Israël a mené des frappes dans la bande de Gaza et menace de lancer une opération baptisée « Plan de l'enfer ». Élaboré par le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu, ce plan comprend également la suspension de l'aide humanitaire. C'est déjà le cas depuis hier, dimanche 2 mars 2025. Mais aussi, d'arrêter l’approvisionnement en électricité à Gaza et le déplacement vers le sud des populations tout juste rentrées dans le nord. Ce plan prévoit aussi une reprise des combats à grande échelle.
« Dès qu'ils le peuvent, les Israéliens mettent un coup de pied dans le processus de trêve, en espérant tout faire capoter », explique une source diplomatique. De nouveau, Gaza compte ses morts et ses blessés. Frappes dimanche 2 et lundi 3 mars à Khan Younès, mais aussi des tirs à Rafah. C'est dans ces régions du sud de l'enclave qu'Israël souhaite – encore une fois – envoyer la population gazaouie. Un nouveau déplacement forcé.
Trois phases
L'accord signé par Israël et le Hamas en janvier 2025, devait être mis en œuvre en trois phases : la première a bien eu lieu avec l'arrêt des combats, la libération de 33 otages israéliens contre quelque 1 700 détenus palestiniens. Mais encore, le retrait partiel des troupes israéliennes de Gaza et le retour des populations déplacées dans le nord.
Netanyahu soutenu à fond par Washington
La deuxième phase devait débuter en ce mois de mars. Elle prévoit en théorie, la libération du reste des otages et doit mener à l'arrêt définitif de la guerre, qui conduira à la phase trois et à la reconstruction de Gaza. C'était sans compter sur Benyamin Netanyahu, qui semble disposer de tout le soutien de Washington. Il affirme avoir reçu de la nouvelle administration américaine, toutes les munitions qu'il souhaitait et qui étaient bloquées par l'administration précédente. Ce lundi, Downing Street appelle à ne « pas bloquer » l'aide humanitaire.
«Les otages d’abord, le Hamas ensuite»
« Les otages d’abord, le Hamas ensuite ». C’est ce que réclame le Forum des familles d’otages, qui s'inquiète des répercussions sur leur proches des mesures prises par Israël : le blocage de l’aide humanitaire et une éventuelle reprise des combats.
Les familles d’otages craignent la reprise des combats, écrit notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Et, hier soir, c’est une des plus importantes manifestations de ces derniers mois qui s’est déroulée face à la résidence de Benyamin Netanyahu à Jérusalem et également à Tel Aviv. Sur les pancartes arborées par des manifestants, on pouvait notamment lire : « Le gouvernement aurait pu vous sauver.. Mais il a préféré choisir la voie de la vengeance ». Le Forum des familles d’otages demande la poursuite de l’accord conclu avec le Hamas.
Des négociations pour une seconde phase de cet accord et idéalement, le retour en une fois de tous les otages restants. Dans une déclaration, les représentants des familles expriment leur désespoir et leur exigence de voir les otages rapatriés, sans délai. D'après le décompte israélien en tout, ils sont 59 toujours retenus à Gaza, dont 35 sont présumés ne plus être en vie. Quatre des otages récemment rapatriés en Israël s’envolent aujourd’hui pour Washington, pour rencontrer Donald Trump à la Maison Blanche, à l’invitation de ce dernier.
Rfi
« Dès qu'ils le peuvent, les Israéliens mettent un coup de pied dans le processus de trêve, en espérant tout faire capoter », explique une source diplomatique. De nouveau, Gaza compte ses morts et ses blessés. Frappes dimanche 2 et lundi 3 mars à Khan Younès, mais aussi des tirs à Rafah. C'est dans ces régions du sud de l'enclave qu'Israël souhaite – encore une fois – envoyer la population gazaouie. Un nouveau déplacement forcé.
Trois phases
L'accord signé par Israël et le Hamas en janvier 2025, devait être mis en œuvre en trois phases : la première a bien eu lieu avec l'arrêt des combats, la libération de 33 otages israéliens contre quelque 1 700 détenus palestiniens. Mais encore, le retrait partiel des troupes israéliennes de Gaza et le retour des populations déplacées dans le nord.
Netanyahu soutenu à fond par Washington
La deuxième phase devait débuter en ce mois de mars. Elle prévoit en théorie, la libération du reste des otages et doit mener à l'arrêt définitif de la guerre, qui conduira à la phase trois et à la reconstruction de Gaza. C'était sans compter sur Benyamin Netanyahu, qui semble disposer de tout le soutien de Washington. Il affirme avoir reçu de la nouvelle administration américaine, toutes les munitions qu'il souhaitait et qui étaient bloquées par l'administration précédente. Ce lundi, Downing Street appelle à ne « pas bloquer » l'aide humanitaire.
«Les otages d’abord, le Hamas ensuite»
« Les otages d’abord, le Hamas ensuite ». C’est ce que réclame le Forum des familles d’otages, qui s'inquiète des répercussions sur leur proches des mesures prises par Israël : le blocage de l’aide humanitaire et une éventuelle reprise des combats.
Les familles d’otages craignent la reprise des combats, écrit notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Et, hier soir, c’est une des plus importantes manifestations de ces derniers mois qui s’est déroulée face à la résidence de Benyamin Netanyahu à Jérusalem et également à Tel Aviv. Sur les pancartes arborées par des manifestants, on pouvait notamment lire : « Le gouvernement aurait pu vous sauver.. Mais il a préféré choisir la voie de la vengeance ». Le Forum des familles d’otages demande la poursuite de l’accord conclu avec le Hamas.
Des négociations pour une seconde phase de cet accord et idéalement, le retour en une fois de tous les otages restants. Dans une déclaration, les représentants des familles expriment leur désespoir et leur exigence de voir les otages rapatriés, sans délai. D'après le décompte israélien en tout, ils sont 59 toujours retenus à Gaza, dont 35 sont présumés ne plus être en vie. Quatre des otages récemment rapatriés en Israël s’envolent aujourd’hui pour Washington, pour rencontrer Donald Trump à la Maison Blanche, à l’invitation de ce dernier.
Rfi