Tôt le dimanche 17 février 2013, les 24 prévenus se sont vus signifier la sentance du Tribunal Permanent Militaire des Forces Armées Royales.
Ce groupe de 24 sahraouis jugé par la Cour Militaire de Rabat a été condamné à des peines allant de 02 ans à la réclusions à perpétuité pour constitution de bandes criminelles, violences sur des forces de l'ordre ayant entraîné la mort avec préméditation et mutilation de cadavres de membres des forces de l'ordre lors du démantèlement du camp contestataire de Gdim Izik, fin 2010.
L’énoncé du verdict s’établi comme suit : 08 ont été condamnés à perpétuité et 04 à 30 ans d'emprisonnement, 10 autres se sont vu infliger des peines de 20 à 25 ans et 02 ont écopé de 02 ans, déjà purgés dans le cadre de leur détention préventive. La 25ème personne, jugée par contumace, a également été condamnée à perpétuité.
Reporté à plusieurs reprises, le procès s'était ouvert le 1er février 2013 et était suivi par plusieurs dizaines d'observateurs internationaux.
On retiendra que ce procès, qui fera date dans les annales judiciaires du Maroc et que la communauté internationale a salué pour son respect des droits des accusés et de la défense, s’est déroulé dans des conditions normales et que toutes les procédures d’un procès équitable ont été respectées.
En effet, toutes les garanties d’un procès équitable ont été renforcées avec la forte présence d’observateurs nationaux et internationaux de différents horizons, de journalistes, parlementaires, diplomates, défenseurs des droits humains, mais aussi, nouveauté au Maroc, tous les présents n’ayant pas la possibilité de comprendre le langue arabe étaient desservis par une traduction simultanée vers différentes langues, y compris le hassani, langue parlée par les sahraouis.
De plus, le Président de la Cour a, tout au long de ce proçès, mis l’accent sur le principe de présomption d’innocence des mis en cause et signifié que les procès verbaux n’étaient que de simples informations.
Une attitude qui a permis d’instaurer un climat très sain et de contenir les tentatives de certains mis en cause pour politiser le procès.
En outre, lors de ce procès, plusieurs organisations nationales et internationales ont pu observer le déroulement sans fausse note du jugement.
Il est à rappeler que, côté accusés et côté défense, il y a eu une réelle volonté d’instrumentaliser ce procès pour le transformer en tribune politique, face à un public largement constitué de journalistes, d’observateurs et d’associatifs internationaux.
Or, la Cour s’est refusée à considérer les 24 prévenus comme des prisonniers politiques et présenté, par le biais du parquet, une série de photographies des personnes poursuivies en uniforme militaire auprès des dirigeants du polisario.
Il était devenu impossible pour les inculpés de réfuter tous les faits qui leur sont rapprochés et donc confirmer qu’ils ont bel et bien exécuté les ordres leur venant des camps des séquestrés de Tindouf en Algérie.
D’ailleurs, il a été démontré, preuves irréfragables à l’appui, que les crimes commis par les 24 accusés, sur 11 policiers et gendarmes à Gdim Izik et Laayoune, avaient été planifiés à l’avance, depuis l’étranger.
Le cas du dénommé Naâma El-Asfari est éloquent en la matière. Ce sinistre individu s’était rompu, dès la constitution du camp de Gdeim Izik, à former des séparatistes infiltrés parmi les résidents du camp, à fabriquer des cocktails Molotov et à les utiliser.
N’est ce pas lui qui rassembla ses miliciens, vêtus tous de treillis militaires, leur remis des armes blanches, machettes, cocktails Molotov et des bonbonnes de gaz pour les faire exploser, et leur cria : «Tuez à volonté, nous sommes en guerre !! », et les organisa en deux hordes, une montant des véhicules tous terrains qui se chargea de heurter les policiers qui étaient à pieds, pour permettre au deuxième groupe d’intervenir avec ses armes blanches et égorger froidement les éléments des forces de l’ordre heurtés par les véhicules.
Mais les avocats des accusés, bien qu’effarés de voir le tribunal respecter la loi à la lettre, ont inlassablement tenter de faire quitter le procès de son cadre strictement juridique pour le ramener sur le terrain de l’unique jeu que maitrise le polisario, à savoir le mensonge et les propagandes, relayés par les médias algériens et espagnols.
Une stratégie qui a été déboutée par la Cour et surtout par les preuves à charge et pièces à conviction apportées qui ont stupéfié les observateurs présents dans la salle et mis à mal la frénésie qui s’était emparée de l’Algérie et du Polisario, mais également d’un certain nombre de médias étrangers en Espagne, en France et au Parlement Européen, pour dénonçer les exactions marocaines à l’encontre des populations du Sahara.
Sur le plan du déroulement du procès, tous les observateurs nationaux et internationaux ainsi que la presse internationale ont eu libre accès à la salle d’audience.
Ils ont tous été unanimes à affirmer que le procès s’est passé dans les conditions normales et relévé que des représentants de nombreux membres des chancelleries étrangères assistaient à ce procès.
Les 24 présumés assassins ont jouit de tous leurs droits et ont été autorisés à s’approcher des membres de leurs soutiens et de converser avec eux.
Leurs avocats ont également jouit de leurs pleins droits normaux et conduit leurs plaidoyers le plus normalement du monde.
Ces observateurs ont, en conséquence, logiquement conclu que ce procès, devant le Tribunal Militaire Permanent des Forces Armées Royales des 24 présumés assassins de Gdim Izik, était parfaitement légal et en phase avec les dispositions du droit international, notamment l’article 10 de la charte internationale des Droits de l’Homme.
J’ajouterai que si les islamistes responsables de la prise d’otages de In amenas en Algérie ont été assassinés par l'armée algérienne qui a assassiné par la même occasion beaucoup d'otages, le Maroc, lui, traduit en justice les terroristes de Gdim Izig devant la justice.
Non seulement le Royaume du Maroc les traduit en justice, mais il veille en plus à ce que le procès se déroule dans le strict respect du droit.
Aujourd’hui grâce à ce procès exemplaire, le Maroc récolte les fruits de plusieurs années de démocratie. Certains observateurs vont jusqu'à dire que le traitement des accusés a été meilleur que dans des pays européens comme l’Espagne.
On peut également affirmer que dans leur entêtement à dénigrer le Maroc sur la question des Droits de l’Homme, l’Algérie et le polisario ont offert au Maroc une excellente vitrine médiatique qu’ils ne sont pas prêts d’oublier. Les arroseurs ont été arrosés.
Le Maroc vient, par ce procès irréprochable, de montrer au monde entier qu’il était un pays de démocratie et la multitude de journalistes internationaux présents à ce procès historique ne manqueront pas de l’attester et par la même occasion rehausser l’image du Royaume du Maroc.
Je concluerai mon papier, en signalant aux lecteurs que des centaines de protestataires, descendants de chouhadas, venus de plusieurs wilayas d’Algérie, dont Tizi Ouzou, Bouira, Bejeia, Chlef et d'autres régions, ont installé, le 16 février 2013, leur camp à Bouira à proximité de l'autoroute Est-Ouest.
Des pancartes et banderoles, où on peut lire «La France a reconnu les événements du 17 octobre 1961 et l'Algérie ignore la famille du Chahid», «Cinquante ans d'humiliation baraka, ça suffit !», «Pour la dignité du Chahid», ont été érigées autour du campement.
Comment vont réagir les autorités algériennes ?
Autre fait remarquable, celui du sit-in organisé le 15 février 2013, par des étudiants du polisario au Caire en pleine place Tahir avec des salafistes égyptiens. C’est dire que la collusion entre le polisario et les mouvements terroristes et extrémistes islamistes est bien réelle.
C’est ce qui explique les retraits et gels en cascade de la reconnaissance du pseudo «RASD», une organisation terroriste et criminelle, dont le dernier en date (16 février 2013) est celui de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.
Quoiqu’il en soit, le verdict exemplaire de ce procès va permettre aux victimes de reposer en paix et à leurs familles de faire leur deuil. Justice a été rendue et on ne peut que s’en féliciter.
Farid Mnebhi.
Ce groupe de 24 sahraouis jugé par la Cour Militaire de Rabat a été condamné à des peines allant de 02 ans à la réclusions à perpétuité pour constitution de bandes criminelles, violences sur des forces de l'ordre ayant entraîné la mort avec préméditation et mutilation de cadavres de membres des forces de l'ordre lors du démantèlement du camp contestataire de Gdim Izik, fin 2010.
L’énoncé du verdict s’établi comme suit : 08 ont été condamnés à perpétuité et 04 à 30 ans d'emprisonnement, 10 autres se sont vu infliger des peines de 20 à 25 ans et 02 ont écopé de 02 ans, déjà purgés dans le cadre de leur détention préventive. La 25ème personne, jugée par contumace, a également été condamnée à perpétuité.
Reporté à plusieurs reprises, le procès s'était ouvert le 1er février 2013 et était suivi par plusieurs dizaines d'observateurs internationaux.
On retiendra que ce procès, qui fera date dans les annales judiciaires du Maroc et que la communauté internationale a salué pour son respect des droits des accusés et de la défense, s’est déroulé dans des conditions normales et que toutes les procédures d’un procès équitable ont été respectées.
En effet, toutes les garanties d’un procès équitable ont été renforcées avec la forte présence d’observateurs nationaux et internationaux de différents horizons, de journalistes, parlementaires, diplomates, défenseurs des droits humains, mais aussi, nouveauté au Maroc, tous les présents n’ayant pas la possibilité de comprendre le langue arabe étaient desservis par une traduction simultanée vers différentes langues, y compris le hassani, langue parlée par les sahraouis.
De plus, le Président de la Cour a, tout au long de ce proçès, mis l’accent sur le principe de présomption d’innocence des mis en cause et signifié que les procès verbaux n’étaient que de simples informations.
Une attitude qui a permis d’instaurer un climat très sain et de contenir les tentatives de certains mis en cause pour politiser le procès.
En outre, lors de ce procès, plusieurs organisations nationales et internationales ont pu observer le déroulement sans fausse note du jugement.
Il est à rappeler que, côté accusés et côté défense, il y a eu une réelle volonté d’instrumentaliser ce procès pour le transformer en tribune politique, face à un public largement constitué de journalistes, d’observateurs et d’associatifs internationaux.
Or, la Cour s’est refusée à considérer les 24 prévenus comme des prisonniers politiques et présenté, par le biais du parquet, une série de photographies des personnes poursuivies en uniforme militaire auprès des dirigeants du polisario.
Il était devenu impossible pour les inculpés de réfuter tous les faits qui leur sont rapprochés et donc confirmer qu’ils ont bel et bien exécuté les ordres leur venant des camps des séquestrés de Tindouf en Algérie.
D’ailleurs, il a été démontré, preuves irréfragables à l’appui, que les crimes commis par les 24 accusés, sur 11 policiers et gendarmes à Gdim Izik et Laayoune, avaient été planifiés à l’avance, depuis l’étranger.
Le cas du dénommé Naâma El-Asfari est éloquent en la matière. Ce sinistre individu s’était rompu, dès la constitution du camp de Gdeim Izik, à former des séparatistes infiltrés parmi les résidents du camp, à fabriquer des cocktails Molotov et à les utiliser.
N’est ce pas lui qui rassembla ses miliciens, vêtus tous de treillis militaires, leur remis des armes blanches, machettes, cocktails Molotov et des bonbonnes de gaz pour les faire exploser, et leur cria : «Tuez à volonté, nous sommes en guerre !! », et les organisa en deux hordes, une montant des véhicules tous terrains qui se chargea de heurter les policiers qui étaient à pieds, pour permettre au deuxième groupe d’intervenir avec ses armes blanches et égorger froidement les éléments des forces de l’ordre heurtés par les véhicules.
Mais les avocats des accusés, bien qu’effarés de voir le tribunal respecter la loi à la lettre, ont inlassablement tenter de faire quitter le procès de son cadre strictement juridique pour le ramener sur le terrain de l’unique jeu que maitrise le polisario, à savoir le mensonge et les propagandes, relayés par les médias algériens et espagnols.
Une stratégie qui a été déboutée par la Cour et surtout par les preuves à charge et pièces à conviction apportées qui ont stupéfié les observateurs présents dans la salle et mis à mal la frénésie qui s’était emparée de l’Algérie et du Polisario, mais également d’un certain nombre de médias étrangers en Espagne, en France et au Parlement Européen, pour dénonçer les exactions marocaines à l’encontre des populations du Sahara.
Sur le plan du déroulement du procès, tous les observateurs nationaux et internationaux ainsi que la presse internationale ont eu libre accès à la salle d’audience.
Ils ont tous été unanimes à affirmer que le procès s’est passé dans les conditions normales et relévé que des représentants de nombreux membres des chancelleries étrangères assistaient à ce procès.
Les 24 présumés assassins ont jouit de tous leurs droits et ont été autorisés à s’approcher des membres de leurs soutiens et de converser avec eux.
Leurs avocats ont également jouit de leurs pleins droits normaux et conduit leurs plaidoyers le plus normalement du monde.
Ces observateurs ont, en conséquence, logiquement conclu que ce procès, devant le Tribunal Militaire Permanent des Forces Armées Royales des 24 présumés assassins de Gdim Izik, était parfaitement légal et en phase avec les dispositions du droit international, notamment l’article 10 de la charte internationale des Droits de l’Homme.
J’ajouterai que si les islamistes responsables de la prise d’otages de In amenas en Algérie ont été assassinés par l'armée algérienne qui a assassiné par la même occasion beaucoup d'otages, le Maroc, lui, traduit en justice les terroristes de Gdim Izig devant la justice.
Non seulement le Royaume du Maroc les traduit en justice, mais il veille en plus à ce que le procès se déroule dans le strict respect du droit.
Aujourd’hui grâce à ce procès exemplaire, le Maroc récolte les fruits de plusieurs années de démocratie. Certains observateurs vont jusqu'à dire que le traitement des accusés a été meilleur que dans des pays européens comme l’Espagne.
On peut également affirmer que dans leur entêtement à dénigrer le Maroc sur la question des Droits de l’Homme, l’Algérie et le polisario ont offert au Maroc une excellente vitrine médiatique qu’ils ne sont pas prêts d’oublier. Les arroseurs ont été arrosés.
Le Maroc vient, par ce procès irréprochable, de montrer au monde entier qu’il était un pays de démocratie et la multitude de journalistes internationaux présents à ce procès historique ne manqueront pas de l’attester et par la même occasion rehausser l’image du Royaume du Maroc.
Je concluerai mon papier, en signalant aux lecteurs que des centaines de protestataires, descendants de chouhadas, venus de plusieurs wilayas d’Algérie, dont Tizi Ouzou, Bouira, Bejeia, Chlef et d'autres régions, ont installé, le 16 février 2013, leur camp à Bouira à proximité de l'autoroute Est-Ouest.
Des pancartes et banderoles, où on peut lire «La France a reconnu les événements du 17 octobre 1961 et l'Algérie ignore la famille du Chahid», «Cinquante ans d'humiliation baraka, ça suffit !», «Pour la dignité du Chahid», ont été érigées autour du campement.
Comment vont réagir les autorités algériennes ?
Autre fait remarquable, celui du sit-in organisé le 15 février 2013, par des étudiants du polisario au Caire en pleine place Tahir avec des salafistes égyptiens. C’est dire que la collusion entre le polisario et les mouvements terroristes et extrémistes islamistes est bien réelle.
C’est ce qui explique les retraits et gels en cascade de la reconnaissance du pseudo «RASD», une organisation terroriste et criminelle, dont le dernier en date (16 février 2013) est celui de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.
Quoiqu’il en soit, le verdict exemplaire de ce procès va permettre aux victimes de reposer en paix et à leurs familles de faire leur deuil. Justice a été rendue et on ne peut que s’en féliciter.
Farid Mnebhi.