Les présidents sierra léonais, Ernest Baï Koroma, libérienne, Ellen Johnson-Shirleaf, malien, Amadou Toumani Touré, sénégalais Abdoulaye Wade, gambien, Yaya Jammeh, bissau-guinéen, Joao Bernado Vieira et ivoirien, Laurent Gbagbo ont pris place dans la loge officielle aux côtés de Hadja Andrée Touré, veuve du premier président Ahmed Sékou Touré, et des nombreux envoyés spéciaux de chefs d’Etat africains.
Les invités ont assisté, sous un soleil de plomb, à la décoration des deux premières dames -Andrée Touré et Henriette Conté- dans l’Ordre national du Colatier, la plus importante distinction du pays, ainsi que de plusieurs officiers militaires, de cadres nationaux et étrangers avant l’impressionnant défilé de près de 3 heures des forces militaires, des centrales syndicales et des forces vives du pays.
Le Premier ministre Ahmed Tidiane Souaré, qui présidait la cérémonie, a rappelé que le président Conté était engagé, comme il l’a indiqué dans son discours à la Nation de moins de 4 minutes, à favoriser le dialogue et la concertation en vue de trouver des solutions aux problèmes des Guinéens.
Le président Conté, qui a déclaré que le temps des discours était fini et qu’il fallait passer à la réalisation des nombreux défis, a exhorté ses compatriotes à travailler dans la discipline pour bâtir une Guinée réconciliée avec elle-même et solidaire avec les autres nations pour relever les nombreux défis.
Les festivités se poursuivront toute l’année dans le pays où les pouvoirs publics ont ouvert plusieurs chantiers, notamment la construction de routes, d’hôtels et des édifices publics détruits lors de la grève générale de janvier et février 2007 qui a fait plus de 100 morts.
Le cinquantième a été célébré également dans un contexte de cherté et de flambée des prix sur le marché. La hausse des prix enregistrée dans le premier trimestre de l’année, envenimée par la ramadan qui a pris fin hier mardi, a été particulièrement éprouvant pour le panier de la ménagère.« A l’occasion du cinquantenaire, l’occasion devrait être donnée à tous les ménages afin que chacun puisse fêter comme il se doit », explique Moussa Touré, un employé de société.
Depuis fin mars, le prix du sac de riz chinois de 50 kg par exemple, a doublé, passant de 120 000 fg à 240 000 francs guinéens (de 12 000 à 24 000 cfa). Le lait, le sucre, l’huile et les denrées de première nécessité ont connu les mêmes flambées que celle du riz depuis le premier trimestre de l’année, période de l’augmentation du prix du fuel à la pompe de 61% (de 4300 FG à 7000 FG).
A l’occasion du cinquantenaire, le Gouvernement a annoncé qu’il comptait désormais miser fort sur les investissements dans le domaine agricole, afin d’épargner l’évasion de devises entraînée par les importations chaque année de quelque 300 000 tonnes de riz.
(Avec Pana et Apa)
Les invités ont assisté, sous un soleil de plomb, à la décoration des deux premières dames -Andrée Touré et Henriette Conté- dans l’Ordre national du Colatier, la plus importante distinction du pays, ainsi que de plusieurs officiers militaires, de cadres nationaux et étrangers avant l’impressionnant défilé de près de 3 heures des forces militaires, des centrales syndicales et des forces vives du pays.
Le Premier ministre Ahmed Tidiane Souaré, qui présidait la cérémonie, a rappelé que le président Conté était engagé, comme il l’a indiqué dans son discours à la Nation de moins de 4 minutes, à favoriser le dialogue et la concertation en vue de trouver des solutions aux problèmes des Guinéens.
Le président Conté, qui a déclaré que le temps des discours était fini et qu’il fallait passer à la réalisation des nombreux défis, a exhorté ses compatriotes à travailler dans la discipline pour bâtir une Guinée réconciliée avec elle-même et solidaire avec les autres nations pour relever les nombreux défis.
Les festivités se poursuivront toute l’année dans le pays où les pouvoirs publics ont ouvert plusieurs chantiers, notamment la construction de routes, d’hôtels et des édifices publics détruits lors de la grève générale de janvier et février 2007 qui a fait plus de 100 morts.
Le cinquantième a été célébré également dans un contexte de cherté et de flambée des prix sur le marché. La hausse des prix enregistrée dans le premier trimestre de l’année, envenimée par la ramadan qui a pris fin hier mardi, a été particulièrement éprouvant pour le panier de la ménagère.« A l’occasion du cinquantenaire, l’occasion devrait être donnée à tous les ménages afin que chacun puisse fêter comme il se doit », explique Moussa Touré, un employé de société.
Depuis fin mars, le prix du sac de riz chinois de 50 kg par exemple, a doublé, passant de 120 000 fg à 240 000 francs guinéens (de 12 000 à 24 000 cfa). Le lait, le sucre, l’huile et les denrées de première nécessité ont connu les mêmes flambées que celle du riz depuis le premier trimestre de l’année, période de l’augmentation du prix du fuel à la pompe de 61% (de 4300 FG à 7000 FG).
A l’occasion du cinquantenaire, le Gouvernement a annoncé qu’il comptait désormais miser fort sur les investissements dans le domaine agricole, afin d’épargner l’évasion de devises entraînée par les importations chaque année de quelque 300 000 tonnes de riz.
(Avec Pana et Apa)
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