La ferveur religieuse a été à son comble, samedi dernier, à Nguèth lors du gamou annuel de ce foyer religieux situé à Dahra Djolof, dans le département de Linguère. Initiée par le vénéré guide religieux Mame Gor Sané Niang en 1902, la 123e édition de cette œuvre spirituelle pour la gloire du prophète de l’islam Mouhammad (Psl) s’est déroulé dans une atmosphère empreinte de piété et de spiritualité. Fidèles, disciples et hautes personnalités dans toutes les sphères du pays, se sont ainsi retrouvés à Nguèth durant le week-end, pour célébrer ce Gamou.
En effet, cet événement spirituel, selon El hadji Ousmane Niang, porte-parole du Khalife général de Nguèth Mame Cheikh Faty Niang, est devenu au fil des ans, une tradition séculaire au cœur du Djoloff, transmise de génération en génération.
«C’est Mame Gor Sané Niang, contemporain de Serigne Touba et de Seyid El hadj Malick Sy, qui est le fondateur du Gamou en 1902. À sa disparition en 1925, son fils et premier khalife, El hadji Bamba Niang, a repris le flambeau, œuvrant à pérenniser l’héritage spirituel laissé par son père. Par la suite, El Hadji Cheikh Niang et El Hadji Ousmane Niang se sont succédé à la tête du foyer religieux», fait-il savoir.
De fait, sous l’égide de l’actuel Khalife, Mame Cheikh Faty Niang, le Gamou de cette année, dont le parrain est feu Serigne Mansour Sy Balkhawmi, a animé les ruelles de Nguèth, d’ordinaire calmes. Les chants religieux, les invocations et les salutations chaleureuses échangées entre disciples et dignitaires, ont ajouté une touche de grâce et de piété.
Le moment fort a été la cérémonie officielle, suivie de la grande conférence. Ainsi, les femmes, drapées dans de magnifiques voiles blancs ou à motifs floraux, se sont retrouvées avec les hommes, qui ont arboré leurs plus beaux habits devant la mosquée de Nguèth, près du mausolée du vénéré guide religieux de Nguèth, Mame Gor Sané Niang.
Chants et prières collectifs
Partant, après les séances de Wazifa et d’invocations ponctuées par des chants en l’honneur du prophète Mouhammad (Psl), les fidèles, attentifs, ont puisé des enseignements riches en sagesse et en spiritualité donnés par les guides religieux de la famille. S’exprimant au nom du Khalife et de surcroît, son homonyme, Mame Cheikh Faty Niang a appelé les fidèles à l’amour du prophète Mouhammad car selon lui, c’est la voie vers la plus grande réussite.
«Les plus grands hommes, sont ceux dont les œuvres survivent bien après leur existence, comme l’a écrit Imam Shaafihi. Pour cela, il faut aimer et suivre le modèle du plus grand des hommes, le prophète de l’islam», a-t-il déclaré, précisant que cette attitude est à la base de la réussite de nos chefs religieux, dont Mame Gor Sané Niang.
«Lorsque Mame Cheikh El hadj Malick Sy prophétisait le succès du Gamou qui irait crescendo jusqu’à Gor Sané, il en avait la certitude grâce à sa foi au Prophète (PSL). Aujourd’hui, nous pouvons dire qu’il a réussi, tout comme Mame Gor Sané Niang», a-t-il indiqué. Plusieurs personnalités à la tête de diverses structures du pays, étaient présentes à la cérémonie officielle du Gamou de Nguèth, dont Khar Ndoffène Diouf.
Le Chef de Cabinet du président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, venu représenter les autorités de la République, s’est réjoui de la satisfaction des engagements pris par l’État pour la réussite de l’événement.
«Nous nous réjouissons des diverses actions entreprises conformément aux décisions prises lors des Conseils local, départemental et régional. Cela a largement contribué au succès du Gamou», a-t-il déclaré.
Des prières pour «Le Soleil» et son Directeur général, Lamine Niang
Accompagné de quelques membres de sa famille et de journalistes, le Directeur général du «Soleil», Lamine Niang, a rehaussé de sa présence, la cérémonie religieuse célébrant le Gamou annuel de Nguèth. Après avoir rendu visite aux différents dignitaires de la famille religieuse, il a témoigné de sa filiation à la famille religieuse de l’homme de Dieu, Mame Gor Sané Niang.
C’est ainsi que Lamine Niang a eu un entretien avec le représentant du Khalife et porte-parole de la famille, El hadji Ousmane Niang. Partant, le guide religieux s’est réjoui de la présence de l’équipe du quotidien «Le Soleil» venue assurer la couverture de l’événement, tout en saluant la démarche de son Directeur général, le considérant comme un membre de la famille de Mame Gor Sané Niang.
«C’est notre fils. Nous prions pour lui, car nos grands-parents étaient des frères. En venant au Gamou, il est venu chez lui. Nous prions pour que la mission que les autorités lui ont confiée soit couronnée de succès», a déclaré le guide.
En outre, la famille religieuse a demandé à Lamine Niang de transmettre leurs salutations et remerciements au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko, ainsi qu’au président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye.
De son coté, M. Niang a réaffirmé son attachement à la famille de Mame Gor Sané Niang. «Je suis venu représenter d’abord mon père, qui n’a jamais manqué un Gamou, mais également en mon nom propre», a-t-il fait savoir.
Poursuivant, il a réaffirmé la mission de service public du quotidien «Le Soleil», dans la vulgarisation et la célébration de nos guides religieux.
«En venant ici, nous voulons participer à la visibilité de cet événement centenaire. Avec nos écrits, nous allons contribuer à la pérennisation de cet important événement, pour permettre à tout le monde, y compris les plus hautes autorités du pays, d’être au courant de ce qui se passe à Nguèth», a-t-il déclaré.
lesoleil.sn
En effet, cet événement spirituel, selon El hadji Ousmane Niang, porte-parole du Khalife général de Nguèth Mame Cheikh Faty Niang, est devenu au fil des ans, une tradition séculaire au cœur du Djoloff, transmise de génération en génération.
«C’est Mame Gor Sané Niang, contemporain de Serigne Touba et de Seyid El hadj Malick Sy, qui est le fondateur du Gamou en 1902. À sa disparition en 1925, son fils et premier khalife, El hadji Bamba Niang, a repris le flambeau, œuvrant à pérenniser l’héritage spirituel laissé par son père. Par la suite, El Hadji Cheikh Niang et El Hadji Ousmane Niang se sont succédé à la tête du foyer religieux», fait-il savoir.
De fait, sous l’égide de l’actuel Khalife, Mame Cheikh Faty Niang, le Gamou de cette année, dont le parrain est feu Serigne Mansour Sy Balkhawmi, a animé les ruelles de Nguèth, d’ordinaire calmes. Les chants religieux, les invocations et les salutations chaleureuses échangées entre disciples et dignitaires, ont ajouté une touche de grâce et de piété.
Le moment fort a été la cérémonie officielle, suivie de la grande conférence. Ainsi, les femmes, drapées dans de magnifiques voiles blancs ou à motifs floraux, se sont retrouvées avec les hommes, qui ont arboré leurs plus beaux habits devant la mosquée de Nguèth, près du mausolée du vénéré guide religieux de Nguèth, Mame Gor Sané Niang.
Chants et prières collectifs
Partant, après les séances de Wazifa et d’invocations ponctuées par des chants en l’honneur du prophète Mouhammad (Psl), les fidèles, attentifs, ont puisé des enseignements riches en sagesse et en spiritualité donnés par les guides religieux de la famille. S’exprimant au nom du Khalife et de surcroît, son homonyme, Mame Cheikh Faty Niang a appelé les fidèles à l’amour du prophète Mouhammad car selon lui, c’est la voie vers la plus grande réussite.
«Les plus grands hommes, sont ceux dont les œuvres survivent bien après leur existence, comme l’a écrit Imam Shaafihi. Pour cela, il faut aimer et suivre le modèle du plus grand des hommes, le prophète de l’islam», a-t-il déclaré, précisant que cette attitude est à la base de la réussite de nos chefs religieux, dont Mame Gor Sané Niang.
«Lorsque Mame Cheikh El hadj Malick Sy prophétisait le succès du Gamou qui irait crescendo jusqu’à Gor Sané, il en avait la certitude grâce à sa foi au Prophète (PSL). Aujourd’hui, nous pouvons dire qu’il a réussi, tout comme Mame Gor Sané Niang», a-t-il indiqué. Plusieurs personnalités à la tête de diverses structures du pays, étaient présentes à la cérémonie officielle du Gamou de Nguèth, dont Khar Ndoffène Diouf.
Le Chef de Cabinet du président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, venu représenter les autorités de la République, s’est réjoui de la satisfaction des engagements pris par l’État pour la réussite de l’événement.
«Nous nous réjouissons des diverses actions entreprises conformément aux décisions prises lors des Conseils local, départemental et régional. Cela a largement contribué au succès du Gamou», a-t-il déclaré.
Des prières pour «Le Soleil» et son Directeur général, Lamine Niang
Accompagné de quelques membres de sa famille et de journalistes, le Directeur général du «Soleil», Lamine Niang, a rehaussé de sa présence, la cérémonie religieuse célébrant le Gamou annuel de Nguèth. Après avoir rendu visite aux différents dignitaires de la famille religieuse, il a témoigné de sa filiation à la famille religieuse de l’homme de Dieu, Mame Gor Sané Niang.
C’est ainsi que Lamine Niang a eu un entretien avec le représentant du Khalife et porte-parole de la famille, El hadji Ousmane Niang. Partant, le guide religieux s’est réjoui de la présence de l’équipe du quotidien «Le Soleil» venue assurer la couverture de l’événement, tout en saluant la démarche de son Directeur général, le considérant comme un membre de la famille de Mame Gor Sané Niang.
«C’est notre fils. Nous prions pour lui, car nos grands-parents étaient des frères. En venant au Gamou, il est venu chez lui. Nous prions pour que la mission que les autorités lui ont confiée soit couronnée de succès», a déclaré le guide.
En outre, la famille religieuse a demandé à Lamine Niang de transmettre leurs salutations et remerciements au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko, ainsi qu’au président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye.
De son coté, M. Niang a réaffirmé son attachement à la famille de Mame Gor Sané Niang. «Je suis venu représenter d’abord mon père, qui n’a jamais manqué un Gamou, mais également en mon nom propre», a-t-il fait savoir.
Poursuivant, il a réaffirmé la mission de service public du quotidien «Le Soleil», dans la vulgarisation et la célébration de nos guides religieux.
«En venant ici, nous voulons participer à la visibilité de cet événement centenaire. Avec nos écrits, nous allons contribuer à la pérennisation de cet important événement, pour permettre à tout le monde, y compris les plus hautes autorités du pays, d’être au courant de ce qui se passe à Nguèth», a-t-il déclaré.
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