Mustapha Carayol, qui dirigeait l'organe électoral depuis 2006, a été admis à faire valoir ses droits à la retraite et a été remplacé par Alieu Momarr Njai, d'après ce texte daté de mercredi.
"M. Njai remplace Alhaji Mustapha L. Carayol qui est parti à la retraite avec effet immédiat à compter du 7 avril", indique le communiqué, sans plus de détails. En Gambie, le président de la CEI est nommé par le chef de l'Etat.
Il est toujours choisi parmi les "commissaires" (membres de la commission électorale). En tant que nouveau chef de la CEI, Alieu Momarr Njai aura à diriger l'organisation de la prochaine présidentielle (scrutin à tour unique) fixée au 1er décembre, avant des législatives en avril 2017.
Son prédécesseur a été commissaire pendant deux décennies, d'abord au sein d'un organe provisoire ayant organisé la présidentielle de 1996, puis au sein de l'actuelle CEI ayant remplacé en 1997 l'organe provisoire.
Mustapha Carayol a plusieurs fois été accusé par l'opposition de partialité. Son départ à la retraite intervient quelques jours après le dépôt d'une plainte par Parti démocratique uni (UDP), principale formation de l'opposition, contre sa longévité en tant que commissaire.
Selon ce parti, aucun commissaire ne peut rester en fonction plus de 14 ans consécutifs. La plainte, qui a été déposée auprès de la Cour suprême vise l'Etat, accusé de ne pas avoir mis fin aux fonctions de M. Carayol à l'expiration du délai maximal indiqué.
Le dossier devrait être examiné par l'institution judiciaire avant la présidentielle de décembre. La Gambie, petit Etat anglophone d'Afrique de l'Ouest enclavé dans le territoire du Sénégal hormis sa façade sur l'océan Atlantique, est dirigée d'une main de fer par le président Yahya Jammeh depuis plus de 21 ans.
Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 1994, M. Jammeh a été élu en 1996 et réélu trois fois (2001, 2006 et 2011). En février, il été investi candidat de son parti, l'Alliance pour la réorientation et la construction patriotique (APRC) pour la présidentielle de décembre.
Son régime est accusé par des ONG de disparitions forcées, assassinats, exécutions extra-judiciaires et harcèlement de la presse et des défenseurs des droits de l'Homme, accusations qu'il a régulièrement rejetées.
"M. Njai remplace Alhaji Mustapha L. Carayol qui est parti à la retraite avec effet immédiat à compter du 7 avril", indique le communiqué, sans plus de détails. En Gambie, le président de la CEI est nommé par le chef de l'Etat.
Il est toujours choisi parmi les "commissaires" (membres de la commission électorale). En tant que nouveau chef de la CEI, Alieu Momarr Njai aura à diriger l'organisation de la prochaine présidentielle (scrutin à tour unique) fixée au 1er décembre, avant des législatives en avril 2017.
Son prédécesseur a été commissaire pendant deux décennies, d'abord au sein d'un organe provisoire ayant organisé la présidentielle de 1996, puis au sein de l'actuelle CEI ayant remplacé en 1997 l'organe provisoire.
Mustapha Carayol a plusieurs fois été accusé par l'opposition de partialité. Son départ à la retraite intervient quelques jours après le dépôt d'une plainte par Parti démocratique uni (UDP), principale formation de l'opposition, contre sa longévité en tant que commissaire.
Selon ce parti, aucun commissaire ne peut rester en fonction plus de 14 ans consécutifs. La plainte, qui a été déposée auprès de la Cour suprême vise l'Etat, accusé de ne pas avoir mis fin aux fonctions de M. Carayol à l'expiration du délai maximal indiqué.
Le dossier devrait être examiné par l'institution judiciaire avant la présidentielle de décembre. La Gambie, petit Etat anglophone d'Afrique de l'Ouest enclavé dans le territoire du Sénégal hormis sa façade sur l'océan Atlantique, est dirigée d'une main de fer par le président Yahya Jammeh depuis plus de 21 ans.
Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 1994, M. Jammeh a été élu en 1996 et réélu trois fois (2001, 2006 et 2011). En février, il été investi candidat de son parti, l'Alliance pour la réorientation et la construction patriotique (APRC) pour la présidentielle de décembre.
Son régime est accusé par des ONG de disparitions forcées, assassinats, exécutions extra-judiciaires et harcèlement de la presse et des défenseurs des droits de l'Homme, accusations qu'il a régulièrement rejetées.