La Commission vérité, réconciliation et réparations de la Gambie (TRRC) devrait conclure le 27 mai 2021, ses auditions télévisées publiques, qui ont duré plus de deux ans.
Les victimes et d’anciens responsables gouvernementaux ayant témoigné lors des audiences, qui ont débuté en janvier 2019, ont accusé Jammeh de meurtres et de tortures d’opposants politiques, du massacre d’environ 59 migrants ouest-africains et de « chasses aux sorcières » au cours desquelles des centaines de personnes ont été placées en détention arbitraire, entre autres crimes.
Selon eux également, Jammeh a violé et agressé sexuellement des femmes qui lui avaient été présentées et dirigé personnellement un programme médical trompeur dans le cadre duquel des Gambiens séropositifs ont dû renoncer à leur traitement contre le VIH pour être soignés par Jammeh lui-même.
« Des témoins directs ont impliqué Yahya Jammeh dans des meurtres, des actes de torture, des viols et d’autres crimes terribles », a indiqué Reed Brody, conseiller juridique senior auprès de Human Rights Watch qui travaille avec les victimes de l’ancien chef d’État.
« Il appartient maintenant au gouvernement gambien de veiller à ce que Jammeh et ses complices soient tenus responsables de leurs actes. La vérité est importante, mais il faut aussi rendre justice. »
Les victimes et d’anciens responsables gouvernementaux ayant témoigné lors des audiences, qui ont débuté en janvier 2019, ont accusé Jammeh de meurtres et de tortures d’opposants politiques, du massacre d’environ 59 migrants ouest-africains et de « chasses aux sorcières » au cours desquelles des centaines de personnes ont été placées en détention arbitraire, entre autres crimes.
Selon eux également, Jammeh a violé et agressé sexuellement des femmes qui lui avaient été présentées et dirigé personnellement un programme médical trompeur dans le cadre duquel des Gambiens séropositifs ont dû renoncer à leur traitement contre le VIH pour être soignés par Jammeh lui-même.
« Des témoins directs ont impliqué Yahya Jammeh dans des meurtres, des actes de torture, des viols et d’autres crimes terribles », a indiqué Reed Brody, conseiller juridique senior auprès de Human Rights Watch qui travaille avec les victimes de l’ancien chef d’État.
« Il appartient maintenant au gouvernement gambien de veiller à ce que Jammeh et ses complices soient tenus responsables de leurs actes. La vérité est importante, mais il faut aussi rendre justice. »