Notre correspondant au Gabon
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Du complexe Jean Hilaire Aubame au lycée d’application Nelson Mandela, les administrateurs n’ont fait que constater la fureur des lycéens qui ont pris d’assaut les rues de Libreville, refusant tout dialogue avec les chefs d’établissements et leurs surveillants qui ont cherché subtilement à calmer le jeu. Les élèves dénoncent le silence et l’absence de volonté des adultes à prendre au sérieux les problèmes qui minent le système éducatif gabonais.
« Nous avons l’impression que l’Etat joue avec notre avenir mais trop c’est trop. Nous devons prendre les choses en main et montrer aux yeux du monde qu’un pays riche comme le Gabon n’est pas capable de scolariser ses enfants », a déclaré un élève sous le sceau de l’anonymat.
« Nous ne voulons plus être les victimes. Nous sommes en classe de terminale et depuis plus de 6 semaines nous venons au lycée sans faire aucun cours. Nous ne pouvons plus supporter cette situation », s’est plaint pour sa part le jeune Maxime. Il ajoute que seuls les enseignants expatriés dispensent les cours en ce moment dans son lycée. Mais, explique-t-il, « nous avons décidé de descendre dans la rue pour dire au chef de l’Etat Omar Bongo Ondimba que les jeunes Gabonais veulent les cours et attendent sans délais le retour de leurs professeurs en classe. »
Les établissements privés menacés
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« On veut les cours », « On veut le retour des prof en classe », pouvait-on lire sur les pancartes que portaient ces jeunes élèves. Ils ont décidé nombreux de soutenir leurs enseignants et n’ont pas hésité d’aller au siège du syndicat de l’éducation nationale où se tenait l’assemblée générale de la convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation (CONASYSED). Laquelle a décidé ce mercredi de la poursuite de leur mouvement de grève malgré l’ultimatum du gouvernement.
Les jours avenirs promettent d’être très chauds, les élèves des établissements publiques ayant promis une descente musclée dès aujourd’hui, jeudi, dans les collèges et lycées privés afin de paralyser l’ensemble du système éducatif gabonais.
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Du complexe Jean Hilaire Aubame au lycée d’application Nelson Mandela, les administrateurs n’ont fait que constater la fureur des lycéens qui ont pris d’assaut les rues de Libreville, refusant tout dialogue avec les chefs d’établissements et leurs surveillants qui ont cherché subtilement à calmer le jeu. Les élèves dénoncent le silence et l’absence de volonté des adultes à prendre au sérieux les problèmes qui minent le système éducatif gabonais.
« Nous avons l’impression que l’Etat joue avec notre avenir mais trop c’est trop. Nous devons prendre les choses en main et montrer aux yeux du monde qu’un pays riche comme le Gabon n’est pas capable de scolariser ses enfants », a déclaré un élève sous le sceau de l’anonymat.
« Nous ne voulons plus être les victimes. Nous sommes en classe de terminale et depuis plus de 6 semaines nous venons au lycée sans faire aucun cours. Nous ne pouvons plus supporter cette situation », s’est plaint pour sa part le jeune Maxime. Il ajoute que seuls les enseignants expatriés dispensent les cours en ce moment dans son lycée. Mais, explique-t-il, « nous avons décidé de descendre dans la rue pour dire au chef de l’Etat Omar Bongo Ondimba que les jeunes Gabonais veulent les cours et attendent sans délais le retour de leurs professeurs en classe. »
Les établissements privés menacés
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« On veut les cours », « On veut le retour des prof en classe », pouvait-on lire sur les pancartes que portaient ces jeunes élèves. Ils ont décidé nombreux de soutenir leurs enseignants et n’ont pas hésité d’aller au siège du syndicat de l’éducation nationale où se tenait l’assemblée générale de la convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation (CONASYSED). Laquelle a décidé ce mercredi de la poursuite de leur mouvement de grève malgré l’ultimatum du gouvernement.
Les jours avenirs promettent d’être très chauds, les élèves des établissements publiques ayant promis une descente musclée dès aujourd’hui, jeudi, dans les collèges et lycées privés afin de paralyser l’ensemble du système éducatif gabonais.