« Les producteurs d’arachide veulent le beurre et l’argent du beurre avec les difficultés qu’éprouveraient les huiliers pour acheter les graines. Cette année, le Cnia (Ndlr, Conseil national interprofessionnel de l’arachide) propose un prix de 250 francs Cfa validé par l’Etat mais très vite, on a constaté que la Sonacos et les autres huiliers risquaient, comme l’année dernière, d’avoir les mêmes difficultés pour s’approvisionner et faire tourner leurs usines. »
«Les Chinois, dès le début de la campagne, mettaient 50 voire 100 francs Cfa de plus sur le prix officiel, pour acheter le kg à 300 ou même 350 francs Cfa. Les producteurs tapent sur l’Etat en parlant de régime libéralisé et qu’on doit les laisser vendre au plus offrant pour se faire le maximum de bénéfices.
Seulement, ils essaient d’oublier que les intrants achetés au niveau des commissions de distribution officielles, sont toujours subventionnés à plus de 50 %. Le kg de semence en coques leur revient à 100 FCfa, le kg d’urée et d’engrais NPK à moins de 9000 FCfa le sac de 50 kg. Et que la lutte phytosanitaire est toujours assurée sur l’étendue du pays par la Direction de la Protection des Végétaux, DPV », explique Galaye Seck pour démonter les arguments des producteurs d’arachide.
Cet expert en vulgarisation, en conseil, en statistiques agricoles, en formation et en financement indique que « si les chiffres annoncés par le Professeur Moussa Baldé ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural — presque 1 800 000 tonnes — sont exacts, les huiliers, les Chinois, l’autoconsommation doivent pouvoir s’approvisionner sans problèmes. Il serait donc normal, dans ces conditions, que les paysans gagnent davantage avec un hivernage exceptionnel ».
Il rappelle que les Chinois ne sont pas descendus du ciel. Ils sont venus répondre à un appel de l’Etat qui avait peur du retour des bons impayés. Alors il avertit qu’il faut seulement éviter que les huiliers soient empêchés de disposer de suffisamment de graines avec les difficultés de la Sonacos, victime des pratiques mafieuses du repreneur Abbas Jaber. Et que le stock de semences certifiées ne se retrouvent pas au pays de Mao Ze Dong, d’où cette taxe à l’exportation de 30 francs FCfa par kg réinstaurée par les autorités.
Le Témoin
«Les Chinois, dès le début de la campagne, mettaient 50 voire 100 francs Cfa de plus sur le prix officiel, pour acheter le kg à 300 ou même 350 francs Cfa. Les producteurs tapent sur l’Etat en parlant de régime libéralisé et qu’on doit les laisser vendre au plus offrant pour se faire le maximum de bénéfices.
Seulement, ils essaient d’oublier que les intrants achetés au niveau des commissions de distribution officielles, sont toujours subventionnés à plus de 50 %. Le kg de semence en coques leur revient à 100 FCfa, le kg d’urée et d’engrais NPK à moins de 9000 FCfa le sac de 50 kg. Et que la lutte phytosanitaire est toujours assurée sur l’étendue du pays par la Direction de la Protection des Végétaux, DPV », explique Galaye Seck pour démonter les arguments des producteurs d’arachide.
Cet expert en vulgarisation, en conseil, en statistiques agricoles, en formation et en financement indique que « si les chiffres annoncés par le Professeur Moussa Baldé ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural — presque 1 800 000 tonnes — sont exacts, les huiliers, les Chinois, l’autoconsommation doivent pouvoir s’approvisionner sans problèmes. Il serait donc normal, dans ces conditions, que les paysans gagnent davantage avec un hivernage exceptionnel ».
Il rappelle que les Chinois ne sont pas descendus du ciel. Ils sont venus répondre à un appel de l’Etat qui avait peur du retour des bons impayés. Alors il avertit qu’il faut seulement éviter que les huiliers soient empêchés de disposer de suffisamment de graines avec les difficultés de la Sonacos, victime des pratiques mafieuses du repreneur Abbas Jaber. Et que le stock de semences certifiées ne se retrouvent pas au pays de Mao Ze Dong, d’où cette taxe à l’exportation de 30 francs FCfa par kg réinstaurée par les autorités.
Le Témoin