
L'élection présidentielle prévue le 12 avril au Gabon va se jouer entre huit candidats, dont le général de brigade porté au pouvoir depuis le putsch d'août 2023, Brice Oligui Nguema, et l'ex-Premier ministre Alain-Claude Bilie By Nze, a annoncé vendredi la chaîne Gabon 1ère.
Axel Stophène Ibinga Ibinga, Alain Simplice Boungoueres, Thierry Yvon Michel Ngoma et Zenaba Gninga Chaning, la seule femme dans la course, avaient déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle et ont vu leur candidature repêchée, selon un reportage de la chaîne d'Etat diffusé vendredi dans la soirée.
Ils rejoignent ainsi l'actuel président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, le dernier Premier ministre du président déchu Ali Bongo, Alain-Claude Bilie By Nze - que la presse gabonaise présente comme son adversaire le plus sérieux -, un juriste inspecteur des impôts, Joseph Lapensée Essingone et un médecin, Stéphane Germain Iloko Boussengui.
Le sénateur et figure du syndicalisme gabonais Jean-Remy Yama, exclu par le ministère de l'Intérieur pour ne pas avoir présenté l'acte de naissance d'un de ses parents, ne figure pas dans la liste définitive, a annoncé le candidat vendredi dans une vidéo en direct sur sa page Facebook.
La requête de la présidente d'une association pour la transparence électorale qui avait demandé l'invalidation des 4 candidatures provisoirement retenues a été jugée irrecevable. Selon elle, aucun des parents des candidats ne peut être né Gabonais, la nationalité gabonaise n'ayant existé qu'après 1959 et l'indépendance du pays de la France en 1960.
Brice Oligui Nguema avait promis de rendre le pouvoir aux civils au terme de la transition ouverte par le "coup de la libération" qui a renversé la dynastie Bongo après 55 ans de pouvoir.
Une fois la nouvelle constitution adoptée et le code électoral réformé, avec notamment une nouvelle clause autorisant les militaires à briguer un mandat, l'ancien chef de la Garde républicaine a officialisé sa candidature début mars, jour de son cinquantième anniversaire, en affirmant répondre aux "nombreux appels" du peuple et à celui de "l'Esprit Saint".
La campagne électorale doit commencer le 29 mars. Le décret fixant la présidentielle ne précise pas de date pour le deuxième tour prévu par la Constitution en cas de ballotage.
La présidentielle du 26 août 2023 avait opposé 19 candidats. Quatre jours plus tard, alors que la télévision nationale venait de proclamer la victoire d'Ali Bongo au premier tour, une junte militaire menée par le général Oligui proclamait la "fin du régime" en dénonçant des résultats truqués.
Le putsch sans effusion de sang a donné lieu a des scènes de liesse dans les quartiers populaires de Libreville.
Depuis le 30 août 2023, l'ex-président Ali Bongo vit dans sa résidence privée de Libreville. Son épouse Sylvia, 61 ans et son fils Noureddin, 33 ans, ont été placés en détention avec des accusations de malversations financières.
Axel Stophène Ibinga Ibinga, Alain Simplice Boungoueres, Thierry Yvon Michel Ngoma et Zenaba Gninga Chaning, la seule femme dans la course, avaient déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle et ont vu leur candidature repêchée, selon un reportage de la chaîne d'Etat diffusé vendredi dans la soirée.
Ils rejoignent ainsi l'actuel président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, le dernier Premier ministre du président déchu Ali Bongo, Alain-Claude Bilie By Nze - que la presse gabonaise présente comme son adversaire le plus sérieux -, un juriste inspecteur des impôts, Joseph Lapensée Essingone et un médecin, Stéphane Germain Iloko Boussengui.
Le sénateur et figure du syndicalisme gabonais Jean-Remy Yama, exclu par le ministère de l'Intérieur pour ne pas avoir présenté l'acte de naissance d'un de ses parents, ne figure pas dans la liste définitive, a annoncé le candidat vendredi dans une vidéo en direct sur sa page Facebook.
La requête de la présidente d'une association pour la transparence électorale qui avait demandé l'invalidation des 4 candidatures provisoirement retenues a été jugée irrecevable. Selon elle, aucun des parents des candidats ne peut être né Gabonais, la nationalité gabonaise n'ayant existé qu'après 1959 et l'indépendance du pays de la France en 1960.
Brice Oligui Nguema avait promis de rendre le pouvoir aux civils au terme de la transition ouverte par le "coup de la libération" qui a renversé la dynastie Bongo après 55 ans de pouvoir.
Une fois la nouvelle constitution adoptée et le code électoral réformé, avec notamment une nouvelle clause autorisant les militaires à briguer un mandat, l'ancien chef de la Garde républicaine a officialisé sa candidature début mars, jour de son cinquantième anniversaire, en affirmant répondre aux "nombreux appels" du peuple et à celui de "l'Esprit Saint".
La campagne électorale doit commencer le 29 mars. Le décret fixant la présidentielle ne précise pas de date pour le deuxième tour prévu par la Constitution en cas de ballotage.
La présidentielle du 26 août 2023 avait opposé 19 candidats. Quatre jours plus tard, alors que la télévision nationale venait de proclamer la victoire d'Ali Bongo au premier tour, une junte militaire menée par le général Oligui proclamait la "fin du régime" en dénonçant des résultats truqués.
Le putsch sans effusion de sang a donné lieu a des scènes de liesse dans les quartiers populaires de Libreville.
Depuis le 30 août 2023, l'ex-président Ali Bongo vit dans sa résidence privée de Libreville. Son épouse Sylvia, 61 ans et son fils Noureddin, 33 ans, ont été placés en détention avec des accusations de malversations financières.
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Source : https://www.dakaractu.com/Gabon-huit-candidats-fin...