Vous venez d’assister à une réflexion locale sur la réforme des institutions qui se profile à l’horizon, que vous inspire d’abord une telle démarche ?
J’ai eu le privilège de prendre part à ces consultations. C’est un privilège, une chance à la limite que de pouvoir participer aux réflexions devant aboutir à la réforme des institutions de notre pays. C’est une occasion qui ne se présente pas tous les jours. La démarche adoptée me paraît pertinente en ce qu’elle est démocratique et inclusive, car la formation de l’architecture institutionnelle concerne tous les citoyens et leur implication à ce niveau du processus permet d’espérer une meilleure prise en compte de leurs préoccupations dans ce domaine. A cet égard, je crois que les citoyens doivent féliciter le Président Macky Sall pour cette clairvoyance en ayant fait germer cette idée dans l’esprit des promoteurs de cette réforme.
Pensez-vous que les préoccupations des populations à la base ont été prises en compte ?
En tout cas, j’ai le sentiment que c’est cela l’effet recherché. J’ai pu constater par moi-même une forte mobilisation. Une présence de toutes les couches sociales et une formulation d’idées et de propositions correspondant à ces préoccupations. J’ose espérer que celles-ci seront effectivement intégrées dans leur quintessence. Je vous informe même que j’ai un souhait qui me tient à cœur et j’aimerai que la commission le prenne en compte au plus haut niveau. Il s’agit de la limitation du mandat des maires à partir de la prochaine élection. Deux mandats de cinq ans suffisent largement pour un maire de faire ses preuves et céder la place à d’autres. Cela permettra d’éviter des maires à vie et des maires qui restent plus de vingt ans à la tête d’une collectivité locale. Mieux, il faut que les maires fassent une déclaration de patrimoine obligatoire.
La Convergence pour la renaissance de Mbacké dont vous êtes le président maintient-elle votre candidature à la tête du Conseil municipal de Mbacké ?
La convergence maintient bien évidemment ma candidature à la tête du Conseil municipal de Mbacké. Nous constituons aujourd’hui encore une force politique incontournable grâce à l’adhésion massive des jeunes, des femmes et des personnes âgées aux idées que nous prenons et à qui nous offrons une alternative crédible.
Au-delà du mouvement, notre candidature répond à un besoin de changement très profond de leadership politique local auquel aspire l’écrasante majorité des populations de notre localité. Maintenant, si la Coalition du pouvoir ne retient pas ma candidature, la Convergence pour la renaissance de Mbacké va apprécier en toute souveraineté et voir quelle attitude adopter.
Et si la coalition BBY que vous soutenez ne retient pas votre candidature, la convergence ira-t-elle aux élections locales sous sa propre bannière ?
Nous travaillons en étroite collaboration avec les membres de la Coalition BBY dont notre mouvement fait partie. J’espère que le moment venu, tous les acteurs de la mouvance présidentielle et même de la société civile auront la lucidité de proposer aux populations une équipe, composée d’hommes et de femmes compétents et vertueux, qui sera apte non seulement à faire gagner la Coalition, mais à gérer notre cité qui n’a que trop souffert de la gestion de l’équipe sortante.
La coalition BBY perd un allié de taille en la personne d’Idissa Seck, que vous inspire ce départ et quelles en sont ses conséquences dans la mouvance présidentielle ?
Je considère le départ d’Idrissa Seck regrettable, car la participation de son parti à l’effort de redressement du pays entrepris par le Président Macky Sall y aurait permis tant soit peu d’y contribuer. Je respecte tout de même cette décision qui ne m’a pas surpris au regard des prises de positions, maintes fois réaffirmées sous diverses formes, de ce parti. Seulement, je tiens à préciser que dans le département de Mbacké, la coalition BBY dont nous sommes membres est suffisamment représentée pour pallier ce départ. Nous sommes sûrs de remporter sans l’apport d’Idrissa Seck qui a recueilli un faible score dans l’agglomération Touba-Mbacké, lors des législatives.
L’Apr ne regorge pas de cadre à Mbacké, peut-on s’attendre à une fusion ?
Il y a un processus enclenché dans ce sens qu’il va bientôt arriver, je l’espère, en maturation. Je travaille à cela avec de hauts responsables de l’Apr, aussi bien au niveau local que national, pour permettre au Président Macky Sall d’avoir une majorité plus confortable dans notre département et un parti plus fort dans cette zone stratégique du pays. Je peux aussi vous confirmer que la convergence et son excellence le Président Macky Sall ont la même vision dans la gestion des affaires publiques et notre programme et celle du Yonou Yokouté ont des similitudes dans plusieurs secteurs de développement. Donc, je crois que nous nous acheminons à coup sûr vers une fusion.
Le Populaire
J’ai eu le privilège de prendre part à ces consultations. C’est un privilège, une chance à la limite que de pouvoir participer aux réflexions devant aboutir à la réforme des institutions de notre pays. C’est une occasion qui ne se présente pas tous les jours. La démarche adoptée me paraît pertinente en ce qu’elle est démocratique et inclusive, car la formation de l’architecture institutionnelle concerne tous les citoyens et leur implication à ce niveau du processus permet d’espérer une meilleure prise en compte de leurs préoccupations dans ce domaine. A cet égard, je crois que les citoyens doivent féliciter le Président Macky Sall pour cette clairvoyance en ayant fait germer cette idée dans l’esprit des promoteurs de cette réforme.
Pensez-vous que les préoccupations des populations à la base ont été prises en compte ?
En tout cas, j’ai le sentiment que c’est cela l’effet recherché. J’ai pu constater par moi-même une forte mobilisation. Une présence de toutes les couches sociales et une formulation d’idées et de propositions correspondant à ces préoccupations. J’ose espérer que celles-ci seront effectivement intégrées dans leur quintessence. Je vous informe même que j’ai un souhait qui me tient à cœur et j’aimerai que la commission le prenne en compte au plus haut niveau. Il s’agit de la limitation du mandat des maires à partir de la prochaine élection. Deux mandats de cinq ans suffisent largement pour un maire de faire ses preuves et céder la place à d’autres. Cela permettra d’éviter des maires à vie et des maires qui restent plus de vingt ans à la tête d’une collectivité locale. Mieux, il faut que les maires fassent une déclaration de patrimoine obligatoire.
La Convergence pour la renaissance de Mbacké dont vous êtes le président maintient-elle votre candidature à la tête du Conseil municipal de Mbacké ?
La convergence maintient bien évidemment ma candidature à la tête du Conseil municipal de Mbacké. Nous constituons aujourd’hui encore une force politique incontournable grâce à l’adhésion massive des jeunes, des femmes et des personnes âgées aux idées que nous prenons et à qui nous offrons une alternative crédible.
Au-delà du mouvement, notre candidature répond à un besoin de changement très profond de leadership politique local auquel aspire l’écrasante majorité des populations de notre localité. Maintenant, si la Coalition du pouvoir ne retient pas ma candidature, la Convergence pour la renaissance de Mbacké va apprécier en toute souveraineté et voir quelle attitude adopter.
Et si la coalition BBY que vous soutenez ne retient pas votre candidature, la convergence ira-t-elle aux élections locales sous sa propre bannière ?
Nous travaillons en étroite collaboration avec les membres de la Coalition BBY dont notre mouvement fait partie. J’espère que le moment venu, tous les acteurs de la mouvance présidentielle et même de la société civile auront la lucidité de proposer aux populations une équipe, composée d’hommes et de femmes compétents et vertueux, qui sera apte non seulement à faire gagner la Coalition, mais à gérer notre cité qui n’a que trop souffert de la gestion de l’équipe sortante.
La coalition BBY perd un allié de taille en la personne d’Idissa Seck, que vous inspire ce départ et quelles en sont ses conséquences dans la mouvance présidentielle ?
Je considère le départ d’Idrissa Seck regrettable, car la participation de son parti à l’effort de redressement du pays entrepris par le Président Macky Sall y aurait permis tant soit peu d’y contribuer. Je respecte tout de même cette décision qui ne m’a pas surpris au regard des prises de positions, maintes fois réaffirmées sous diverses formes, de ce parti. Seulement, je tiens à préciser que dans le département de Mbacké, la coalition BBY dont nous sommes membres est suffisamment représentée pour pallier ce départ. Nous sommes sûrs de remporter sans l’apport d’Idrissa Seck qui a recueilli un faible score dans l’agglomération Touba-Mbacké, lors des législatives.
L’Apr ne regorge pas de cadre à Mbacké, peut-on s’attendre à une fusion ?
Il y a un processus enclenché dans ce sens qu’il va bientôt arriver, je l’espère, en maturation. Je travaille à cela avec de hauts responsables de l’Apr, aussi bien au niveau local que national, pour permettre au Président Macky Sall d’avoir une majorité plus confortable dans notre département et un parti plus fort dans cette zone stratégique du pays. Je peux aussi vous confirmer que la convergence et son excellence le Président Macky Sall ont la même vision dans la gestion des affaires publiques et notre programme et celle du Yonou Yokouté ont des similitudes dans plusieurs secteurs de développement. Donc, je crois que nous nous acheminons à coup sûr vers une fusion.
Le Populaire