civil en place", a affirmé le général Indjai, dans un communiqué lu à la radio nationale."Toutefois, l’armée réitère son attachement et sa soumission au pouvoir politique. Les institutions militaires restent et resteront soumises aux pouvoir politique", a-t-il ajouté.Pour sa part, le président du pays, Malam Bacai Sanha, qui n’a pas été inquiété par les mutins, a assuré que la situation était "calme", invoquant une "confusion entre militaires".
Le président de la Commission de l’Union Africaine (Ua), Jean Ping, a appelé les militaires à "respecter la discipline républicaine" et à "s’abstenir de tout acte susceptible d’avoir un effet déstabilisateur sur le fonctionnement normal des institutions démocratiquement élues".La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a dénoncé aussi les "tentatives de déstabilisation".
AFP
Les mutins ont également arrêté le chef d’état-major de l’armée, le général José Zamora Induta, et une "quarantaine d’officiers".Les centaines de sympathisants qui exigeaient la libération du Premier ministre près de sa résidence se sont progressivement dispersés.Hier après-midi, le général Indjai avait en effet menacé, lors d’une conférence de presse, de "tuer" le Premier ministre Carlos Gomes Junior si les "attroupements" de ses sympathisants ne cessaient pas."Nous vous demandons d’éviter tout attroupement dans les rues. Si vous ne le faites pas, cela peut nous amener à tuer Cadogo", surnom du Premier ministre, avait-il mis en garde.
Hier soir, la situation était calme à Bissau, les rues du centre de la capitale restaient désertes, la population se terrant chez elle par crainte de violences.
"Les forces armées bissau-guinéennes tiennent à informer l’opinion nationale et internationale que les événements survenus sont un problème purement militaire qui ne concerne donc pas le pouvoir civil en place", a affirmé le général Indjai, dans un communiqué lu à la radio nationale."Toutefois, l’armée réitère son attachement et sa soumission au pouvoir politique. Les institutions militaires restent et resteront soumises aux pouvoir politique", a-t-il ajouté.Pour sa part, le président du pays, Malam Bacai Sanha, qui n’a pas été inquiété par les mutins, a assuré que la situation était "calme", invoquant une "confusion entre militaires".
Le président de la Commission de l’Union Africaine (Ua), Jean Ping, a appelé les militaires à "respecter la discipline républicaine" et à "s’abstenir de tout acte susceptible d’avoir un effet déstabilisateur sur le fonctionnement normal des institutions démocratiquement élues".La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a dénoncé aussi les "tentatives de déstabilisation".
AFP