En Gambie, ce n’est pas le beau temps pour les organisations syndicales encore décidées à s’opposer aux politiques de Yahya Jammeh considérées comme négatives par leurs membres. Le syndicat national des transporteurs de Gambia national transport control (Gntca) vient de l’apprendre à ses dépens. A en croire le journal Enquête, il a, tout simplement, été dissout et ses membres interdits de toute forme d’association par le gouvernement qui l’a fait savoir par communiqué.
« Le gouvernement de Gambie tient à informer le public et tous les acteurs du secteur du transport en commun et de marchandises, que la Gambia national transport control association (Gntca) est dissoute et interdite de toute implication dans le secteur des transports du pays », lit-on dans le document diffusé, lundi, sur la télévision nationale. Si le gouvernement de Yahya Jammeh en est arrivé à cet extrême, c’est parce que les chauffeurs affiliés à la Gntca ont récemment demandé que les autorités gambiennes réduisent le prix du carburant à la pompe, puisque le prix du baril de pétrole est au plus bas depuis bientôt un an. Les chauffeurs gambiens trouvaient le statut d’autant plus incompréhensible qu’au Sénégal voisin, deux baisses ont déjà eu lieu.
Les porteurs de la revendication ont ainsi été convoqués par les services de renseignement et la police. Il leur a été enjoint de taire cette exigence de baisse des prix du carburant. En réplique à ce qu’ils considèrent comme un harcèlement, les chauffeurs ont donc décidé, unilatéralement, de lancer une campagne de sensibilisation sur ce qu’ils pensent être la bonne structure des prix du carburant sur le marché. Le gouvernement de Jammeh étant jusque-là resté sourd à leur appel, les conducteurs ont boycotté la route, créant des perturbations sur le transport des populations et des marchandises.
La baisse de recettes, qui s'est ensuivie, a sérieusement porté un coup dur au trésor public gambien, obligeant le gouvernement à concéder une maigre réduction des prix du carburant à la pompe. Quelques heures plus tard, le couperet tombe sur le syndicat des travailleurs à l’origine de cette baisse.
« Le gouvernement de Gambie tient à informer le public et tous les acteurs du secteur du transport en commun et de marchandises, que la Gambia national transport control association (Gntca) est dissoute et interdite de toute implication dans le secteur des transports du pays », lit-on dans le document diffusé, lundi, sur la télévision nationale. Si le gouvernement de Yahya Jammeh en est arrivé à cet extrême, c’est parce que les chauffeurs affiliés à la Gntca ont récemment demandé que les autorités gambiennes réduisent le prix du carburant à la pompe, puisque le prix du baril de pétrole est au plus bas depuis bientôt un an. Les chauffeurs gambiens trouvaient le statut d’autant plus incompréhensible qu’au Sénégal voisin, deux baisses ont déjà eu lieu.
Les porteurs de la revendication ont ainsi été convoqués par les services de renseignement et la police. Il leur a été enjoint de taire cette exigence de baisse des prix du carburant. En réplique à ce qu’ils considèrent comme un harcèlement, les chauffeurs ont donc décidé, unilatéralement, de lancer une campagne de sensibilisation sur ce qu’ils pensent être la bonne structure des prix du carburant sur le marché. Le gouvernement de Jammeh étant jusque-là resté sourd à leur appel, les conducteurs ont boycotté la route, créant des perturbations sur le transport des populations et des marchandises.
La baisse de recettes, qui s'est ensuivie, a sérieusement porté un coup dur au trésor public gambien, obligeant le gouvernement à concéder une maigre réduction des prix du carburant à la pompe. Quelques heures plus tard, le couperet tombe sur le syndicat des travailleurs à l’origine de cette baisse.
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