Campagne électorale oblige, les candidats au fauteuil présidentiel ont cassé leurs tirelires pour déployer leurs stratégies de communication sur l’étendue du territoire national et briguer les suffrages des Gabonais.
Depuis l’ouverture des joutes le 15 août dernier, Libreville s’est parée de riches affiches, d’écrans géants, de banderolles multicolores et dans tous les quartiers grouillent meetings et concerts gratuits.
Mais ces affiches géantes et reluisantes des candidats cachent mal la misère dans les bidonvilles où s’entassent plus de la moitié des Gabonais.
Si les périodes de campagne ont toujours été l’occasion d’étalages ostentatoire de puissants moyens financiers, celle-ci est peut-etre l’une des plus coûteuses, non seulement au regard du nombre élevé de candidats, mais aussi des moyens exceptionnels débloqués cette année. Cette situation met en relief un contraste fort, celui du niveau de vie réel des Gabonais.
Les indicateurs du Gabon ont en effet de quoi rendre honteux cet étalage de moyens financiers et techniques. Les données sociales sur le Gabon montrent que le pays affiche un niveau de pauvreté de près de 80% de la population, pour un taux de chômage de 25%.
Une enquête gabonaise pour l’évaluation et le suivi de la pauvreté (EGEP) établie en 2005 indiquait un PIB annuel de 3 millions de francs CFA par habitant, alors que plus de la moitié des Gabonais vivaient avec un peu moins de 1000 francs CFA par jour. Selon le classement 2008 du revenu par habitant, le Gabon se positionne au 3e rang africain avec plus de 5 millions de francs CFA (10 941 $) par an par habitant, mais « la prétendue richesse des Gabonais est fictive. Le revenu par habitant est une donnée indicative de ce que pourrait être une redistribution équitable des fruits de la croissance. Et non un acquis à faire bomber le torse », révèle un cadre du ministère gabonais des Finances.
Pourrait-on solliciter des candidats à la facture de leur campagne électorale, et qu’ils puissent justifier de la provenance de ces fonds ?
Source : Gaboneco
Depuis l’ouverture des joutes le 15 août dernier, Libreville s’est parée de riches affiches, d’écrans géants, de banderolles multicolores et dans tous les quartiers grouillent meetings et concerts gratuits.
Mais ces affiches géantes et reluisantes des candidats cachent mal la misère dans les bidonvilles où s’entassent plus de la moitié des Gabonais.
Si les périodes de campagne ont toujours été l’occasion d’étalages ostentatoire de puissants moyens financiers, celle-ci est peut-etre l’une des plus coûteuses, non seulement au regard du nombre élevé de candidats, mais aussi des moyens exceptionnels débloqués cette année. Cette situation met en relief un contraste fort, celui du niveau de vie réel des Gabonais.
Les indicateurs du Gabon ont en effet de quoi rendre honteux cet étalage de moyens financiers et techniques. Les données sociales sur le Gabon montrent que le pays affiche un niveau de pauvreté de près de 80% de la population, pour un taux de chômage de 25%.
Une enquête gabonaise pour l’évaluation et le suivi de la pauvreté (EGEP) établie en 2005 indiquait un PIB annuel de 3 millions de francs CFA par habitant, alors que plus de la moitié des Gabonais vivaient avec un peu moins de 1000 francs CFA par jour. Selon le classement 2008 du revenu par habitant, le Gabon se positionne au 3e rang africain avec plus de 5 millions de francs CFA (10 941 $) par an par habitant, mais « la prétendue richesse des Gabonais est fictive. Le revenu par habitant est une donnée indicative de ce que pourrait être une redistribution équitable des fruits de la croissance. Et non un acquis à faire bomber le torse », révèle un cadre du ministère gabonais des Finances.
Pourrait-on solliciter des candidats à la facture de leur campagne électorale, et qu’ils puissent justifier de la provenance de ces fonds ?
Source : Gaboneco