Après un mois derrière les barreaux, les neuf leaders du collectif anti-présidentiel qui a beaucoup fait parler de lui récemment, ont recouvré, hier, leur liberté. Une liberté provisoire chèrement acquise après quatre audiences devant la Haute cour de Justice de Gambie.
Avant de humer la liberté, chaque membre a dû s’acquitter d’une caution fixée à 250.000 dalasi, environ 3 millions de F Cfa. En outre, les poursuites d’émeutes et destruction de biens publics passibles d’une peine d’emprisonnement à vie, ont été abandonnées.
Les avocats de l’État ont alors demandé au président de la Cour de leur accorder 30 jours pour étoffer leur dossier. Leur procès reprend le 25 mars prochain.
Pour rappel, ils étaient une centaine à être arrêtée, le 26 janvier dernier, à l’issue d’émeutes qui avaient secoué la capitale gambienne. Cette manifestation qui avait dégénéré, était à l’initiative du collectif qui appelle à la démission du président gambien au bout de ses trois ans à la tête de l’État. Le même jour, un communiqué du gouvernement avait annoncé l’interdiction « avec effet immédiat » de la manifestation dudit collectif.
Avant de humer la liberté, chaque membre a dû s’acquitter d’une caution fixée à 250.000 dalasi, environ 3 millions de F Cfa. En outre, les poursuites d’émeutes et destruction de biens publics passibles d’une peine d’emprisonnement à vie, ont été abandonnées.
Les avocats de l’État ont alors demandé au président de la Cour de leur accorder 30 jours pour étoffer leur dossier. Leur procès reprend le 25 mars prochain.
Pour rappel, ils étaient une centaine à être arrêtée, le 26 janvier dernier, à l’issue d’émeutes qui avaient secoué la capitale gambienne. Cette manifestation qui avait dégénéré, était à l’initiative du collectif qui appelle à la démission du président gambien au bout de ses trois ans à la tête de l’État. Le même jour, un communiqué du gouvernement avait annoncé l’interdiction « avec effet immédiat » de la manifestation dudit collectif.